Le développement durable, levier d’influence des marques européennes en 2025

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Le développement durable, levier d’influence des marques européennes en 2025

Le développement durable : indice d’influence pas comme les autres

L’édition 2025 du Brand Influence Index – Europe, publiée par Onclusive, ne mesure pas la performance économique des entreprises, mais leur capacité à influencer positivement l’opinion publique via les médias et les réseaux sociaux.
L’influence des marques est ici évaluée selon trois critères :

  • Global Media Influence Score : score global basé sur la visibilité médiatique, les mentions du CEO, le reach, le ton et la diversité des sources.
  • DEI Media Score : mesure de l’efficacité de la communication sur les sujets de diversité, équité et inclusion (DEI).
  • Sustainability Media Score : score spécifique à la communication autour du développement durable.

L’objectif de l’étude n’est pas de noter les politiques ESG en elles-mêmes, mais l’impact de leur communication sur la perception publique.

Focus sur le développement durable : des marques qui marquent

En 2025, plusieurs marques européennes se démarquent par une communication efficace et structurée autour de leurs engagements environnementaux. Voici le Top 10 des marques ayant les meilleurs Sustainability Media Scores :

 RangMarqueSustainability Media Score
1Prada89
2Telefónica84
3Bosch81
4Zara81
5SAP78
6T-Mobile73
6 exBurberry73
6 exMartini73
6 exGucci73
10AXA72

Ces entreprises ont su faire entendre leurs actions concrètes : neutralité carbone, recyclage, économie circulaire, innovation verte, etc. Elles incarnent une nouvelle approche de la communication environnementale, plus accessible, plus transparente, et surtout plus cohérente avec les attentes du public.

Trois cas exemplaires de développement durable

  • Bosch : leader européen sur le développement durable (81/100), avec une stratégie “Sustainability 2025” basée sur la neutralité carbone, l’efficacité énergétique et l’IA au service de l’environnement.
  • Telefónica : géant des télécoms classé parmi les 10 entreprises les plus durables au monde, grâce à ses obligations vertes et ses solutions numériques permettant d’éviter 13 millions de tonnes de CO₂ chez ses clients.
  • Prada : n°1 du classement avec un score de 89, grâce à une approche holistique : matériaux durables, transparence de la chaîne d’approvisionnement, et participation active au Fashion Pact.

Des leaders… et des traînards

Certaines marques, bien que puissantes, restent très mal perçues dans leur communication sur la durabilité :

MarqueSustainability Score
HSBC8
BP9
TotalEnergies13
Shell16

Malgré leurs engagements, elles subissent une perception négative liée à un manque de cohérence entre discours et actions, ou à des reculs visibles (investissements fossiles, objectifs repoussés…).

Et les marques françaises dans le développement durable ?

Quelques marques françaises figurent parmi les plus influentes d’Europe. Voici leur positionnement en matière de développement durable :

MarqueSustainability Score
AXA72
Hermès68
Louis Vuitton65
L’Oréal57
BNP Paribas59
Dior55
Cartier43
TotalEnergies13

Seules AXA et Hermès tirent leur épingle du jeu. D’autres, comme TotalEnergies, paient un désalignement entre stratégie business et image publique. À noter : L’Oréal, bien qu’ayant un score modeste en durabilité (57), reste la marque française la plus influente dans les médias en général.

 En résumé

  • Le développement durable est désormais un marqueur fort d’influence en Europe.
  • Les marques les plus influentes sont celles qui savent raconter une histoire crédible, visible et cohérente.
  • La performance environnementale perçue devient un avantage compétitif immatériel, tout aussi important que l’innovation ou la notoriété.

Conclusion Green Finance : 

  Dans cette étude, l’accent est mis sur l’influence médiatique globale, en particulier la capacité des marques à capter l’attention du grand public et à véhiculer une image positive à travers les médias généralistes et les réseaux sociaux. Cependant, votre média préféré, Green Finance, n’attribuerait sans doute pas les mêmes distinctions. Il est toujours séduisant de communiquer abondamment sur le « green », parfois jusqu’à flirter avec le greenwashing, mais cela ne suffit pas à franchir la barrière des médias spécialisés, comme Green Finance (oui, il en existe, et nous en faisons partie). C’est donc sans surprise que la majorité de ces entreprises ne figurent pas sur nos radars, car elles ne mettent ni en avant les bonnes pratiques, ni les méthodologies rigoureuses qui fondent une réelle stratégie durable. Un classement Green Finance serait envisageable… mais il laisserait sur le bas-côté au moins 80 % des noms actuellement cités, faute de substance ou de cohérence ESG véritable.  

Critères de classement

Les entreprises sont évaluées sur la base de trois scores principaux :

  1. Global Media Influence Score (score d’influence globale médiatique)
    • Basé sur :
      • le nombre de mentions dans les médias et réseaux sociaux,
      • le « reach » (audience potentielle),
      • les mentions du CEO,
      • la diversité des sources,
      • le pourcentage de mentions positives.
    • Échelle : 5 à 575 points.
  2. DEI Media Score (diversité, équité, inclusion)
    • Basé sur :
      • le nombre de mentions des politiques DEI,
      • la tonalité (positive ou négative),
      • l’efficacité de la communication sur ces sujets.
    • Échelle : 0 à 100.
  3. Sustainability Media Score (développement durable)
    • Basé sur :
      • le volume et la qualité de la communication sur la durabilité,
      • la perception publique à travers les médias.
    • Échelle : 0 à 100.

Principales entreprises mentionnées

Voici les marques européennes présentes dans le Top 40 (les plus influentes en Europe selon l’étude) :

Top 10 (avec scores)

RangEntrepriseInfluence GlobaleScore DEIDév. Durable
1Unilever327766
2Tesco317861
3SAP307078
4Bosch283581
5HSBC27598
6Gucci246973
7L’Oréal236057
8Mercedes-Benz234232
9Dior223355
10DHL206829

🏷️ Autres entreprises européennes mentionnées (extrait partiel)

  • Prada
  • Volkswagen
  • Chanel
  • Audi
  • T-Mobile
  • Martini
  • Zara
  • Nestlé
  • Burberry
  • AXA
  • ENI
  • TotalEnergies
  • Rolex
  • BP
  • Renault
  • Porsche
  • BMW
  • Shell
  • BNP Paribas
  • Hermès
  • Jaguar
  • Louis Vuitton
  • Ferrari
  • Cartier
  • Bvlgari
  • Adidas
  • PwC
  • Telefónica
  • Bottega Veneta
  • ACS (groupe espagnol de construction)
  • Johnnie Walker

Ces marques sont principalement issues de secteurs comme la mode/luxe, l’automobile, la finance, les télécommunications, et la grande consommation.

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Bayrou et une montagne de dettes mais c’est vous qui devez grimper

Bayrou

Bayrou sonne l’alarme sur la dette : après 1000 milliards de plus, à vous de faire des efforts !

La dette a explosé de plus de 1 000 milliards d’euros en quelques années, l’action publique atteint des sommets d’inefficacité, la France produit moins que ses voisins, mais tout va bien : le gouvernement vient expliquer aux Français qu’il faut désormais « faire des efforts ». François Bayrou, dans une conférence-fleuve aussi dramatique qu’auto-exonérante, dresse un constat glaçant de la situation… sans jamais évoquer clairement la responsabilité des gouvernants dans ce naufrage budgétaire. Un bel exercice de lucidité reportée. Les Français ? Coupables de ne pas assez travailler. L’État ? Victime des événements. Et la dette ? Une montagne « morale ». Bref, après avoir creusé un trou géant, on vous tend la pelle.

Contexte de crise et de paralysie politique

François Bayrou débute son allocution par un rappel du contexte difficile : gouvernement sans majorité en décembre, pas de budget voté, six motions de censure à surmonter en 5 semaines pour adopter deux lois budgétaires. Le pays aurait été au bord du chaos institutionnel.

Une nouvelle majorité “sauve la République” mais sans feuille de route claire, selon ses propres termes.

