Europe, défense et souveraineté : un constat alarmant

Europe

Alors que le monde traverse des tensions géopolitiques majeures, l’Europe se retrouve confrontée à une série de défis qui remettent en question son unité, sa puissance et sa capacité à défendre ses intérêts stratégiques. Entre les enjeux de souveraineté, la dépendance aux États-Unis dans le domaine militaire et industriel, ainsi que les divisions internes profondes, l’Union européenne peine à trouver une voix commune et une cohérence dans sa politique extérieure. Ce constat met en lumière les failles d’une construction européenne souvent vantée, mais qui, dans les faits, semble démunie face aux réalités du pouvoir et des rapports de force internationaux.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire, et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Une Europe sans cohérence stratégique ni autonomie réelle

L’un des constats majeurs qui se dégage est le manque criant d’autonomie stratégique de l’Europe. Malgré des déclarations publiques en faveur d’une « Europe-puissance », cette ambition reste largement théorique. La réalité montre une dépendance écrasante à l’égard des États-Unis, tant dans la sphère militaire qu’industrielle. Par exemple, la majorité des armements fournis à l’Ukraine proviennent des stocks américains, soulignant une absence d’indépendance réelle dans la capacité de défense européenne. Par ailleurs, certains pays européens continuent d’investir massivement dans des équipements américains, comme l’achat des avions F-35 par l’Allemagne ou le Danemark, ce qui fragilise davantage la souveraineté stratégique du continent.

Cette situation est aggravée par une fragmentation politique interne. L’absence d’un consensus clair sur les grands dossiers internationaux, notamment le conflit russo-ukrainien ou les tensions au Proche-Orient, empêche l’Europe d’adopter une politique extérieure unifiée et crédible. L’Union européenne est régulièrement incapable de publier des positions communes, reflétant des divergences profondes entre États membres, comme en témoignent les oppositions entre pays tels que la Hongrie, la France ou le Royaume-Uni. Cette incohérence affaiblit la posture européenne sur la scène internationale, rendant toute stratégie collective difficile à mettre en œuvre.

En outre, la gouvernance européenne souffre d’une certaine inefficacité et d’un manque de leadership clair. Les institutions censées porter la politique étrangère commune, telles que la haute représentante pour les affaires étrangères, apparaissent impuissantes face aux enjeux, accentuant le sentiment d’une Europe incapable de s’imposer face aux grandes puissances mondiales.

La souveraineté nationale face à la construction de l’Europe

Le débat autour de la souveraineté européenne pose également la question de la place de chaque État membre dans cette construction. L’idée d’une Europe confédérale gagne en pertinence, proposant un modèle où chaque pays conserve une autonomie pleine et entière dans ses domaines stratégiques, tout en participant à une coopération économique et politique commune. Cette approche permettrait de concilier la force du collectif et la protection des intérêts nationaux, évitant ainsi une dilution des prérogatives fondamentales.

La France, en particulier, est confrontée à une érosion progressive de son indépendance industrielle et militaire. La cession de secteurs clés à des entreprises étrangères, notamment américaines, menace la capacité nationale à agir librement dans le domaine de la défense. Cette dépendance économique et technologique est perçue comme un affaiblissement de l’originalité et de la souveraineté françaises, qui ont historiquement constitué un pilier de sa puissance sur la scène internationale.

Sur le plan politique, cette perte d’autonomie est également visible dans la gestion des hauts postes européens, où le copinage semble parfois primer sur les compétences, alimentant une crise de confiance dans les institutions. Ce phénomène contribue à une désaffection générale envers le projet européen, perçu par certains comme éloigné des réalités et préoccupations des citoyens.

Médias, information et influence : une démocratie en danger

L’information, pilier essentiel de toute démocratie, est également mise à rude épreuve. Le contrôle de nombreux médias par une poignée de milliardaires aux intérêts partisans compromet l’objectivité et la diversité des points de vue. Ce monopole médiatique engendre une propagande qui réduit la complexité des enjeux internationaux à des récits simplifiés, souvent biaisés, et marginalise les voix dissidentes ou critiques.

Cette homogénéisation de l’information nourrit une vision déformée de la réalité, où le droit international est appliqué de manière sélective selon les intérêts géopolitiques. Par exemple, le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien reflète ces biais, où les critiques du gouvernement israélien sont parfois assimilées à de l’antisémitisme, ce qui entrave un débat équilibré et transparent.

En France, la déontologie journalistique semble battue en brèche, certains professionnels exprimant leur mal-être face à une industrie où la rentabilité et les pressions extérieures priment souvent sur la quête d’une information rigoureuse et indépendante. Ce phénomène affaiblit la capacité des citoyens à s’informer correctement et à exercer pleinement leur rôle démocratique.

Enjeux politiques français et perspectives d’avenir

La scène politique française est marquée par une crise de légitimité et d’efficacité, exacerbée par un système institutionnel où le pouvoir présidentiel est très centralisé. La succession de dirigeants jugés insuffisants a contribué à un sentiment de décrochage entre les attentes populaires et la réalité politique. Dans ce contexte, l’élection présidentielle à venir est perçue comme une échéance cruciale, une « élection de la dernière chance » pour redonner à la France son rôle et sa stature, tant sur la scène intérieure qu’internationale.

Le débat politique est également marqué par des tensions internes au sein même de la majorité actuelle, où la rupture avec le président en exercice est de plus en plus visible. Cette dynamique témoigne d’une recherche d’alternatives plus crédibles et d’un renouvellement des idées pour sortir de l’impasse.

Enfin, au-delà de la France, la construction européenne dans son ensemble est confrontée à la nécessité de repenser ses bases, en conciliant ambitions communes et respect des souverainetés nationales, afin de répondre efficacement aux défis géopolitiques du XXIe siècle.

Une politique pragmatique et ambitieuse

L’Europe se trouve à un carrefour déterminant de son histoire. Entre ambitions affichées et réalités complexes, la nécessité d’une profonde réforme politique, stratégique et médiatique s’impose. Pour espérer peser face aux grandes puissances mondiales et défendre ses intérêts, le continent doit retrouver une cohérence collective, renouer avec la souveraineté nationale dans les domaines essentiels, et garantir une information pluraliste et indépendante. Le temps des discours sans action doit céder la place à une politique pragmatique et ambitieuse, condition sine qua non pour un avenir stable et puissant.

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Iliad accélère sa transition énergétique

Iliad

Le Groupe iliad, acteur majeur des télécommunications en Europe, franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique. En signant quatre nouveaux contrats d’achat direct d’électricité verte (Power Purchase Agreements – PPA) en France, en Italie et en Pologne, le Groupe confirme sa volonté d’allier innovation technologique et responsabilité environnementale. Ces accords s’inscrivent dans une stratégie à long terme visant à sécuriser des sources d’énergie bas carbone à prix stables, tout en réduisant significativement l’empreinte carbone de ses activités. Retour sur une initiative ambitieuse à l’échelle continentale.

Des contrats pour sécuriser un mix énergétique durable

Face à l’instabilité des marchés de l’énergie, les PPA représentent un outil stratégique essentiel pour garantir un approvisionnement fiable, économique et durable. Avec ces quatre nouveaux projets, iliad augmente sa capacité installée de 60 MW, soit une production annuelle estimée à 81,8 GWh. Ces volumes permettront d’éviter l’émission de plus de 220 000 tonnes de CO₂ sur la durée des contrats, qui s’étendent entre 10 et 15 ans.

Ces PPA offrent au Groupe une visibilité à long terme sur ses coûts énergétiques, tout en soutenant la création de nouvelles installations de production d’électricité renouvelable dans les pays où il est implanté.

Une dynamique renforcée en France : du solaire à l’éolien

Un premier PPA éolien dans l’Hexagone

À Rochefort-sur-la-Côte, en Haute-Marne, le Groupe iliad inaugure son tout premier contrat éolien en partenariat avec H2air. À compter de janvier 2026, quatre éoliennes du parc des Limodores fourniront 19 GWh d’électricité par an, couvrant les besoins de 3 500 foyers. Ce projet, qui s’étendra sur 15 ans, évitera l’émission de 13 900 tonnes de CO₂.

Au-delà de l’enjeu environnemental, le parc s’inscrit dans une démarche de valorisation du territoire local, avec une forte implication des élus et entreprises de la région Grand Est, ainsi que des actions concrètes de préservation de la biodiversité.

Une troisième centrale solaire avec Arkolia

En Gironde, près de Bordeaux, un nouveau parc photovoltaïque développé par Arkolia viendra compléter le portefeuille français d’iliad. Ce projet, prévu pour 2027, alimentera près de 4 600 foyers avec une production annuelle de 22,8 GWh. Construit sur une zone artificialisée sans impact sur les terres agricoles, ce parc permettra d’éviter 13 500 tonnes de CO₂ en 15 ans.

Arkolia souligne la complémentarité de ce projet avec les objectifs du Groupe : fournir une énergie locale, renouvelable et compétitive, tout en soutenant l’économie régionale grâce à l’emploi local.

Cap à l’Est : l’expansion verte en Pologne

En Pologne, pays au mix énergétique encore fortement carboné, iliad poursuit son offensive écologique. L’opérateur Play, filiale du groupe, a conclu un contrat avec R.Power pour l’achat d’électricité produite par une ferme solaire située à Kaczory, dans la région de la Grande-Pologne.

Dès 2026 et pour une durée de 12 ans, cette installation de 18 MW produira 20 GWh d’électricité renouvelable par an, représentant 144 000 tonnes de CO₂ évitées sur la période. Ce partenariat permet à iliad de porter sa capacité annuelle totale en Pologne à près de 55 GWh, une avancée majeure dans son objectif de couvrir 50 % de ses besoins en électricité par des sources renouvelables d’ici 2035.

L’Italie intensifie sa production solaire

En Italie, c’est à Gionco, dans la région du Latium, qu’un nouveau partenariat avec METLEN Energy & Metals entre en vigueur. Le contrat de 10 ans signé par iliad Italia concerne une centrale solaire de 15,2 MW qui générera chaque année 20 GWh, équivalant à la consommation de 7 400 foyers.

Avec ce projet, iliad atteint 68 GWh de production annuelle d’électricité verte en Italie, renforçant ainsi sa contribution à la décarbonation du pays. Le contrat illustre également la montée en puissance de coopérations industrielles pour accélérer la transition énergétique nationale.

Une vision européenne cohérente et responsable

Au total, le Groupe iliad a désormais signé 8 PPA dans ses trois principaux pays d’implantation. Ces accords représentent une capacité installée cumulée de 166,2 MW, générant 219 GWh par an – soit la consommation domestique annuelle d’une ville comme Roubaix, Bari ou Słupsk.

Ces projets labellisés EKOenergy respectent des standards environnementaux rigoureux, garantissant une production durable avec un faible impact sur les écosystèmes. Ils traduisent aussi une volonté de développement harmonieux avec les communautés locales, plaçant la responsabilité sociétale au cœur des opérations du Groupe.

Une ambition alignée avec les enjeux climatiques européens

Avec ces initiatives, le Groupe iliad démontre que le secteur des télécommunications peut jouer un rôle moteur dans la transition écologique. Sa stratégie énergétique repose sur trois piliers : sécuriser l’approvisionnement, réduire l’empreinte carbone, et soutenir l’économie locale à travers des investissements durables.

À horizon 2027, 15 % de la consommation directe d’électricité du Groupe sera couverte par ses PPA. L’objectif est de poursuivre cette dynamique pour atteindre, d’ici 2035, un mix composé à 50 % d’énergies renouvelables dans ses marchés les plus émetteurs.

Un modèle pour l’industrie numérique

Le Groupe iliad trace la voie d’un modèle énergétique innovant, résolument tourné vers un avenir durable. En alliant croissance technologique et responsabilité environnementale, il prouve qu’il est possible de concilier performance industrielle et engagement écologique. Ces nouveaux projets constituent une nouvelle preuve de son leadership en matière de transition énergétique au sein du secteur numérique européen.

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Un partenariat ambitieux pour l’avenir du Kenya

Kenya

Kenya : dans un contexte où l’entrepreneuriat joue un rôle central dans la croissance économique africaine, EIB Global, la branche de développement de la Banque européenne d’investissement, et Family Bank, l’une des principales institutions financières du Kenya, ont signé un accord de financement historique. À hauteur de 100 millions d’euros (environ 14,7 milliards de shillings kényans), ce partenariat vise à renforcer l’accès au crédit pour les femmes entrepreneures et les jeunes chefs d’entreprise.

S’inscrivant dans la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, cette initiative entend catalyser des transformations profondes dans les secteurs clés de l’économie kényane — du commerce à l’agriculture, en passant par l’industrie, les services et le climat. Mais au-delà des chiffres, c’est un signal fort envoyé en faveur de l’inclusion économique, de l’autonomisation et du développement durable.

Une enveloppe financière centrée sur l’inclusion et l’impact

Au cœur de ce partenariat, une ligne de crédit de 50 millions d’euros accordée par EIB Global à Family Bank, qui s’engage à la doubler avec ses propres ressources. L’objectif est clair : soutenir les PME et entreprises de taille intermédiaire (Mid-Caps) dans des secteurs essentiels de l’économie kenyane. Ce financement vise à répondre aux besoins en capital d’exploitation et en investissements de structures souvent freinées par des barrières d’accès au crédit.

Ce qui distingue ce programme, c’est sa dimension inclusive : au moins 50 % des fonds seront dédiés à des entreprises dirigées ou fondées par des femmes, et au moins 30 % bénéficieront à des entrepreneurs de moins de 35 ans. Cette orientation cible des catégories historiquement sous-financées, et répond à une volonté de corriger les déséquilibres structurels dans le paysage économique.

Un soutien global au-delà du financement

L’accord ne se limite pas à un apport de liquidités. EIB Global prévoit également un accompagnement technique à destination de Family Bank pour renforcer son approche en matière de genre et enrichir son offre de produits financiers adaptés. L’objectif est de permettre à la banque kényane de structurer une stratégie genrée ambitieuse, alignée notamment sur les principes du programme 2X Challenge, une initiative internationale en faveur de l’investissement dans les femmes.