Déstabilisation géopolitique mondiale

Bayrou poursuit sur la scène internationale, accusant directement les États-Unis d’un virage stratégique dangereux :

  • Renversement des alliances : pression exercée par les USA sur Zelensky pour plier face à la Russie.
  • Tsunami économique : guerre commerciale planétaire, droits de douane agressifs et imprévisibilité stratégique.
  • La France et l’Europe doivent « faire face seules » à ces bouleversements.

    Il dénonce un effondrement de la confiance économique mondiale, pilier du progrès, qui ne se rebâtira pas en un claquement de doigts.

Le problème français : un pays qui produit et travaille trop peu

Déficit de production

  • PIB/habitant français inférieur à l’Allemagne (-10 à -15 %), aux Pays-Bas (-25 %) et aux États-Unis (-30 %).
  • Commerce extérieur déficitaire depuis 25 ans, contrairement à l’Italie et l’Allemagne.

Taux d’emploi trop faible

  • Les jeunes et les seniors sont peu présents sur le marché du travail.
  • Cela affecte directement la richesse créée, et donc les ressources publiques.

 « Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez » – formule choc qui place la responsabilité sur les citoyens.

Une dépense publique hors de contrôle

  • La France consacre 57 % de son PIB à la dépense publique, contre 50 % de recettes.
  • Déficit structurel chronique.
  • Classements OCDE :
    • 16e en PIB par tête
    • 30e pour le taux de chômage
    • 12e pour les inégalités

Bayrou reconnaît un paradoxe : « Nous dépensons plus que tout le monde… mais nos services publics sont inefficaces. »

Deux impasses : impôts et emprunts

Trop d’impôts

  • France = record mondial des prélèvements obligatoires : 43 % du PIB.
  • Poursuivre sur cette voie tuerait l’investissement.

Trop de dette

  • Dette passée de 60 % à plus de 110 % du PIB en 25 ans.
  • 3300 milliards d’euros : soit 50 000 € par Français.
  • 62 milliards d’intérêts en 2025, équivalents aux budgets de l’Éducation ou de la Défense.
  • Projection 2029 : 100 milliards par an.

    La dette est jugée moralement inacceptable, car elle pèse sur les générations futures qui ne peuvent pas la refuser.

Les quatre piliers de la stratégie gouvernementale

1. Indépendance sécuritaire

  • Effort accru en matière de défense.
  • 50,4 milliards € en 2025, +3 milliards l’année suivante.
  • Appel à une défense européenne autonome face au désengagement américain.

2. Refus du surendettement

  • Objectif : revenir à 3 % de déficit d’ici 2029.
  • Pas un dogme, mais le niveau au-delà duquel la dette augmente mécaniquement.

3. Refondation de l’action publique

  • Revue des missions de chaque ministère.
  • Évaluation de leur utilité, identification des doublons.
  • Transmission au Parlement pour discussion.

4. Relance économique

  • Production, exportations, souveraineté industrielle.
  • Priorité à la vitalité économique et à la réindustrialisation.

Le défi démographique

Bayrou aborde un sujet rarement discuté avec cette ampleur :

  • Effondrement de la natalité
  • Vieillissement de la population
  • Nécessité d’adapter le système social, basé sur une pyramide des âges aujourd’hui déséquilibrée.

    Bayrou évoque une refonte en profondeur de la protection sociale et une fidélité à la décentralisation, garantissant le rôle moteur des collectivités locales (70 % de l’investissement national).

Calendrier : promesse de réformes avant le 14 juillet

  • Consultation accélérée des parties prenantes.
  • Publication des grands choix budgétaires avant les vacances d’été.

Conclusion  : Une montagne de dettes, et c’est vous qui devez grimper

Après avoir laissé filer les dépenses pendant deux décennies, après avoir fait exploser la dette de 1 000 milliards d’euros en 10 ans, après avoir fiscalisé jusqu’à l’os les Français, voilà le gouvernement qui leur explique la main sur le cœur qu’il est temps de faire des efforts.

Traduction : l’État n’a plus un rond, mais c’est à vous de serrer la ceinture.

Quand les responsables de cette situation se présentent comme les seuls capables de la résoudre, sans jamais rendre de comptes sur leurs propres errements… on est au théâtre. Et comme souvent, c’est une tragédie qui finit en farce.

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Des moteurs, des emplois et des tomates

tomates

Des moteurs, des emplois… et des tomates : quand l’écologie punitive bloque la réindustrialisation française 

Pendant que la France rêve de réindustrialisation verte et souveraine, Safran, fleuron technologique de l’aéronautique, se fait littéralement accueillir à coups de tomates à Rennes. En cause ? La création d’une fonderie qui générerait pourtant 500 emplois. Retour sur une audition parlementaire édifiante où industrie, écologie, souveraineté, compétitivité, formation, énergie et absurdités politiques ont été mis sur la table – et où, pour une fois, ce ne sont pas les extrêmes qui sont visés, mais… les écologistes.

Une success story industrielle française, méconnue et critiquée

Safran, c’est 100 000 salariés dans le monde, dont 50 000 en France. Leader mondial des moteurs d’avion, avec 80 sites sur le territoire et un chiffre d’affaires dont 90 % provient de l’export. Une machine industrielle qui crée de la valeur, de l’emploi, de la souveraineté technologique… et qui s’est engagée, dès maintenant, à décarboner le secteur aérien.

Le PDG Olivier Andriès l’a rappelé : « L’aéronautique est peut-être le seul secteur industriel où la France peut jouer un rôle mondial dans la décarbonation. » Grâce à Airbus et Safran, le pays dispose d’une filière complète capable de produire des avions plus propres. Mieux : le futur moteur développé par Safran promet 20 % d’économie de carburant, rien que par le progrès technologique. Un moteur qui pourrait équiper les prochains Airbus et Boeing autour de 2035.

Le paradoxe de la réindustrialisation verte

Mais voilà : vouloir produire proprement en France se heurte à… la France elle-même. À Rennes, un projet de fonderie de pièces critiques pour moteur d’avion, dans une zone déjà artificialisée (ex-Stellantis), avec 500 emplois à la clé, a suscité l’hostilité immédiate d’élus et de militants écologistes. Tomates jetées, accusation de pollution à venir, hostilité frontale.

La réaction d’Andriès ? Glaciale et logique :

« Il n’est plus question pour nous d’investir dans une ville à majorité écologiste. Ce n’est pas politique, c’est pragmatique. »

Conclusion brutale : en France, on peut porter l’excellence technologique, la création d’emplois industriels, la réindustrialisation régionale… mais se faire traiter en criminel si cela ne colle pas au dogme vert local.

 Un message fort sur les freins à l’industrie en France

Au-delà de cet épisode, Safran a pointé de manière très structurée les obstacles à l’investissement industriel dans l’Hexagone :

  • Le coût du travail : en France, les charges patronales représentent 50 % du salaire brut, contre 30 % en Allemagne.
  • Les impôts de production : encore trop lourds, malgré les réformes.
  • La volatilité des prix de l’énergie, accentuée par le marché européen, rend l’installation de sites industriels électro-intensifs beaucoup plus attractive aux États-Unis (50 $/MWh au Québec, contre des pics à 250 en France).
  • La complexité administrative ralentit les projets : raccordements, autorisations, lenteurs bureaucratiques.
  • Le manque de stabilité fiscale et politique, décourageant les projets à long terme.
  • L’instabilité dans l’enseignement des sciences, notamment la baisse du niveau en mathématiques, considérée comme une “bombe à retardement” pour l’industrie.

Souveraineté, export, défense : une vision stratégique claire

Andriès a aussi insisté sur un point trop souvent oublié : le lien entre industrie, souveraineté et résilience.

  • Safran développe des moteurs pour l’aviation civile et militaire, équipe le Rafale, et fournit des composants critiques à l’armée française.
  • Le groupe a racheté Aubert & Duval, seul producteur français d’alliages critiques, pour garantir l’indépendance stratégique de la France.
  • Le moteur du futur programme SCAF (aviation de combat européenne) sera conçu en France – si l’Europe ne continue pas à préférer les équipements américains.

Car oui, l’Europe achète encore 75 % de ses équipements militaires aux États-Unis, sans exiger de contreparties ou de réciprocité.

Innovation et formation au cœur du modèle Safran

Safran investit plus d’1 milliard d’euros par an en R&D, dont 90 % en France. Le groupe est régulièrement n°1 des dépôts de brevets.

Mais ce modèle repose sur deux piliers aujourd’hui fragiles :

  1. Le crédit d’impôt recherche (CIR) : remis en question à chaque alternance politique, alors qu’il compense le coût très élevé des ingénieurs français.
  2. La formation technique : Safran appelle à valoriser les filières industrielles et l’apprentissage, plutôt que de poursuivre des objectifs absurdes comme “80 % de bacheliers”, synonymes de baisse du niveau.

Un plaidoyer assumé pour le financement de la défense

Face aux défis géopolitiques, Safran assume : la défense, ce n’est pas honteux, c’est nécessaire. Le PDG a salué les récentes initiatives du gouvernement pour mobiliser les investisseurs privés et lever les blocages ESG qui empêchaient les banques ou les fonds de financer les industriels de la défense.

Andriès parle même de “servir les valeurs de la démocratie”. On est loin de l’image du marchand d’armes opaque.

Écologie dogmatique : quand la bonne cause devient son propre saboteur

Et pourtant, malgré cet engagement pour un mix énergie/emplois/souveraineté/décarbonation, Safran s’est retrouvé ciblé non pas par l’extrême droite, ni par les altermondialistes, mais par une frange radicale du camp écologiste. Celle qui ne veut ni avions, ni moteurs, ni militaires, ni usines… mais exige des emplois, de la sécurité, et des solutions pour le climat.

Le paradoxe est évident, presque comique s’il n’était pas tragique. Un industriel français vient créer 500 emplois verts dans une région frappée par la désindustrialisation, et on lui répond par… des tomates.

La France doit choisir entre discours et décisions

L’audition d’Andriès n’a pas seulement révélé la complexité des défis industriels français. Elle a mis au jour une forme d’incohérence nationale : celle de vouloir tout sans rien céder.

On veut la souveraineté mais pas l’effort.
L’écologie mais pas les usines.
L’innovation mais sans ingénieurs.
Des emplois mais pas dans “ces secteurs-là”.
Et des tomates, si possible, pour ponctuer le tout.

La France doit décider : veut-elle être un musée écologique aux principes figés, ou un pays productif capable d’inventer l’industrie propre de demain ?

Dans cette audition, ce n’est ni la droite, ni la gauche, ni les libéraux qui en ont pris pour leur grade. Ce sont les contradictions d’une écologie militante devenue contre-productive. Et ça, c’est peut-être le signal le plus fort du moment.

Et Bernard Arnault, DG de LVMH disait lors du gouvernement Philippe :
“…En France, et qu’on voit qu’on s’apprête à remonter les impôts de 40% sur les entreprises qui fabriquent en France, quand même, a peine croyable.
Donc on va taxer le Made in France, pour refroidir les énergies, on fait difficilement mieux. Pour pousser à la délocalisations, c’est l’idéal.
Alors je ne sais pas si c’est vraiment l’objectif du gouvernement, mais en tout cas il ne va pas. Si il arrive au bout de ses plans, ça c’est inévitable. Alors qu’il y a d’autres solutions.
On leur a proposé d’autres solutions, mais évidemment la bureaucratie. Pour ça on devrait faire comme aux États-Unis, nommer quelqu’un pour se lâcher un peu sur la bureaucratie, mais dès qu’on essaye de faire ça, on est poursuivi, c’est impossible.
Voilà ce que je peux dire.
Alors les taxes, ça je préfère ne pas m’exprimer. On préfère agir tranquillement, essayer…”

À lire aussi : Les défis démographiques, géopolitiques et sociaux du monde contemporain

CNP Assurances : Premier assureur français au classement ESG de Sustainalytics

CNP Assurances

CNP Assurances franchit un nouveau cap en devenant le premier assureur français au classement ESG (Environnement, Social et Gouvernance) établi par l’agence de notation Sustainalytics. Ce classement met en lumière l’engagement croissant du groupe dans les domaines de la durabilité et de la responsabilité sociale. En obtenant une note améliorée, passant de 15,59 à 12,29, CNP Assurances confirme sa position de leader dans l’industrie de l’assurance, tant au niveau national qu’international. Cet article explore les différents domaines dans lesquels l’entreprise a progressé pour atteindre ce sommet, en soulignant ses actions concrètes et son engagement à long terme en faveur de la transition écologique et sociale.

Une note ESG améliorée : un signe fort d’engagement

CNP Assurances a fait un bond impressionnant en matière de notation ESG, passant de 15,59 à 12,29. Cette amélioration notable, validée par Sustainalytics, reflète les efforts constants du groupe pour intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans ses stratégies. La notation ESG repose sur une évaluation globale des pratiques d’une entreprise en matière de durabilité, ce qui permet de mesurer la manière dont elle prend en compte l’impact environnemental, la gestion des ressources humaines et la transparence dans ses opérations.

Les entreprises sont notées sur une échelle allant de 0 à plus de 40, la note la plus basse étant la meilleure. Avec une position de 7e assureur mondial et leader parmi les assureurs français, CNP Assurances confirme ainsi son engagement à répondre aux attentes croissantes des consommateurs et des investisseurs en matière de responsabilité sociétale.

Des actions concrètes pour une éthique des affaires renforcée

L’une des principales raisons de cette avancée réside dans l’adoption d’un nouveau code de conduite, le « C@pEthic », qui met l’accent sur des pratiques éthiques rigoureuses. Ce code guide les actions du groupe pour garantir des comportements transparents, honnêtes et responsables à tous les niveaux de l’organisation. En adoptant de nouvelles normes en matière de gouvernance, CNP Assurances assure non seulement la conformité avec les exigences réglementaires, mais aussi la promotion d’une culture d’intégrité et de responsabilité.

Les actions menées dans le cadre de ce code ont permis à CNP Assurances d’obtenir des résultats concrets. Ces mesures montrent l’importance croissante de l’éthique des affaires dans la stratégie de l’entreprise, en plaçant la transparence et la probité au cœur des priorités de gestion.

Diversité et inclusion : une priorité stratégique

La promotion de la diversité au sein de l’entreprise est un autre axe majeur de l’engagement ESG de CNP Assurances. En effet, le groupe a mis en place plusieurs actions pour favoriser un environnement inclusif et équitable. Ces initiatives se traduisent par la mise en place de programmes spécifiques visant à augmenter la représentation des femmes dans des postes clés et à garantir l’égalité des chances au sein de l’entreprise.

CNP Assurances s’est également engagé à promouvoir la diversité dans ses équipes à travers la mise en œuvre d’objectifs mesurables. Ces efforts ont permis à l’entreprise de renforcer son attractivité en tant qu’employeur responsable et de créer un environnement de travail où chaque individu peut s’épanouir, indépendamment de son origine, de son sexe ou de sa situation.

Une stratégie environnementale renforcée : un engagement pour l’avenir

Dans un contexte où les enjeux environnementaux sont plus que jamais au cœur des préoccupations mondiales, CNP Assurances a mis en place une politique environnementale ambitieuse. Le groupe a intensifié ses actions pour réduire son empreinte carbone et promouvoir des solutions d’investissement respectueuses de l’environnement. Les initiatives incluent des investissements responsables dans des secteurs verts, ainsi que des efforts pour intégrer des critères environnementaux dans l’ensemble des processus décisionnels.

L’engagement de CNP Assurances va au-delà de ses propres pratiques internes. En tant qu’investisseur, le groupe œuvre activement pour encourager les entreprises dans lesquelles il investit à adopter des pratiques durables. Ainsi, CNP Assurances ne se contente pas de se conformer aux exigences environnementales, mais agit également pour transformer les secteurs économiques en intégrant les enjeux écologiques dans la gestion des portefeuilles d’investissement.