Ce soutien technique permettra à Family Bank de proposer des services financiers plus inclusifs, mais aussi d’offrir aux entrepreneures un accès élargi à la formation, au mentorat, et au réseautage. Comme le souligne Nancy Njau, Directrice Générale de Family Bank, « les femmes chefs d’entreprise ont besoin de bien plus que d’un crédit pour réussir. Elles ont besoin d’un écosystème qui les soutient ».

Une contribution concrète à la stratégie Global Gateway de l’UE

Ce partenariat s’intègre pleinement dans la stratégie Global Gateway, feuille de route de l’Union européenne pour mobiliser jusqu’à 300 milliards d’euros en investissements durables dans les pays partenaires d’ici 2027. En Afrique, 150 milliards d’euros sont alloués pour accélérer la transition numérique et verte, favoriser l’inclusion et améliorer l’accès à l’éducation, à la santé et à des infrastructures de qualité.

Avec cette initiative au Kenya, EIB Global affirme son rôle de pilier de la coopération internationale dans le cadre de Global Gateway, notamment à travers le programme Investing in Young Businesses in Africa (IYBA) qu’elle préside. L’ambition est double : créer des emplois durables et stimuler l’innovation locale, tout en réduisant les écarts d’investissements qui freinent trop souvent le développement du continent.

Family Bank : un acteur engagé pour le développement économique du Kenya

Fondée sur une vision inclusive du service bancaire, Family Bank est aujourd’hui un acteur clé dans l’accompagnement des PME au Kenya. Avec 95 agences dans 32 comtés, plus de 1,2 million de clients et une forte implantation territoriale, la banque s’impose comme un levier de transformation économique. Son engagement auprès des petites entreprises, qui représentent plus de 80 % de sa clientèle, illustre son rôle structurant dans le tissu entrepreneurial local.

Family Bank s’est également distinguée par ses innovations technologiques et ses initiatives en faveur de l’égalité. Elle a notamment été la première banque africaine à lancer le service mVisa, et a été primée à de nombreuses reprises pour sa performance, sa réactivité clientèle et son impact social. L’accord signé avec EIB Global s’inscrit dans sa stratégie 2025–2029, qui vise à renforcer le financement des PME et à affiner son approche par filières économiques.

Un partenariat au service d’un développement durable et équitable

Pour EIB Global comme pour Family Bank, cet accord dépasse le simple champ économique. Il s’agit d’un engagement politique et social, fondé sur la conviction que l’inclusion des femmes et des jeunes est essentielle au développement durable. En injectant des ressources financières ciblées et en structurant un accompagnement sur mesure, ce partenariat veut démontrer que l’autonomisation économique peut être un moteur de transformation sociétale.

Comme le souligne Thomas Ostros, vice-président de la BEI :

« Investir dans les femmes et les jeunes entrepreneurs n’est pas seulement juste, c’est également intelligent. Cela ouvre la voie à une prospérité durable pour le Kenya tout entier. »

En conclusion : un modèle de coopération pour l’avenir

L’initiative conjointe de EIB Global et Family Bank illustre ce que peut produire une coopération internationale audacieuse et bien pensée : une réponse concrète aux besoins locaux, un levier pour la justice économique et un moteur de croissance inclusive. Elle offre aussi un modèle à suivre pour d’autres pays africains, et une preuve que le développement économique peut – et doit – aller de pair avec l’équité, la durabilité et la responsabilité sociale.

Une vision partagée, un engagement fort, un impact durable : ce partenariat est une promesse d’avenir pour l’entrepreneuriat kényan.

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Solimut Mutuelle de France innove : le congé menstruel

congé menstruel

Congé menstruel : le 28 mai 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, Solimut Mutuelle de France inaugure une mesure ambitieuse et pionnière. L’instauration d’un congé menstruel pour ses salariées souffrant de douleurs invalidantes. Avec cette décision, la mutuelle prouve qu’il est non seulement possible. Mais aussi nécessaire, d’intégrer les réalités physiologiques et sociales des femmes dans les politiques de gestion des ressources humaines.

Ce nouveau droit s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation du monde du travail vers davantage de justice sociale, d’égalité des chances et de bienveillance. Il démontre également l’efficacité du modèle mutualiste, capable d’anticiper les évolutions de société et d’y répondre avec cohérence et engagement.

Un dispositif concret pour répondre à une réalité trop longtemps ignorée

Les règles douloureuses ne sont pas une exception : elles concernent des millions de personnes chaque mois. Pourtant, leur impact sur la vie professionnelle est largement passé sous silence. En France, selon un sondage Ifop de 2022. 65 % des femmes salariées déclarent avoir été gênées au travail par leurs menstruations. Et 35 % estiment que ces douleurs réduisent leur efficacité. Malgré ces chiffres, rares sont les entreprises qui proposent un accompagnement spécifique.

Solimut Mutuelle de France choisit d’agir. Son congé menstruel permet aux salariées concernées de bénéficier jusqu’à 13 jours de congé par an. Sur présentation d’un certificat médical, sans intervention managériale et dans un cadre confidentiel. Ce fonctionnement garantit respect de l’intimité, simplicité d’accès et autonomie des personnes concernées. Il s’agit d’un geste fort de reconnaissance et de confiance, destiné à alléger la charge mentale et physique des salariées.

Former pour mieux comprendre et accompagner

La mise en place du congé menstruel ne s’est pas faite à la légère. Pour garantir son efficacité et son acceptabilité, les équipes RH et les managers ont été spécifiquement formés. Objectif : comprendre les enjeux liés aux douleurs menstruelles, désamorcer les idées reçues et accompagner les collaboratrices avec empathie.

Cette démarche s’inscrit dans un travail de sensibilisation plus large, mené depuis plusieurs années par la mutuelle. Elle souhaite non seulement lever les tabous. Mais aussi faire évoluer les mentalités au sein de l’entreprise et, plus largement, dans la société.

Un plaidoyer pour la reconnaissance nationale du congé menstruel

Solimut ne se contente pas d’appliquer cette mesure en interne. Elle milite pour que le congé menstruel soit reconnu comme un droit universel, pris en charge par la Sécurité sociale. Ce plaidoyer s’inscrit dans un combat plus large porté par la mutuelle pour la gratuité des protections périodiques et une meilleure prise en compte de la santé menstruelle dans les politiques publiques.

Derrière cette démarche, il y a la conviction que la santé ne se résume pas à des soins. Elle commence par la reconnaissance des besoins spécifiques, par l’égalité d’accès aux droits, et par la lutte contre les discriminations qui freinent l’épanouissement professionnel.

Un modèle mutualiste en action : agir à la racine des inégalités

Ce congé menstruel illustre parfaitement l’ADN mutualiste et solidaire de Solimut Mutuelle de France. Loin de se limiter à une offre de remboursement de soins, la mutuelle agit sur l’ensemble des déterminants sociaux et environnementaux de santé.