Accessibilité des produits : une attention particulière aux populations vulnérables

CNP Assurances s’est également distinguée par ses efforts pour rendre ses produits accessibles à un plus large public, y compris les populations vulnérables. L’entreprise a déployé plusieurs initiatives pour adapter ses offres aux besoins spécifiques de ces groupes, qu’il s’agisse de produits d’assurance santé, de prévoyance ou d’épargne-retraite. Cette stratégie est en ligne avec l’objectif de CNP Assurances de promouvoir une société plus inclusive et de permettre à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des services essentiels en matière de protection et de sécurité financière.

Ces actions s’inscrivent dans un objectif plus large : faire en sorte que les produits d’assurance ne soient pas un luxe réservé à une élite, mais qu’ils soient accessibles et adaptés à tous, y compris aux populations les plus fragiles. Grâce à cette approche inclusive, CNP Assurances s’assure que ses produits répondent aux besoins d’une société de plus en plus diverse et hétérogène.

Un modèle de responsabilité sociale et environnementale

L’ascension de CNP Assurances au sommet du classement ESG de Sustainalytics témoigne de son engagement profond en matière de durabilité, d’éthique des affaires, de diversité et de protection de l’environnement. En obtenant une note parmi les meilleures du secteur, l’entreprise confirme son rôle de leader responsable dans le domaine de l’assurance. Les actions concrètes mises en place par CNP Assurances ne sont pas seulement des démarches ponctuelles, mais des engagements à long terme qui visent à transformer l’entreprise et la société dans son ensemble.

Le groupe continue d’avancer vers son objectif de figurer parmi les entreprises les mieux notées dans le domaine de l’assurance et reste un modèle en matière de responsabilité sociétale.

À lire aussi : L’Écologie et la motivation individuelle

Les réflexions de Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan

Dans cet extrait d’une interview menée avec Nicolas Dupont-Aignan, homme politique français, plusieurs sujets fondamentaux sont abordés : la manipulation médiatique, la peur omniprésente dans la société, et la manière dont ces facteurs influencent la politique et la vie des citoyens. Dupont-Aignan, ancien député et fondateur du mouvement politique “Debout la France”, expose des idées provocatrices sur les stratégies de contrôle de l’opinion publique et sur l’état actuel des relations sociales et politiques. Cet entretien, bien que dense, soulève des questions cruciales concernant la direction que prend la société moderne, notamment face aux crises comme celle du Covid-19 ou la guerre en Ukraine.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire. Nous déclinons toute responsabilité sur la source et les propos de cet extrait.

La peur et l’infantilisation de la société

Nicolas Dupont-Aignan commence l’interview en répondant à une question sur le conseil qu’il donnerait aux jeunes générations. Sa réponse est claire et sans détour : “N’ayez pas peur”. Selon lui, la peur est l’un des plus grands fléaux qui paralyse la société moderne. Il constate que les médias, les politiques et les institutions jouent un rôle clé dans l’infantilisation de la population, en entretenant un climat de terreur collective. Cette peur, souvent irrationnelle, empêche les individus de penser de manière indépendante et critique.

Il revient également sur l’impact de la télévision dans cette dynamique. Dans une campagne télévisée de 2022, Dupont-Aignan a fait un choix audacieux en créant un spot où, après quelques secondes d’introduction, l’écran se figeait pour afficher le message “Éteignez la télé, allumez vos cerveaux”. Ce geste, symbolique d’une rupture avec les normes médiatiques, visait à inciter les gens à reprendre le contrôle de leur pensée et à ne pas se laisser guider par des images et informations imposées. Cependant, son message a été censuré par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), ce qui souligne la difficulté, voire l’impossibilité, de diffuser des idées qui vont à l’encontre du flux dominant.

La stratégie du choc et la manipulation de l’opinion publique

Dans cette section, Dupont-Aignan met en lumière ce qu’il considère comme une “stratégie du choc” utilisée par les élites politiques et médiatiques pour maintenir le contrôle sur les masses. Il explique que cette méthode consiste à créer un choc brutal (un événement marquant), suivi de la diffusion de propagande et de sondages, afin d’influencer l’opinion publique. Il décrit cette tactique comme un processus en plusieurs étapes : après le choc initial, viennent les sondages qui orientent les opinions, suivis de la culpabilisation des individus qui ne partagent pas la vision dominante.

Dupont-Aignan dénonce également l’usage des médias pour manipuler la perception des événements. Selon lui, après chaque grand bouleversement, une partie de la population se voit stigmatisée, notamment ceux qui remettent en question la majorité des idées véhiculées par les médias. Il critique cette manière de faire où la majorité est souvent présentée comme étant juste, et où l’opposition est marginalisée et réduite au silence.

Cette dynamique, toujours en place dans la politique contemporaine, est, selon lui, une méthode très efficace pour soumettre les citoyens et les empêcher de remettre en question le statu quo.

La gestion de la crise sanitaire et des conflits internationaux

Une autre partie intéressante de cet entretien concerne la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. Dupont-Aignan aborde la manière dont la communication gouvernementale a été menée, notamment à l’égard des personnes âgées, qui, selon lui, n’ont pas compris certaines des mesures proposées. Il se souvient des pressions qu’il a subies lors de la présentation de ses propres idées face à l’épidémie. Les opposants à ses propositions le mettaient en garde, lui conseillant de nuancer ses discours pour ne pas perdre des voix dans certaines tranches de la population, comme les personnes âgées.

Il enchaîne en évoquant la guerre en Ukraine, où, là encore, des préoccupations similaires sont apparues. Pour lui, la communication autour de ce conflit a été également manipulée pour créer une certaine vision uniforme de la situation, et il admet que, dans ces moments critiques, il peut être nécessaire d’adopter des positions fermes, même au risque de perdre une partie de son électorat. À ce propos, il cite Donald Trump, soulignant que face à des situations aussi graves, il faut parfois être radical dans ses propos et ses actions.

L’évolution des médias et leur rôle dans la formation de l’opinion

Dans cette partie, Dupont-Aignan aborde un sujet crucial : l’évolution des médias et leur rôle dans la formation de l’opinion publique. Il souligne que la télévision, autrefois outil de transmission d’informations variées et objectives, est désormais un instrument de diffusion de messages uniformes. Selon lui, les médias modernes, bien qu’ils aient encore un pouvoir de mobilisation, sont de plus en plus responsables de la polarisation des débats et de la manipulation des perceptions. L’omniprésence des chaînes d’information en continu et l’interconnexion des plateformes ont exacerbé ce phénomène, en imposant des récits simplifiés et souvent orientés.

Il critique également la manière dont les journalistes et les médias, en recherchant l’audience, privilégient des angles sensationnalistes et dramatiques, créant ainsi un climat de peur continu. Dupont-Aignan propose de réfléchir à une régulation plus stricte de ces acteurs pour garantir une information plus honnête et moins biaisée.

La démocratie et la liberté d’expression face à la censure

Une autre thématique importante soulevée par Nicolas Dupont-Aignan est celle de la démocratie et de la liberté d’expression dans le contexte contemporain. Il évoque la censure dont sont victimes certaines voix politiques, notamment dans le cadre de ses propres campagnes. Le refus par le CSA de diffuser son spot publicitaire est un exemple typique, selon lui, de la manière dont les autorités exercent un contrôle sur la liberté d’expression. Dupont-Aignan plaide pour un retour à des principes démocratiques fondamentaux où toutes les voix, même minoritaires ou dérangeantes, doivent pouvoir s’exprimer librement.

Il dénonce aussi l’usage croissant des réseaux sociaux et des plateformes numériques pour censurer des opinions jugées non conformes par des entreprises privées. Selon lui, cette censure volontaire par des acteurs comme Facebook, YouTube ou Twitter représente un danger pour la démocratie, car elle empêche un véritable débat d’idées et fragilise les bases de la liberté d’expression.

L’impact de la peur sur la société et la santé mentale

Dupont-Aignan met également en lumière l’impact délétère de la peur sur la santé mentale et le bien-être collectif. Il déplore une société de plus en plus marquée par l’anxiété, exacerbée par la diffusion incessante de nouvelles alarmistes, que ce soit autour de la crise sanitaire, du terrorisme ou des menaces géopolitiques. Selon lui, ce climat de peur ambiante est en grande partie responsable de la montée des troubles psychologiques, notamment chez les jeunes générations, qui grandissent dans un environnement de stress et d’incertitude.

Il soulève l’importance de renouer avec des valeurs de résilience et de liberté de penser, loin des influences extérieures. Dans cette optique, l’éducation joue un rôle clé pour permettre aux individus de mieux comprendre et gérer leurs émotions face aux événements qui les affectent.

La politique et la stratégie des alliances : un jeu de masques

Un autre aspect de la politique que Dupont-Aignan aborde concerne la stratégie des alliances et les compromis que doivent faire les hommes politiques pour conserver leur pouvoir. Il explique qu’au-delà des apparences de divergences idéologiques, les politiques menées par certains leaders sont souvent le fruit de compromissions avec des acteurs économiques et des groupes d’intérêts. Selon lui, cette réalité politique est masquée par un discours médiatique qui présente les grandes figures de la scène politique comme étant fondamentalement opposées les unes aux autres, alors qu’elles agissent souvent dans une même direction.

Dupont-Aignan critique cette approche, qui rend la politique de plus en plus opaque et distante des préoccupations réelles des citoyens. Il milite pour une transparence accrue et un retour à une politique qui soit plus proche des réalités de la société, loin des jeux d’alliances intéressées et des stratégies de pouvoir.

L’engagement personnel et l’authenticité dans la vie politique

Enfin, Dupont-Aignan évoque l’importance de l’engagement personnel et de l’authenticité en politique. Il affirme que, dans un monde où la politique est de plus en plus marquée par des calculs stratégiques et des discours formatés, il est vital pour les politiciens de conserver leur sincérité et leur capacité à se tenir fermes face aux pressions. Il se considère comme un défenseur de l’authenticité, une qualité qui, selon lui, est de plus en plus rare chez les figures politiques actuelles, souvent plus intéressées par leur image publique que par les véritables enjeux de société.

Dupont-Aignan plaide pour un retour à une forme de politique plus humaine, où les élus seraient davantage en phase avec leurs électeurs et moins soumis aux influences des puissances économiques ou médiatiques. Pour lui, l’authenticité est la clé pour renouer avec la confiance du peuple et retrouver le sens profond de l’engagement politique.

Un appel à la réflexion et à l’engagement

En conclusion, cet extrait d’interview met en avant une vision particulièrement critique de la société actuelle, dominée par la peur, la manipulation médiatique, et la stratégie du choc. Nicolas Dupont-Aignan appelle à une prise de conscience collective, incitant les individus à se libérer de cette peur paralysante et à reprendre le contrôle de leur pensée. Pour lui, le véritable défi de notre époque est de se libérer de l’infantilisation et de s’engager pleinement dans la réflexion et l’action politique, même si cela implique de bousculer les normes établies.

Cet entretien, qui bouscule certaines idées reçues, incite à une réflexion profonde sur la manière dont les médias, les politiciens et les institutions influencent la société et la pensée individuelle. Il pousse à un réveil des consciences dans un monde où l’on semble parfois pris dans un tourbillon de peur et de conformisme.

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La biodiversité : un levier de transformation pour le bien-être humain et l’environnement

biodiversité

Dans un monde où la protection de la biodiversité devient de plus en plus urgente, il est important de comprendre les enjeux sous-jacents à ce phénomène. Cette interview, menée par le média Green Finance, aborde les défis actuels et propose une réflexion sur la manière dont la biodiversité peut transformer nos vies, non seulement sur le plan écologique, mais aussi en termes de bien-être et de plaisir. Avec Philippe, un expert de la question, et d’autres intervenants, l’entretien explore des perspectives nouvelles, notamment la nécessité de repenser nos systèmes économiques et sociaux pour intégrer la biodiversité de manière plus naturelle et agréable.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire. Nous déclinons toute responsabilité sur la source et les propos de cet extrait.

Une transformation systémique pour préserver la biodiversité

L’un des points essentiels abordés dans l’interview concerne la nécessité de repenser les systèmes existants avant de se contenter de mettre en place des interdictions. Philippe insiste sur le fait que des interdictions, telles que celles des pesticides, sont essentielles mais insuffisantes si elles ne sont pas accompagnées d’une transformation plus large des pratiques agricoles et industrielles. L’idée est d’aller au-delà des mesures punitives, en changeant le système en amont pour que ces interdictions deviennent presque superflues. Cela suppose une transition profonde, qui permette à la fois de protéger la biodiversité et d’assurer un bien-être durable pour les générations futures.

Ce changement profond implique une redéfinition de nos pratiques économiques et environnementales. Plutôt que de se concentrer sur des solutions isolées, telles que des interdictions de produits nuisibles, il devient crucial de transformer nos systèmes de production et de consommation. Philippe et les autres intervenants partagent l’idée qu’un tel changement serait bénéfique pour la société dans son ensemble, en permettant une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, sans avoir recours à des interdictions strictes. Cette transformation pourrait se faire à travers l’adoption de nouvelles technologies, l’évolution des mentalités et la mise en place de pratiques plus durables.

Les bénéfices psychologiques et sociaux de la biodiversité

Un autre point clé de l’interview est l’importance de la biodiversité pour le bien-être humain. Philippe souligne que la préservation de la biodiversité ne se résume pas à un simple renoncement ou à une restriction des plaisirs humains, mais plutôt à un enrichissement de la qualité de vie. La biodiversité, en particulier les espaces verts et la végétation, a des effets psychologiques positifs sur les individus. Cela permet de réduire le stress, d’améliorer la concentration et d’augmenter le sentiment de bien-être. Même pour ceux qui vivent dans des zones urbaines très densément peuplées et qui peuvent avoir une relation distante avec la nature, se reconnecter à la biodiversité peut offrir de nombreux bienfaits psychologiques.

Il est prouvé que le simple fait de voir de la végétation, des arbres ou des espaces verts peut avoir un effet bénéfique sur l’humeur et la santé mentale des individus. Cela va au-delà du simple plaisir esthétique ; il s’agit d’un véritable effet thérapeutique. Philippe met en avant le fait que la biodiversité, loin d’être un concept abstrait, a des répercussions tangibles sur notre bien-être quotidien. L’idée est de permettre aux individus de s’engager activement dans la préservation de la nature, non pas comme un sacrifice, mais comme un moyen d’améliorer leur qualité de vie.

Une communication visuelle pour mieux comprendre les enjeux de la biodiversité

Tout au long de l’interview, l’importance de la communication visuelle pour la compréhension des enjeux liés à la biodiversité est mise en avant. Philippe exprime son enthousiasme pour les infographies et les représentations graphiques, soulignant qu’elles permettent de rendre les informations complexes plus accessibles. En utilisant des images et des graphiques, les experts peuvent mieux communiquer les enjeux environnementaux de manière compréhensible pour un large public. Cela permet de rendre les concepts plus concrets et de sensibiliser les gens à l’importance de la biodiversité.

L’accessibilité à l’information est un élément crucial pour la mobilisation des citoyens. En partageant des infographies et des visuels éducatifs, les médias peuvent jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’action collective en faveur de la biodiversité. Philippe évoque les différents supports de communication, comme les vidéos, les livres et les sites web, qui intègrent des images et des graphiques pour rendre les messages plus percutants. C’est un moyen puissant de toucher un public plus large et de créer une prise de conscience collective autour des enjeux de la biodiversité.

Un appel à l’action pour soutenir les initiatives en faveur de la biodiversité

À la fin de l’interview, Philippe lance un appel à l’action, en encourageant les auditeurs à soutenir financièrement les initiatives qui œuvrent pour la préservation de la biodiversité. Il souligne que, grâce à l’engagement des citoyens, il est possible de financer des projets qui auront un impact positif sur l’environnement. Les dons permettent de maintenir l’activité de médias comme Green Finance, qui jouent un rôle crucial dans la diffusion de messages importants et dans la création de contenus éducatifs. L’idée est d’inciter chacun à prendre part à ce mouvement, en soutenant les initiatives qui permettent de respirer et d’agir positivement pour l’avenir de la planète.