Basée à Marseille, Solimut compte 460 salariés, dont 73 % sont des femmes, et protège plus de 580 000 personnes. Engagée dans l’économie sociale et solidaire (ESS), elle revendique des valeurs fortes : solidarité, démocratie, non-lucrativité et proximité. Elle agit au quotidien pour faire reculer les inégalités de genre, notamment à travers des campagnes de sensibilisation, des actions de terrain et des réflexions stratégiques.

Un appel à faire bouger les lignes

Avec ce congé menstruel, Solimut Mutuelle de France envoie un signal fort : il est temps que le monde du travail s’adapte aux réalités biologiques et sociales des femmes. Ce geste, à la fois concret et symbolique, montre qu’il est possible de concilier performance économique, qualité de vie au travail et justice sociale.

L’ambition est claire : inspirer d’autres structures à franchir le pas, provoquer un changement de regard sur les règles, et obtenir une reconnaissance nationale du congé menstruel. Ce combat, encore marginal il y a quelques années, prend aujourd’hui une ampleur nouvelle grâce à des acteurs comme Solimut, qui ont le courage d’allier parole et action.

Le congé menstruel chez Solimut Mutuelle

Le congé menstruel chez Solimut Mutuelle de France n’est pas un simple “avantage RH” : c’est une avancée sociale majeure, qui replace la santé des femmes au cœur du débat public. C’est aussi une démonstration de la puissance du modèle mutualiste quand il s’agit d’inventer un futur plus égalitaire, plus humain, et plus responsable.

Une mesure pionnière, un engagement durable, et un message clair : prendre soin des salariées, c’est faire progresser toute la société.

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Lancement du Forum THQSE ® à SANTEXPO 2025

Forum THQSE

Forum THQSE : face aux crises multiples qui frappent le secteur de la santé. Une explosion des coûts, gaspillage des ressources, urgence climatique. Une évidence s’impose : il est impératif de penser autrement. Et si la transition écologique, loin d’être une contrainte, devenait un levier d’optimisation et de résilience ? À l’occasion de SANTEXPO 2025, Primum non nocere® invite le public à une conférence de presse pour annoncer une étape décisive. Le lancement du Forum THQSE ® et la remise des Trophées THQSE® 2025. Cet événement mettra en lumière les acteurs engagés dans une nouvelle vision de la santé. Alliant performance économique, responsabilité environnementale et excellence sanitaire. Green Finance sera également présent pour encourager et soutenir cette dynamique vertueuse.

Forum THQSE : un système de santé en tension : pourquoi changer de paradigme ?

Le secteur de la santé, déjà fragilisé par des années de pression budgétaire, est confronté à des défis sans précédent. Le réchauffement climatique aggrave les inégalités sanitaires. Les établissements peinent à maîtriser leurs dépenses, et le gaspillage de ressources atteint des sommets. Ces constats appellent à une refondation profonde du modèle hospitalier et médico-social.

Plutôt que de subir ces bouleversements, certains choisissent d’agir. C’est le cas de Primum non nocere®, pionnier de l’accompagnement RSE en santé, qui défend une conviction forte. La transition écologique est une solution pragmatique et efficace pour relever ces défis.

Forum THQSE ® : un label d’excellence pour un avenir plus durable

Le label THQSE® – Très Haute Qualité Sanitaire, Sociale et Environnementale – représente l’outil central de cette mutation. Conçu pour accompagner les établissements de santé et médico-sociaux. Il intègre une exigence RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) tout en prenant en compte les spécificités du secteur sanitaire.

Unique en son genre, THQSE® est reconnu au niveau européen par RESPONSIBILITY EUROPE® et propose une double labellisation inédite. Il valorise une approche transversale, concrète et adaptée à la réalité des structures. Cette démarche, exigeante mais réaliste, se traduit par des résultats mesurables. Réduction des gaspillages, baisse de l’empreinte carbone, optimisation des coûts, amélioration de la qualité de vie au travail.

Le Forum THQSE® : un nouvel espace pour accélérer la transition

L’édition 2025 de SANTEXPO sera le théâtre du lancement officiel du Forum THQSE ®. Un lieu de convergence et de valorisation des initiatives exemplaires. Ce forum vise à fédérer les établissements les plus engagés. À encourager l’innovation durable et à renforcer la visibilité des démarches vertueuses.

Les Trophées THQSE® 2025, remis lors de cet événement, distingueront les structures qui se démarquent par leur engagement écologique et social. L’objectif est clair : inspirer, mutualiser les bonnes pratiques et accélérer la transition vers un hôpital plus vert, plus sobre, et plus humain.

Des témoignages pour illustrer l’impact concret

Durant cette conférence, plusieurs experts partageront leur expérience :

  • Olivier TOMA, fondateur de Primum non nocere®, présentera le Carnet des tendances RSE en santé et dessinera les grandes lignes des mutations en cours.
  • Agathe Barret, coordinatrice du label, détaillera comment THQSE® prépare dès aujourd’hui l’hôpital écologique de demain.
  • Mylène Ezavin, directrice du Groupe Hospitalier de la Riviera Française, témoignera des résultats obtenus grâce à la labellisation : économies réalisées, circuits courts développés, mobilisation des équipes, amélioration de l’image de l’établissement.

Une dynamique collective soutenue par Green Finance

À noter que Green Finance sera également présent lors de cet événement, pour soutenir cette démarche ambitieuse. En favorisant le financement de projets à forte valeur écologique et sociale, Green Finance joue un rôle structurant dans la transformation du secteur.

Les synergies entre finance responsable, innovation environnementale et efficacité sanitaire deviennent aujourd’hui un axe stratégique incontournable. L’alliance entre ces acteurs est porteuse d’un message fort : construire une santé durable est à la fois une nécessité et une opportunité.

Primum non nocere® : 20 ans d’engagement au service de la santé durable

Depuis deux décennies, Primum non nocere® accompagne les établissements sanitaires et médico-sociaux dans leur transformation. L’agence propose des audits, diagnostics RSE, bilans carbone, études techniques et formations, avec une expertise unique dans la santé environnementale.

Sa mission : faire de la santé un acteur moteur de la transition écologique. Avec le label THQSE®, Primum non nocere® fournit une boussole claire et crédible pour celles et ceux qui veulent conjuguer qualité des soins, performance économique et responsabilité environnementale.

📅 Rendez-vous le mardi 20 mai 2025, de 13h à 14h, salle MONTAIGNE – Hall 1 de SANTEXPO pour découvrir cette dynamique et participer au lancement du Forum THQSE®. Une opportunité unique d’échanger avec les pionniers de la transformation durable de notre système de santé.

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Gestion d’actifs en Europe : une consolidation sous tension

Gestion d’actifs en Europe

La gestion d’actifs en Europe est à la croisée des chemins. Alors que certaines opérations spectaculaires laissent penser que l’industrie vit une phase de concentration intense, la réalité peinte par le dernier rapport de Morningstar est bien plus nuancée. Si les grandes manœuvres comme le rachat d’AXA IM par BNP Paribas ou la potentielle fusion entre Natixis IM et Generali Investments attirent les projecteurs, l’analyse des 100 principaux gestionnaires d’actifs européens révèle un mouvement plus diffus, prudent et parfois inefficace. Plutôt que de suivre une tendance massive à la consolidation, la majorité des acteurs privilégie encore la croissance organique. Cet article vous propose une immersion approfondie dans les stratégies de développement à l’œuvre, leurs résultats, leurs limites et les perspectives d’avenir du secteur.

Croissance organique vs fusions-acquisitions : deux visions opposées du développement

Les gestionnaires d’actifs en Europe se divisent en trois catégories selon Morningstar : les Développeurs Organiques (55 sociétés), les Consolidateurs (28) et les Acquéreurs Opportunistes (16). Cette classification révèle une tendance claire : la préférence pour une croissance organique reste majoritaire. Loin de se livrer à des fusions à grande échelle, les entreprises favorisent l’expansion par l’élargissement de leurs gammes de produits, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et l’innovation.

Lorsqu’elles optent pour des opérations de fusion ou d’acquisition, celles-ci sont le plus souvent de petite envergure. Les grandes transactions de transformation restent rares, signe d’une consolidation timide et ciblée, davantage dictée par des objectifs stratégiques spécifiques que par une dynamique sectorielle globale.

Les promesses non tenues de la consolidation

Les arguments en faveur des fusions sont bien connus : économies d’échelle, accès rapide à de nouveaux marchés, acquisition de compétences spécialisées, notamment dans la gestion d’actifs en Europe alternatifs ou durables. En théorie, ces avantages devraient accroître la compétitivité. En pratique, les résultats sont souvent décevants.

Le rapport souligne que les fusions n’apportent que rarement une amélioration notable des performances d’investissement ou une baisse des coûts pour les clients. Pire encore, elles s’accompagnent fréquemment de défis structurels majeurs : chocs culturels, complexité managériale, perte de talents, rationalisation forcée de produits et effets d’échelle pouvant nuire à la performance.

Ces perturbations internes détournent les équipes de leur mission principale : générer de la valeur pour les clients. Morningstar note d’ailleurs une dégradation de la note du pilier « Société » chez les consolidateurs, preuve que les fusions ne riment pas toujours avec amélioration du service client ou de la gouvernance.

Des fusions emblématiques, mais des bilans mitigés

Trois cas emblématiques illustrent les limites de la consolidation en Europe : Amundi, Janus Henderson et Aberdeen. Si Amundi a su maintenir des flux nets positifs après ses fusions, les deux autres ont connu d’importantes sorties d’actifs et des dépréciations comptables. Aucune de ces grandes fusions n’a significativement amélioré la rentabilité.

La réussite d’une opération de fusion repose sur un alignement stratégique rigoureux, une tarification juste et une exécution sans faille. Ces critères, rarement réunis, invitent à une grande prudence et posent la question de la pertinence des opérations de croissance externe, comparées à un développement plus patient et maîtrisé.

Performance des fonds : une homogénéité surprenante entre les modèles

En analysant les performances des fonds et la gestion d’actifs en Europe ayant survécu et surpassé leurs équivalents passifs entre 2019 et 2024, Morningstar constate une homogénéité frappante entre les trois groupes stratégiques. Que la croissance soit organique ou issue de fusions, les résultats restent similaires, tant pour les actions que les obligations.

Cela remet en cause l’idée selon laquelle les fusions boosteraient nécessairement la performance. En réalité, la consolidation semble avoir peu d’impact direct sur les rendements offerts aux investisseurs.

Tarification et frais : la vraie pression vient du marché, pas des fusions

La baisse des frais de gestion, en particulier dans les fonds passifs, s’explique davantage par la concurrence intense que par d’éventuelles économies d’échelle liées aux fusions. Tous modèles confondus, les structures tarifaires tendent à converger, et les sociétés de gestion doivent se différencier autrement qu’en grossissant.

Il apparaît que la stratégie de développement, qu’elle soit interne ou externe, influence peu les niveaux de frais. Ce sont plutôt le positionnement commercial, la valeur ajoutée perçue et la spécialisation produit qui dictent la tarification.

Vers un nouveau modèle : innovation, numérique et orientation client

Pour les analystes de Morningstar, l’avenir appartient aux acteurs capables de se réinventer. Les sociétés axées sur l’innovation technologique, la digitalisation des services et la personnalisation des solutions semblent mieux armées pour affronter les défis du marché.

La consolidation, bien que toujours d’actualité, ne doit pas être vue comme une fin en soi. Dans un secteur marqué par la pression sur les marges, les transformations réglementaires et l’évolution des attentes des investisseurs, ce sont les stratégies agiles, adaptatives et centrées sur le client qui s’imposeront.

Le secteur européen de la gestion d’actifs

La consolidation du secteur européen de la gestion d’actifs n’est ni un phénomène massif ni une garantie de performance. Derrière les annonces tapageuses, la réalité est plus prudente, fragmentée, parfois inefficace. La majorité des sociétés privilégient une approche organique, centrée sur l’innovation, la proximité client et l’amélioration continue. Le futur de l’industrie ne se jouera pas dans les salles de conseil d’administration, mais dans la capacité des gestionnaires à s’adapter à un marché en mutation rapide, où la taille ne suffit plus à faire la différence.

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Le club Ecolo : l’impact investing de demain

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Le club ecolo : la finance verte, un vaste sujet qu’il faut intégrer le plus tôt possible.
C’est pourquoi Green Finance vous propose les bonnes méthodologies et les meilleures pratiques pour mener à bien de multiples sauvetages. En mer, sur terre, en altitude, en montagne… et même dans les grands espaces.

Les critères ESG — Environnement, Écologie, Social, Santé, Senior et Gouvernance — sont au cœur de notre approche.
La gouvernance, surtout celle de nos chères têtes blondes…
Oui, il faut s’y prendre le plus tôt possible, surtout quand il s’agit de nos enfants.

Une petite boîte, une grande mission

Voici un objet inattendu qui pourrait bien faire plus pour l’éducation à l’écologie que bien des manuels scolaires. La Toniebox, cette boîte à histoires devenue incontournable dans des millions de foyers. Au-delà de sa fonction d’endormissement ou de conteuse nomade. Elle abrite aujourd’hui un projet audio d’un genre nouveau : le Club Écolo.

“Un pour tous, tous pour la Terre !”

Le Club Écolo, c’est une bande de cinq animaux sauveteurs menée par Bobby la tortue marine. Nina la panda rousse, John le harfang des neiges, Uli le léopard de l’Amour et Melha l’éléphante d’Afrique. Ensemble, ils sillonnent les quatre coins du globe pour venir en aide aux animaux en détresse. Répondant à l’appel pressant de Mère Nature.

Grâce à un petit vent magique, ils s’élancent dans des aventures qui parlent de biodiversité, de pollution, de disparition d’espèces, de migration ou encore de changement climatique. Le tout à hauteur d’enfant, sans jamais être infantilisant.

Apprendre en voyageant

Bobby, la tortue des océans.
Bobby la tortue marine fait partie du Club Écolo, une joyeuse bande d’animaux mobilisés pour secourir la planète. À chaque appel de Mère Nature, Bobby et ses compagnons s’envolent à travers le monde pour venir en aide aux espèces menacées et aux écosystèmes fragilisés.