Philippe rappelle également que les actions individuelles et collectives sont indispensables pour faire progresser la cause de la biodiversité. En soutenant financièrement les projets et en s’engageant à titre personnel, chaque citoyen peut contribuer à la diffusion de pratiques plus durables. Cela implique non seulement des soutiens financiers, mais aussi un engagement à partager des informations, à participer à des événements de sensibilisation et à mettre en place des actions concrètes au niveau local. Ce soutien est crucial pour faire face aux défis environnementaux et garantir un avenir meilleur pour les générations à venir.

Une agriculture régénérative pour un futur durable

Dans le cadre de la préservation de la biodiversité, il devient essentiel de repenser nos méthodes agricoles. Philippe aborde ici l’idée de l’agriculture régénérative, qui vise à restaurer et à maintenir la santé des sols, tout en intégrant la biodiversité dans les pratiques agricoles. Cette approche ne se limite pas à l’agriculture biologique, mais elle inclut des techniques comme la rotation des cultures, l’agroforesterie, et la réduction de l’utilisation de produits chimiques. En faisant le choix de cette agriculture durable, nous pouvons non seulement préserver la biodiversité, mais aussi améliorer la qualité des sols et des eaux, réduire les émissions de gaz à effet de serre et garantir une production alimentaire résiliente face aux changements climatiques.

Le rôle clé des entreprises dans la préservation de la biodiversité

Au-delà des gouvernements et des citoyens, les entreprises ont un rôle primordial à jouer dans la préservation de la biodiversité. Philippe rappelle que les grandes entreprises doivent intégrer des pratiques respectueuses de l’environnement dans leurs modèles économiques. Cela passe par des choix de production, la réduction des déchets et de la pollution, ainsi que l’adoption de stratégies plus responsables en matière d’approvisionnement. Il est désormais crucial que le secteur privé devienne un acteur central de la transition écologique, en intégrant des critères de biodiversité dans leurs objectifs de développement durable et en collaborant avec les parties prenantes pour garantir un impact positif sur la planète.

L’impact du changement climatique sur la biodiversité

Une autre dimension importante du débat sur la biodiversité est l’interaction entre la biodiversité et le changement climatique. Philippe explique que ces deux crises sont étroitement liées et s’alimentent mutuellement. En effet, la perte de biodiversité contribue au réchauffement climatique, par exemple, en réduisant la capacité des écosystèmes à stocker le carbone. À l’inverse, les effets du changement climatique, tels que la montée des températures et l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes, exacerbent la perte de biodiversité. Il est donc impératif de traiter ces deux problématiques de manière conjointe, en mettant en place des stratégies intégrées pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et préserver les écosystèmes naturels.

L’éducation à la biodiversité : un levier fondamental pour la prise de conscience collective

Philippe met l’accent sur l’importance de l’éducation dans la sensibilisation à la biodiversité. Il souligne que, pour que les actions en faveur de l’environnement soient réellement efficaces, il est nécessaire de former les individus dès leur plus jeune âge à la compréhension des enjeux liés à la biodiversité. Cela passe par des programmes scolaires adaptés, des initiatives de sensibilisation locales, ainsi que par la diffusion de contenu éducatif à travers divers médias. Une population bien informée et sensibilisée sera plus à même de prendre des décisions éclairées, que ce soit en matière de consommation, d’investissement ou d’engagement personnel pour la nature.

Les défis des politiques publiques face à la crise de la biodiversité

L’une des grandes difficultés face à la crise de la biodiversité réside dans les politiques publiques qui peinent parfois à s’adapter à l’urgence écologique. Philippe évoque la lenteur des processus décisionnels et la faiblesse de certaines réglementations, comme le moratoire annoncé par Ursula von der Leyen concernant la déforestation. Il est crucial de repenser les politiques publiques pour qu’elles soient plus audacieuses et qu’elles prennent en compte les enjeux de la biodiversité de manière transversale. Cela implique une meilleure coordination entre les acteurs gouvernementaux, les entreprises et la société civile, ainsi qu’une réforme des politiques agricoles et forestières pour garantir des résultats concrets et rapides en faveur de la biodiversité.

Les avantages économiques de la préservation de la biodiversité

Contrairement à ce que certains pourraient penser, investir dans la biodiversité et sa préservation ne représente pas une contrainte économique, mais bien une opportunité. Philippe rappelle que la biodiversité fournit des services écosystémiques essentiels à l’économie mondiale, comme la pollinisation, la régulation du climat, la purification de l’eau, et bien d’autres. En préservant ces services naturels, nous assurons la résilience des systèmes économiques et des infrastructures humaines face aux crises environnementales. De plus, les secteurs liés à la biodiversité, comme le tourisme durable, l’agriculture biologique et les énergies renouvelables, sont en pleine expansion et offrent de nombreuses perspectives économiques positives pour l’avenir.

Un avenir prometteur grâce à la biodiversité


L’interview met en lumière la nécessité d’une transformation profonde de nos systèmes économiques et sociaux pour intégrer la biodiversité de manière naturelle et bénéfique pour l’ensemble de la société. En repensant nos pratiques et en favorisant une approche plus visuelle et accessible des enjeux, nous pouvons non seulement protéger notre planète, mais aussi améliorer notre bien-être au quotidien. La biodiversité n’est pas un fardeau, mais une source de plaisir, de partage et de bonheur pour tous. En soutenant ces initiatives, nous pouvons réellement changer les choses pour un avenir plus durable.

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CNP Assurances devient leader français du classement ESG Sustainalytics

Une reconnaissance internationale pour l’engagement ESG

Le 8 avril 2025, CNP Assurances a été désignée premier assureur français et 7e au niveau mondial dans le classement ESG de Sustainalytics, référence internationale en matière d’analyse extra-financière. La note de l’entreprise passe de 15,59 à 12,29, soulignant une progression significative dans ses pratiques Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG).

Les points forts salués par l’agence de notation

Plusieurs axes d’amélioration ont été distingués par Sustainalytics :

  • Un nouveau code de conduite baptisé C@pEthic, renforçant l’éthique des affaires
  • Des engagements concrets pour favoriser la diversité au sein du groupe
  • Une transparence accrue sur les performances ESG grâce à des standards de reporting élevés
  • Le développement de produits accessibles, notamment à destination des populations vulnérables
  • Une politique environnementale ambitieuse accompagnée d’actions mesurables

Ces avancées traduisent une stratégie globale cohérente, intégrée dans tous les métiers du groupe.

Une ambition affirmée de performance durable

Pour Thomas Béhar, directeur général adjoint et directeur financier et extra-financier du groupe, cette distinction « récompense l’engagement collectif des collaborateurs » et confirme que la durabilité est au cœur du modèle de CNP Assurances. L’assureur vise désormais à figurer parmi les 5 à 10 % des entreprises du secteur les mieux notées en ESG, selon un panel croisé de trois agences (MSCI, S&P Global CSA et Sustainalytics).

Un acteur majeur de l’assurance responsable

Filiale de La Banque Postale, CNP Assurances est un poids lourd du secteur avec :

  • 1 582 M€ de résultat net en 2024
  • Plus de 36 millions de personnes couvertes en prévoyance et protection
  • Une présence dans 19 pays, dont une forte implantation au Brésil
  • Plus de 400 milliards d’euros d’actifs gérés en tant qu’investisseur responsable

Le groupe affirme sa volonté de protéger tous les parcours de vie, en combinant inclusion, durabilité et performance économique.

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Transition énergétique : un défi systémique et collectif

Transition énergétique

La transition énergétique, un défi à la fois urgent et complexe, soulève de nombreuses questions concernant la manière dont nos sociétés doivent repenser leur consommation d’énergie. L’invité de cet extrait, Mathieu Vosanneau, expert dans le domaine de la transition énergétique, aborde les obstacles techniques, sociaux et politiques que l’humanité doit surmonter pour réduire son empreinte carbone. À travers ses propos, il met en lumière les limites des solutions technologiques isolées et l’importance d’un changement systémique. Dans cet entretien, Vosanneau invite à une prise de conscience collective sur l’urgence d’une transition énergétique véritablement durable.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire, et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Mathieu Vosanneau : une analyse critique des solutions énergétiques actuelles

Mathieu Vosanneau, expert en transition énergétique, met en avant la nécessité de repenser nos choix énergétiques à un niveau systémique et global. Selon lui, la crise environnementale actuelle ne pourra pas être résolue uniquement par des solutions techniques telles que les énergies renouvelables ou les technologies décarbonées. En effet, ces solutions ne suffisent pas à elles seules à renverser la tendance vers la sobriété énergétique. Il appelle à une transformation de nos modes de consommation et à un changement profond de nos habitudes à la fois sociales, économiques et politiques.