Nina, la vigie des forêts.
Membre active du Club Écolo, Nina la panda rousse répond toujours présente quand la nature a besoin d’un coup de patte. Elle voyage aux côtés de ses amis pour protéger la faune et la flore. Là où l’urgence écologique se fait sentir.

John, l’éclaireur du froid.
Partez à l’aventure avec John le harfang des neiges dans quatre missions extraordinaires : sauver un manchot empereur en Antarctique, guider un troupeau de caribous au Canada. Venir en aide à un béluga dans les eaux du Québec, et suivre les papillons monarques en pleine migration à travers l’Amérique du Nord.

Uli, le gardien des sommets.
Partez sur les traces de Uli le léopard de l’Amour à travers quatre aventures en altitude : dans les Andes pour aider un troupeau de lamas, dans les Rocheuses à la recherche d’une fleur rare, dans l’Himalaya sur les pas de la panthère des neiges, et jusqu’au Sichuan pour une mission spéciale contre la pollution.

Ducky, le prof préféré des enfants.
À la fin de chaque épisode, la Minute Doc Ducky apporte un éclairage ludique et scientifique. Avec humour et simplicité, ce petit canard passionné partage son savoir sur la nature, les animaux et les défis de l’environnement.

Un tour du monde pour éveiller les consciences

De la savane africaine aux mangroves du Bangladesh, des montagnes du Sichuan aux plaines du Québec, chaque histoire transporte les enfants dans un univers à découvrir et à protéger. À chaque escale, l’écologie devient une aventure… et un apprentissage.

Et l’ESG dans tout ça ?

C’est là que les choses deviennent sérieuses. Car derrière les aventures ludiques et colorées de cette série se cachent tous les piliers d’une grille ESG bien pensée :

  • E comme Environnement (biodiversité, ressources, pollution),
  • S comme Social (coopération, entraide, transmission),
  • G comme Gouvernance… et notamment celle de nos futures générations.

Alors oui, la gouvernance de nos “chères têtes blondes” mérite elle aussi un peu de méthode et d’attention. Et si la finance verte vise à structurer un avenir durable, ne pas inclure les enfants dans cette logique serait tout simplement une erreur stratégique.

Le vrai capital, c’est ce qu’on plante dans les esprits

La Toniebox, dans son apparente simplicité, devient alors un outil de transition écologique, un canal de sensibilisation puissant, et surtout un investissement éducatif dont le rendement se mesure en prise de conscience.

Et si c’était ça, l’impact investing de demain ?

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La BCE tape du poing sur la table

BCE

Le 8 mai dernier, la Banque centrale européenne (BCE) a pris une position sans ambiguïté : elle rejette toute tentative de réduction du champ d’application de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). 

À l’heure où les négociations politiques battent leur plein à Bruxelles, ce soutien fort à l’architecture actuelle du texte envoie un message très clair au marché et aux entreprises, quelle que soit leur taille.

 Alors que des voix politiques appellent à alléger le champ d’application de la directive CSRD, la Banque centrale européenne a pris position le 8 mai dernier pour en défendre l’architecture actuelle. Que révèle ce soutien inattendu de la BCE ? Quels signaux envoient-ils aux entreprises, et notamment aux PME qui espéraient un assouplissement des obligations de reporting ? Cette posture peut-elle peser sur les arbitrages encore en discussion à Bruxelles ? Et surtout, comment transformer cette contrainte réglementaire en levier de compétitivité durable ? Décryptage par un expert Bruno Boggiani, Expert Risque et ESG, Strateggyz – Green Finance

Pourquoi la BCE défend-elle le périmètre actuel de la CSRD ?

Parce que la durabilité n’est pas un sujet secondaire pour la stabilité financière.

La BCE sait que les risques climatiques, environnementaux et sociaux ont une matérialité directe sur le système économique : perturbation des chaînes d’approvisionnement, perte de valeur d’actifs “bruns”, défauts de contreparties, désalignement stratégique. En maintenant un périmètre large, la CSRD favorise une transparence systémique.

Autrement dit, la BCE ne veut pas d’une Europe à deux vitesses, où seules les grandes entreprises cotées seraient tenues de publier des données fiables, pendant que les PME, pourtant nombreuses et systémiquement importantes, resteraient dans l’angle mort de la régulation.

Ce message est clair : intégrer la durabilité dans le pilotage des entreprises n’est plus un choix, c’est une exigence macroéconomique.

BCE : quelles conséquences pour les PME qui espéraient une simplification ?

Pour les PME, c’est une déception à court terme — mais une opportunité à moyen terme.

Oui, l’espoir d’un allègement réglementaire semble s’éloigner. La simplification promise (via des normes spécifiques simplifiées, type ESRS SME) reste encore floue, et cette position de la BCE montre que les exemptions massives sont peu probables.

Mais il ne faut pas s’y tromper : les PME ont tout intérêt à structurer dès maintenant leurs données ESG, non pas seulement pour se conformer, mais pour accéder aux marchés, aux financements, aux appels d’offres. La CSRD, même contraignante, va rapidement devenir un passeport d’accès économique.

Cette position peut-elle influencer les discussions politiques en cours ?

Oui — et c’est probablement son objectif.

En se positionnant ainsi, la BCE envoie un signal politique fort à la Commission européenne et aux États membres : toute tentative de démantèlement de la CSRD, sous prétexte de simplification, affaiblirait la crédibilité du Pacte vert et désalignerait l’Europe face à ses propres engagements climatiques.

Dans un contexte post-élections européennes où les pressions populistes pourraient mettre en pause certaines réformes, la BCE joue ici un rôle stabilisateur, en rappelant que la régulation verte n’est pas une mode, mais un fondement de résilience.

Et le positionnement de la politique et du Ministre ? 

Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a exprimé une volonté claire : simplifier les textes européens encadrant la finance durable (CSRD, Taxonomie, CS3D) sans en remettre en cause l’ambition. Il affirme la nécessité de trouver un équilibre entre transformation écologique et compétitivité économique, en particulier pour les PME et ETI.  
Le Ministre dit Oui à la durabilité, mais pas au prix d’une charge administrative insupportable pour les entreprises, surtout les PME. Il appelle donc à une Europe à la fois normative et productive, plaidant pour des règles plus claires, plus simples, mais non vidées de leur substance.

Transformer la contrainte en avantage compétitif : mode d’emploi

Voici le cœur du sujet. Oui, la CSRD est contraignante. Oui, les coûts de mise en conformité sont réels. Mais le reporting extra-financier est aussi une source de différenciation stratégique.

Les entreprises qui prennent cette réglementation au sérieux peuvent :

  • Structurer leur gouvernance durablement ;
  • Améliorer leur dialogue avec les financeurs (banques, investisseurs, assureurs) ;
  • Renforcer leur image employeur, notamment auprès des jeunes talents ;
  • Et surtout, se positionner comme fournisseur responsable dans un contexte où les grands donneurs d’ordre exigeront bientôt des données ESG précises de toute leur chaîne de valeur.

En résumé : la CSRD n’est pas un plafond, c’est un tremplin.

En affirmant son soutien total à l’architecture actuelle de la CSRD, la BCE joue son rôle de gardienne de la stabilité, mais aussi de catalyseur pour une économie réellement durable.

C’est un signal fort que les entreprises doivent entendre !

Aux entreprises de comprendre que le choix n’est plus “CSRD ou pas”, mais “comment en faire un levier de performance et de confiance”, nous exprime Bruno Boggiani, Expert Risque et ESG, Strateggyz – Green Finance

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EDF renforce son engagement vert

EDF

EDF poursuit activement sa stratégie de financement durable en annonçant une nouvelle émission d’obligations vertes d’un montant total de 2,25 milliards d’euros. Ce financement s’inscrit dans le cadre de son Green Financing Framework mis à jour fin avril 2025, en cohérence avec les normes internationales les plus exigeantes en matière de finance durable. L’opération, structurée en trois tranches de maturités différentes, est destinée à soutenir des projets emblématiques de la transition énergétique, à la fois en France et au Royaume-Uni.

Une opération financière structurée et ambitieuse

L’émission obligataire verte lancée par EDF repose sur trois tranches soigneusement calibrées en fonction des besoins de financement et des objectifs stratégiques. La première tranche, d’un montant de 750 millions d’euros. Et d’une durée de sept ans, affiche un taux fixe de 3,25 %. Elle est spécifiquement destinée à financer l’extension de la durée de vie des réacteurs nucléaires en exploitation en France. Ce choix traduit la volonté de maintenir une production d’électricité décarbonée. Tout en optimisant les infrastructures existantes dans le respect des standards de sûreté.

La deuxième tranche, d’une valeur d’un milliard d’euros sur une durée de douze ans, présente un rendement de 4 %. Les fonds levés seront affectés au développement des énergies renouvelables, notamment dans le secteur hydroélectrique. EDF entend ainsi renforcer ses investissements dans les technologies durables et diversifier son mix énergétique. Dans une optique de résilience climatique et de souveraineté énergétique.

Enfin, la troisième tranche, d’un montant de 500 millions d’euros et d’une maturité de vingt ans, propose un rendement de 4,625 %. Elle sera dédiée au financement de la construction des réacteurs EPR à Hinkley Point C, au Royaume-Uni. Ce projet s’inscrit dans une stratégie de long terme visant à sécuriser une production nucléaire bas-carbone à l’échelle européenne.

EDF : un cadre de financement vert conforme aux standards internationaux

Cette nouvelle émission s’inscrit dans le cadre du Green Financing Framework d’EDF, récemment mis à jour le 28 avril 2025. Ce cadre de référence a été conçu pour répondre aux exigences des Green Bond Principles de l’ICMA. Et des Green Loan Principles de la Loan Market Association. Il s’aligne également, sauf mention contraire, sur la taxonomie de l’Union Européenne relative aux activités durables. Grâce à cette rigueur méthodologique. Le cadre bénéficie d’une évaluation indépendante de S&P Global Ratings, qui lui a attribué la mention « medium green ». Soulignant ainsi la qualité environnementale des projets soutenus.

EDF démontre ici sa volonté de structurer ses émissions vertes dans un cadre clair. Transparent et cohérent avec les attentes des investisseurs responsables. Cette approche permet de garantir que les fonds levés sont exclusivement orientés vers des projets à impact positif sur le climat et l’environnement.

Des projets au cœur de la transition énergétique

Les investissements éligibles dans le cadre de cette obligation verte couvrent un large éventail d’initiatives. Toutes cruciales pour accélérer la transition énergétique. EDF prévoit de financer des projets de production d’énergie renouvelable comme l’éolien et le solaire. Mais aussi de soutenir les infrastructures hydroélectriques. Y compris les actions de préservation de la biodiversité associées à ces installations. L’efficacité énergétique constitue également un axe majeur. Avec des projets visant à optimiser les consommations et à moderniser les réseaux de distribution.

La dimension nucléaire n’est pas en reste. EDF inclut dans son périmètre de financement vert les projets de production nucléaire réalisés dans l’Union Européenne et au Royaume-Uni, dans une optique de décarbonation de la production énergétique. L’intégration de ces projets dans le Green Financing Framework reflète une approche réaliste et pragmatique de la transition, qui repose sur un équilibre entre innovation renouvelable et fiabilité du nucléaire.

Une stratégie cohérente de long terme

Depuis novembre 2013, EDF a levé environ 16 milliards d’euros à travers ses émissions de green bonds. Ces opérations ne constituent pas des initiatives ponctuelles mais bien des instruments structurels au service de la stratégie financière du groupe. En intégrant systématiquement les principes de la finance verte dans ses levées de fonds, EDF s’inscrit dans une dynamique pérenne de transformation énergétique.

Cette nouvelle émission confirme une fois de plus l’engagement du groupe à financer des projets à forte valeur environnementale. Elle marque une continuité dans l’ambition d’EDF d’allier performance économique, responsabilité sociale et impact climatique. En faisant de la finance durable un pilier central de son développement, EDF trace une voie exemplaire pour les grandes entreprises du secteur énergétique.

EDF réaffirme son rôle de leader

Par cette émission obligataire verte de grande envergure, EDF réaffirme son rôle de leader dans la transition énergétique européenne. Grâce à une stratégie financière structurée, à un cadre d’investissement rigoureux et à une orientation claire vers des projets durables, le groupe montre qu’il est possible de concilier ambition industrielle et responsabilité environnementale. À travers cette démarche, EDF incarne la nouvelle génération d’acteurs économiques engagés pour le climat.

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Premiers états de durabilité 2024 

durabilité 2024 

En 2025, les grandes entreprises européennes ont franchi une étape décisive en publiant pour la première fois leur état de durabilité, conformément à la directive CSRD et aux normes ESRS. Cet article propose un retour d’expérience sur cette première publication, analyse les tendances observées et sensibilise les entreprises qui seront concernées dans les prochaines vagues réglementaires. Enfin, il explore les révisions annoncées dans le cadre du projet de directive Omnibus, afin de donner aux entreprises une grille de lecture utile pour naviguer dans un paysage réglementaire en mutation.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire, et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Le reporting de durabilité en 2025 : retour d’expérience, perspectives et révisions réglementaires

L’année 2025 marque un tournant majeur pour les entreprises européennes en matière de reporting de durabilité. Alors que les grandes entreprises cotées ont finalisé leur premier état de durabilité conformément aux exigences de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), l’Europe amorce parallèlement une réflexion sur la simplification et l’adaptation de ce cadre réglementaire. Entre retours d’expérience, nouvelles attentes réglementaires et ajustements à venir, les entreprises doivent conjuguer transparence, performance et anticipation. Cet article fait le point sur les principaux enseignements de cette première année, les enjeux pour les prochaines vagues d’entreprises concernées et les perspectives offertes par les révisions envisagées via la directive Omnibus.

Retour d’expérience des grandes entreprises après la première publication de l’état de durabilité

Les grandes entreprises cotées, soumises dès 2024 aux exigences de la CSRD, ont déployé des moyens considérables pour répondre aux nouvelles obligations de reporting. Dès l’entrée en vigueur de la directive, elles ont engagé un travail d’adaptation en profondeur : révision des processus internes, mise en place d’outils dédiés, mobilisation des parties prenantes et renforcement des systèmes de collecte de données. Ce travail d’anticipation a permis d’assurer la fiabilité et la qualité des informations publiées dans leurs premiers états de durabilité.