Les limites des solutions techniques et des politiques énergétiques

Les solutions telles que l’électrification des transports et l’usage des énergies renouvelables (solaire, éolien) ne constituent pas des solutions miracles, selon Mathieu Vosanneau. Bien que ces technologies soient un pas dans la bonne direction, elles présentent des limitations majeures qui rendent leur mise en œuvre complexe.

L’un des principaux défis réside dans la capacité à produire suffisamment d’électricité décarbonée pour alimenter des véhicules électriques à grande échelle. Bien que la France dispose d’une infrastructure énergétique relativement décarbonée grâce à son mix énergétique, largement dominé par le nucléaire et l’hydraulique, la production de batteries pour ces véhicules nécessite des ressources rares, ce qui soulève des problèmes d’approvisionnement et de durabilité.

En outre, l’intervenant pointe que les objectifs de réduction de la consommation énergétique dans les bâtiments ne sont pas atteints. La rénovation thermique, bien qu’une priorité politique, reste un chantier difficile à concrétiser. La complexité et le coût des travaux nécessaires pour rendre les bâtiments plus économes en énergie constituent un frein majeur. Cela montre que des solutions globales, à la fois techniques et pratiques, sont nécessaires pour s’attaquer aux véritables racines du problème.

Le rôle des comportements individuels et collectifs dans la transition

Mathieu Vosanneau insiste également sur la nécessité d’adopter une approche plus systémique pour réduire notre empreinte carbone. Selon lui, les comportements individuels jouent un rôle clé dans cette transition, mais ils ne suffisent pas à eux seuls. Des changements de société plus profonds sont nécessaires, notamment à travers l’adoption de modes de transport plus durables.

L’utilisation accrue des transports en commun, du vélo, du covoiturage ou encore le recours au train, lorsque cela est possible, constituent des solutions simples mais efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, cette transformation nécessite un consensus social et un investissement massif dans les infrastructures de transport, qui, à ce jour, sont largement sous-développées, notamment en périphérie des grandes villes.

Les débats sur l’aménagement des pistes cyclables ou le développement du réseau de transports en commun dans certaines régions, comme à Paris, illustrent bien cette tension entre le besoin de moderniser les infrastructures et les résistances politiques et sociales. En outre, la crise des Gilets Jaunes, née de l’augmentation de la taxe carbone, a montré les limites des politiques simplistes en matière de fiscalité écologique. Ce mouvement a mis en évidence l’injustice perçue par les populations vivant en périphérie urbaine, qui sont contraintes d’utiliser leur voiture, faute d’alternatives de transport abordables.

Un appel à l’action politique et une prise de conscience collective

Selon Mathieu Vosanneau, il est urgent d’adopter une vision plus cohérente et audacieuse de la transition énergétique, qui tienne compte à la fois des enjeux techniques et sociaux. Il évoque une “crise d’adolescence” de nos sociétés, qui se trouvent aujourd’hui à un tournant : l’époque de l’abondance matérielle, rendue possible par la consommation effrénée de ressources énergétiques, touche à sa fin.

Dans cette perspective, il plaide pour une conversation démocratique adulte et éclairée sur les choix énergétiques et environnementaux que nous devons faire. Ce n’est pas seulement une question de technologies, mais aussi de valeurs collectives et d’audace politique. La transition énergétique ne pourra se faire que si elle est accompagnée de réformes profondes dans les modes de vie et de consommation.

Mathieu Vosanneau souligne qu’il est possible de réduire considérablement son empreinte carbone à un niveau individuel, en changeant des habitudes simples, comme la manière dont on se chauffe, se nourrit ou se déplace. Il met également en avant l’importance d’agir au niveau politique pour impulser les réformes nécessaires, qu’il s’agisse de l’aménagement du territoire ou de la réforme des systèmes énergétiques. Il invite chacun à ne pas se résigner face à la complexité du problème, mais à s’engager activement dans cette transition, qu’elle soit à l’échelle individuelle ou collective.

L’évolution de la société face à l’abondance énergétique

Mathieu Vosanneau évoque également l’évolution de notre société, en particulier les générations modernes qui bénéficient d’une abondance énergétique exceptionnelle. Selon lui, la génération des baby-boomers et les générations suivantes ont vécu une époque où l’accès à la richesse matérielle et énergétique semblait sans fin. Cependant, cette abondance a été possible grâce à une utilisation excessive de ressources énergétiques qui ont des conséquences environnementales dramatiques. Ce paradoxe, entre prospérité matérielle et épuisement des ressources, est au cœur du défi de la transition énergétique.

“Nos sociétés modernes sont confrontées à un dilemme : continuer sur la voie de l’abondance énergétique ou faire face à la réalité de l’épuisement des ressources”, indique Vosanneau.

Le numérique : un impact croissant sur la transition énergétique

L’un des points clés soulevés par Mathieu Vosanneau concerne l’impact croissant du numérique sur l’environnement. Contrairement à une idée reçue selon laquelle le secteur numérique serait relativement “propre”, il devient rapidement évident que l’industrie numérique est désormais l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre. Selon lui, les émissions liées au numérique dépassent déjà celles du secteur aérien et continueront à croître dans les années à venir. La consommation d’énergie par les centres de données, la fabrication de matériels électroniques et la transmission de données sont des aspects de cette industrie qui doivent absolument être pris en compte dans les stratégies de transition énergétique.

“Le secteur numérique, loin d’être neutre en termes d’empreinte carbone, est désormais l’une des plus grandes sources d’émissions de gaz à effet de serre”, affirme Vosanneau.

L’innovation frugale comme réponse systémique à la transition énergétique

Mathieu Vosanneau fait également appel à l’idée de “l’innovation frugale”, qui consiste à développer des technologies moins gourmandes en ressources tout en répondant aux besoins essentiels de la société. Selon lui, pour réussir la transition énergétique, il est crucial de promouvoir des innovations qui permettent d’atteindre les mêmes résultats qu’aujourd’hui, mais avec un impact environnemental réduit. Cela inclut des technologies comme les véhicules électriques ou l’utilisation plus efficace des énergies renouvelables, mais cela passe aussi par des changements dans nos modes de production et de consommation, où chaque individu doit adopter une approche plus économe en ressources.

“L’innovation frugale est la clé pour concilier développement technologique et respect de l’environnement”, conclut Vosanneau.

La nécessité de repenser les modèles économiques pour la transition énergétique

Un autre aspect important soulevé par Mathieu Vosanneau est la question des modèles économiques actuels. L’économie de croissance infinie, basée sur l’augmentation continue de la production et de la consommation, doit être remise en question dans le cadre de la transition énergétique. Il plaide pour une économie de la durabilité, où la priorité serait donnée à la satisfaction des besoins fondamentaux et à la réduction de l’impact environnemental. Ce changement économique nécessiterait une révision en profondeur des politiques publiques, des investissements dans les infrastructures vertes et une réévaluation des priorités à la fois politiques et économiques.

La transition énergétique : un défi systémique et global

La transition énergétique est un défi systémique et global, nécessitant des changements à tous les niveaux : individuel, politique, économique et social. Si des solutions techniques existent, elles ne suffiront pas à elles seules. Comme l’indique Mathieu Vosanneau, il faut repenser notre manière de consommer l’énergie et investir dans des infrastructures durables. Ce chemin vers un avenir plus respectueux de l’environnement commence par une prise de conscience collective et des actions concrètes à tous les niveaux.