L’une des avancées notables de cette première publication est l’adoption généralisée de l’analyse de double matérialité, un concept clé des normes ESRS. Cette approche a permis aux entreprises de croiser les impacts de leur activité sur l’environnement et la société avec les incidences des enjeux environnementaux et sociaux sur leur propre modèle d’affaires. Selon les premières observations, les entreprises ont identifié en moyenne 56 impacts, risques et opportunités matériels, avec une hétérogénéité notable entre les secteurs : certains rapports mentionnant jusqu’à 209 items, quand d’autres en recensaient 14 seulement.

Des tendances thématiques marquées dans les premiers rapports

L’analyse des premiers rapports publiés révèle des thématiques privilégiées par les entreprises. Les enjeux relatifs aux effectifs sont les plus fréquemment abordés, avec en moyenne 13 items matériels par entreprise, suivis par le changement climatique et la conduite des affaires. À l’inverse, des sujets tels que l’eau, la pollution ou les communautés affectées restent moins souvent considérés comme matériels, traduisant des différences de maturité sectorielle ou un moindre accès aux données.

Un autre point saillant concerne les plans de transition climatique. Sur un panel de 30 entreprises étudiées, 27 ont publié un plan, témoignant d’une volonté affirmée d’intégrer la transition écologique dans leur stratégie globale. Cependant, si 83 % des entreprises alignent leur plan de transition sur leur stratégie d’entreprise et présentent leurs leviers de décarbonation, seules 44 % quantifient précisément les investissements nécessaires. Ce déficit de chiffrage constitue un axe d’amélioration identifié par les entreprises elles-mêmes pour les prochaines publications.

Les principaux axes d’amélioration identifiés

Les entreprises n’ont pas hésité à inscrire leurs engagements d’amélioration dans leur premier état de durabilité. En moyenne, chaque entreprise a identifié quatre axes de progrès, centrés principalement sur l’environnement (inventaire des émissions de GES, plans de transition, indicateurs de pollution). La double matérialité constitue le deuxième grand chantier, regroupant 17 % des engagements, en particulier sur l’amélioration des processus et l’analyse des risques climatiques.

Enfin, des améliorations sont également prévues sur des sujets comme la conduite des affaires, notamment la mise en place d’indicateurs spécifiques (ex. délais de paiement). Ces engagements témoignent d’une dynamique d’amélioration continue, nécessaire pour consolider un reporting encore jeune et perfectible.

Sensibiliser les entreprises de demain aux enjeux du reporting de durabilité

Si 2025 a concerné les plus grandes entreprises cotées, les vagues 2 et 3 de la CSRD impacteront progressivement les entreprises de taille intermédiaire à partir de 2027-2028. Toutefois, avec la publication de la directive Stop the Clock en avril 2025, l’Union européenne a officialisé un report de deux ans de l’application de la CSRD pour ces prochaines vagues. Ce délai supplémentaire doit être perçu comme une opportunité par les entreprises concernées, leur permettant de se préparer dans des conditions optimales.

Les entreprises de ces futures vagues doivent dès à présent initier leur réflexion stratégique sur la durabilité, intégrer les critères ESG dans leurs processus internes et se doter des outils et compétences nécessaires. L’expérience des grands groupes montre qu’une anticipation insuffisante entraîne des difficultés opérationnelles et des ajustements coûteux.

Une opportunité stratégique et non une contrainte réglementaire

Au-delà de l’obligation réglementaire, le reporting de durabilité représente un levier stratégique. Il permet de renforcer la résilience du modèle d’affaires, d’améliorer l’attractivité des talents, de répondre aux attentes des investisseurs et d’accéder à de nouveaux financements. Les entreprises doivent percevoir la publication de l’état de durabilité non comme une fin en soi, mais comme un outil de pilotage stratégique, apte à éclairer les décisions et à renforcer la transparence auprès des parties prenantes.

Les entreprises déjà engagées soulignent l’importance de l’implication du top management, de la transversalité des équipes et de l’acculturation progressive des collaborateurs aux enjeux ESG. Ces leviers organisationnels doivent être intégrés dès aujourd’hui par les entreprises de la vague 2 et 3 pour capitaliser sur les enseignements des pionniers.

Comprendre les révisions de la CSRD et les perspectives offertes par le projet de directive Omnibus

Annoncé en février 2025, le projet de directive Omnibus s’inscrit dans une logique de simplification et de réduction du champ d’application de la CSRD. Deux grands volets structurent cette révision : la directive Stop the Clock, déjà adoptée, et la directive dite « content », encore en discussion. Ce dernier texte propose de relever les seuils d’application, limitant l’obligation de reporting aux seules entreprises de plus de 1000 salariés (avec des seuils financiers associés).

Ce changement de paradigme modifie la logique initiale par vagues pour une approche par seuils, recentrant le reporting obligatoire sur les grandes entités d’intérêt public. Pour les entreprises en dessous de ce seuil, le reporting deviendrait volontaire, basé sur une norme simplifiée (VSMU).

Des incertitudes réglementaires mais une dynamique de préparation maintenue

Malgré ces révisions en cours, une enquête menée par KPMG auprès de 128 entreprises révèle que 88 % d’entre elles poursuivent leur projet de mise en œuvre des ESRS, même dans l’incertitude. Les principales motivations évoquées incluent la volonté de renforcer la pertinence stratégique des états de durabilité, d’assurer l’accès aux financements et de se prémunir d’un risque de non-conformité en cas d’évolution des textes.

Toutefois, 12 % des entreprises ont décidé de suspendre ou d’arrêter leur démarche, invoquant la nécessité de réévaluer leur stratégie de reporting ou de profiter de cette pause pour mieux s’aligner en interne. Ce choix reflète une prudence face à un cadre encore mouvant, mais pourrait exposer ces entreprises à des difficultés en cas de revirement réglementaire ou d’attentes accrues des parties prenantes.

Quel avenir pour la durabilité en 2025 et au-delà ?

L’année 2025 consacre la montée en puissance du reporting de durabilité en Europe, mais ouvre également une période d’ajustements réglementaires et de maturité progressive des pratiques. Les premières publications des états de durabilité ont démontré la capacité des grandes entreprises à relever ce défi, tout en soulignant les marges de progression sur des sujets comme la double matérialité, les plans de transition ou la quantification des investissements.

Pour les entreprises de la vague 2 et 3, le report accordé par la directive Stop the Clock ne doit pas être perçu comme un sursis passif, mais comme un temps stratégique pour bâtir les fondations d’un reporting robuste et pertinent. Quant aux révisions portées par la directive Omnibus, elles traduisent une volonté européenne de trouver un équilibre entre ambition réglementaire et pragmatisme opérationnel.

Dans ce contexte en évolution, les entreprises devront conjuguer souplesse, anticipation et rigueur. La durabilité, loin d’être une simple obligation, s’impose comme un nouveau langage du capitalisme, capable de réconcilier performance économique, responsabilité sociétale et transparence. Une dynamique à consolider pour bâtir l’économie durable de demain.

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