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Mobilité électrique : une transition contrastée selon les pays

Mobilité électrique

BearingPoint publie son Baromètre international sur la mobilité électrique. L’étude menée avec YouGov en janvier 2025 révèle de fortes disparités entre l’Allemagne, la Chine, les États-Unis et la France. Si la transition mondiale est en marche, les comportements d’achat, les préférences de marque et les freins restent très différents selon les pays.

L’Allemagne : une hésitation persistante malgré le potentiel

Avec 13,5 % de véhicules électriques (VE) immatriculés en 2024, l’Allemagne dépasse les États-Unis, mais reste en retrait en matière d’intention d’achat. Seuls 21 % des Allemands envisagent un VE pour leur prochain véhicule, contre 73 % en Chine. Le ralentissement s’explique par la fin des subventions et un manque de modèles abordables.

Pourtant, les experts de BearingPoint restent optimistes. Le marché allemand pourrait redécoller grâce à une baisse des prix, au retour des aides publiques et à un cadre européen plus structurant.

Chine : le leader incontesté de la mobilité électrique

La Chine domine tous les indicateurs : deux tiers des répondants ont déjà conduit un VE et près des trois quarts souhaitent en acheter un. Le pays bénéficie d’une offre abondante, de prix compétitifs, et d’un réseau de recharge dense.

L’innovation joue aussi un rôle-clé. Les consommateurs chinois s’intéressent aux nouvelles technologies, à l’autonomie et à l’évolutivité logicielle. La mobilité électrique est perçue comme un levier de progrès technologique, à l’image du cycle rapide des smartphones.

États-Unis et France : entre prudence et ouverture

Les États-Unis enregistrent une progression lente mais constante. En 2024, seulement 7,6 % des véhicules neufs étaient électriques. Toutefois, l’intention d’achat est plus élevée qu’en Allemagne. La France se positionne entre ces deux marchés, avec des intentions d’achat modérées mais stables.

Les deux pays partagent des freins communs : le prix d’achat élevé, le manque de bornes de recharge et une certaine méfiance technologique.

Les marques nationales en première ligne

Sur chaque marché, les constructeurs nationaux dominent les intentions d’achat. En Chine, BYD séduit près de 50 % des consommateurs. En Allemagne, Volkswagen et ses marques (Audi, Porsche) arrivent en tête. Aux États-Unis, Tesla reste la référence, tandis qu’en France, les marques locales comme Renault, Peugeot et Citroën conservent une forte popularité.

Cette préférence s’appuie sur la confiance envers les constructeurs nationaux. Mais la donne pourrait changer : Tesla progresse en Chine, et les marques chinoises s’implantent peu à peu en Europe.

Ce qui freine l’achat de véhicules électriques

Le principal obstacle reste le coût. En Chine, seuls 12 % des consommateurs le citent comme frein, contre un tiers en France, Allemagne et États-Unis. Cela s’explique par la disponibilité de modèles abordables sur le marché chinois.

L’autonomie et les infrastructures de recharge posent également problème, en particulier en Europe et en Amérique du Nord. En Chine, les inquiétudes portent davantage sur la vitesse d’évolution technologique et la dépréciation rapide des véhicules.

Pourquoi les consommateurs choisissent l’électrique

Malgré les freins, les motivations sont globalement similaires : réduction des coûts d’entretien, impact environnemental moindre et confort de conduite. Les Allemands mettent en avant les critères écologiques, tandis que les Chinois valorisent davantage l’innovation, la performance et la connectivité.

Une transformation mondiale aux rythmes différents

Pour Manuel Schuler, expert automobile chez BearingPoint, la transition est inévitable, mais elle prendra des formes variées selon les pays. Il souligne trois leviers déterminants :

  • Des infrastructures de recharge fiables et accessibles
  • Une baisse des prix des modèles électriques
  • Des avancées technologiques sur les batteries

Malgré le contexte géopolitique tendu, le passage à la mobilité électrique semble irréversible. Mais chaque marché suit une trajectoire qui lui est propre, influencée par la réglementation, la culture automobile et les priorités économiques.

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RSE : les entreprises engagées volontairement affichent de meilleures performances

engagé rse

Le 10 avril 2024, EcoVadis, en collaboration avec le Pacte mondial des Nations Unies – Réseau France, a publié une étude inédite sur la performance RSE des entreprises françaises. L’analyse porte sur plus de 4 300 entreprises évaluées en 2023. Parmi elles, 30 % sont engagées volontairement dans le Pacte mondial, intégrant ses dix grands principes et plusieurs Objectifs de développement durable (ODD) à leur stratégie.

Les résultats sont sans appel : l’engagement volontaire améliore significativement la performance RSE, en particulier dans un contexte marqué par les incertitudes économiques et géopolitiques.

Des écarts de performance significatifs

Les entreprises participantes au Pacte mondial obtiennent en moyenne un score RSE supérieur de 12 points à celles qui ne le sont pas : 67 contre 55,1. Plus encore, 64 % d’entre elles atteignent un niveau “avancé” ou “excellent”, contre seulement 17 % des autres entreprises françaises.

Les domaines de l’éthique et des achats responsables bénéficient particulièrement d’un cadre structurant, avec des pratiques plus solides et mieux suivies.

Un effet bénéfique à toutes les échelles

L’étude montre que l’effet positif de l’engagement volontaire est visible quelle que soit la taille de l’entreprise :

  • PME (25 à 99 salariés) : +13 points
  • ETI (100 à 999 salariés) : +11 points
  • Grandes entreprises (1 000 salariés et plus) : +14 points

Les petites structures engagées démontrent qu’il est possible d’obtenir des résultats concrets en RSE, même avec des moyens limités.

Les PME engagées : un modèle à suivre

Les PME françaises participantes au Pacte mondial affichent une performance RSE moyenne de 68,4, contre 52,2 pour les autres. Près de 68 % d’entre elles atteignent un niveau “avancé” ou plus, contre seulement 18 % des PME non engagées.

L’environnement est le domaine où les progrès sont les plus marqués, avec une hausse de +5,6 points en cinq ans.

Des pratiques concrètes et mesurables

L’étude révèle que les entreprises engagées adoptent des pratiques plus structurées :

  • Énergie et CO2 : 75 % des PME engagées agissent sur leur consommation énergétique, contre 49 % des autres.
  • Conditions de travail : 71 % mènent des enquêtes de satisfaction, contre 44 %.
  • Éthique : 65 % disposent d’un système d’alerte contre la corruption, contre 31 %.
  • Achats responsables : 72 % imposent un code de conduite à leurs fournisseurs, contre 39 %.

Ces chiffres montrent que l’engagement ne se limite pas à la communication : il se traduit par des actions tangibles.

Une stratégie durable, pas une simple formalité

Pour Sylvain Guyoton, Chief Rating Officer chez EcoVadis, cette étude confirme que l’engagement volontaire n’est pas symbolique : « Il a un effet réel sur toutes les dimensions observées, des politiques internes jusqu’aux résultats obtenus. »

Nils Pedersen, délégué général du Pacte mondial – Réseau France, souligne quant à lui que cet engagement ouvre de nouvelles perspectives économiques : il stimule l’innovation, renforce la crédibilité des entreprises et facilite l’accès aux financements et aux marchés internationaux.

Retour d’expérience : le cas du Groupe SEB

Lors d’un webinaire de présentation de l’étude, le Groupe SEB a partagé son expérience. Évalué par EcoVadis depuis 2016 et membre du Pacte mondial depuis 2003, le groupe voit dans la RSE un levier stratégique de long terme.

Avec ses 40 marques iconiques et plus de 400 millions de produits vendus par an dans 150 pays, le Groupe SEB intègre la performance RSE dans toutes ses décisions. Pour Juliette Sicot-Crevet, directrice du développement durable, le score EcoVadis est devenu un argument de poids dans les relations commerciales, notamment avec les distributeurs.

Une opportunité pour les entreprises françaises

L’étude rappelle que la RSE ne doit pas être vue comme une contrainte, mais comme un levier de compétitivité durable. Les entreprises qui s’engagent volontairement améliorent non seulement leurs pratiques internes, mais renforcent aussi leur image, leur attractivité et leur résilience face aux défis futurs.

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