L’impact de l’augmentation des dépenses de défense sur l’économie européenne

dépenses de défense

Les pays de l’Union européenne prévoient une hausse significative de leurs dépenses de défense dans les prochaines années. Cette décision, motivée par un besoin accru de souveraineté et de modernisation militaire, aura des répercussions économiques notables. Toutefois, selon les économistes de Goldman Sachs Research, si cette augmentation peut stimuler la croissance du PIB, son impact global restera limité.

Avec une projection d’augmentation annuelle d’environ 80 milliards d’euros d’ici 2027, soit environ 0,5 % du PIB de l’UE, la part des dépenses militaires dans la zone euro passera de 1,8 % du PIB en 2024 à 2,4 % en 2027. Cette évolution soulève des questions sur les effets réels d’un tel investissement et sur les stratégies de financement que les États européens pourraient adopter.

Une hausse des dépenses de défense à l’échelle européenne

Face à un contexte international de plus en plus incertain, les pays de l’UE ont revu leur politique budgétaire en matière de défense. L’Allemagne, par exemple, a annoncé l’exclusion des dépenses militaires de ses règles strictes de contrôle budgétaire et la création d’un fonds d’infrastructure de 500 milliards d’euros. Si ces mesures sont mises en œuvre rapidement, elles pourraient favoriser une croissance plus soutenue pour la première économie européenne.

L’impact économique des dépenses militaires dépend en grande partie de la nature des investissements et de leur provenance. Lorsqu’un pays investit dans du matériel produit localement, l’effet multiplicateur est plus élevé que lorsque les équipements sont importés. Les analystes de Goldman Sachs estiment que chaque tranche de 100 euros investis dans la défense générera environ 50 euros de croissance supplémentaire du PIB sur deux ans, ce qui représente un multiplicateur fiscal de 0,5.

Vers une industrie européenne de la défense plus intégrée

Depuis 2014, la part des dépenses européennes allouées à l’équipement militaire est passée de 15 % à 33 % des budgets de défense. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accéléré l’achat d’armements étrangers, mais historiquement, les grands pays européens ont privilégié la production domestique. Ainsi, entre 2005 et 2022, environ 90 % des équipements militaires français, 80 % des équipements allemands et 70 % des équipements italiens provenaient de fournisseurs nationaux.

Si la production d’armements en Europe a décliné entre 2008 et 2016, elle connaît désormais un regain d’activité. Les industriels européens, rattrapant leur retard sur leurs homologues américains, se positionnent pour une expansion rapide. L’harmonisation des équipements à l’échelle du continent et le développement de projets communs en recherche et développement pourraient améliorer l’efficacité des dépenses militaires et, à terme, accroître leur impact économique.

Comment financer l’augmentation des dépenses de défense ?

Pour atteindre l’objectif de 2,5 % du PIB en dépenses militaires, les États européens devront augmenter leurs budgets de 0,6 % du PIB par an. Cependant, les règles budgétaires de l’UE imposent des restrictions sur la dette publique, limitant la marge de manœuvre des États membres. Une exception temporaire, appelée « clause de sauvegarde », permet de suspendre ces règles en cas de crise majeure. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé de l’appliquer aux dépenses militaires lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Le recours à la dette supranationale

Une alternative consiste à utiliser des outils de financement à l’échelle européenne, comme le Mécanisme européen de stabilité (MES) ou la Banque européenne d’investissement (BEI). Ces institutions pourraient financer des projets d’industrialisation de la défense, facilitant la montée en puissance de la production d’armements.

Une autre option serait de réutiliser des fonds non alloués du plan de relance post-COVID (NGEU) ou de créer un nouveau programme spécifiquement dédié au financement de la défense. Cette dernière solution offrirait un financement stable à long terme, mais nécessiterait un processus d’approbation complexe, qui pourrait prendre jusqu’à un an.

Un enjeu stratégique majeur

L’augmentation des dépenses de défense en Europe représente un enjeu stratégique majeur, tant sur le plan sécuritaire qu’économique. Si elle devrait apporter une contribution modeste à la croissance du PIB, son efficacité dépendra largement de la capacité des États à favoriser la production locale et à harmoniser leurs efforts à l’échelle du continent.

Le financement de cette montée en puissance militaire reste un défi. Entre dette nationale et emprunts supranationaux, les dirigeants européens devront trouver un équilibre entre contraintes budgétaires et impératifs de souveraineté. Une approche coordonnée pourrait permettre de maximiser l’impact économique des investissements de défense et de renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe face aux défis géopolitiques actuels.

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CSRD : simplifier le reporting sans en compromettre les objectifs

Alors que le débat sur la réforme CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) bat son plein en Europe, le collectif We Are Europe présente six propositions alternatives au projet Omnibus de la Commission européenne. Son objectif : réduire la complexité du reporting ESG tout en garantissant un cadre efficace pour les entreprises.

Parallèlement, en France, le gouvernement s’oppose fermement à tout report de la transposition de la CSRD. Un amendement sénatorial proposait d’anticiper les allègements de la directive en attendant la finalisation des négociations européennes, mais l’exécutif a tranché : la CSRD doit s’appliquer dans les délais prévus.

Un cadre plus simple et plus efficace : les propositions de We Are Europe

1. Un calendrier réajusté : mise en conformité dès 2027

We Are Europe propose d’aligner la mise en conformité des entreprises de la deuxième vague sur celle de la troisième vague. Cela signifie une application dès 2027, évitant ainsi un report inutile jusqu’en 2028 qui créerait des distorsions entre les entreprises déjà avancées et celles qui débutent.

2. Un seuil abaissé à 500 salariés

Le projet Omnibus prévoit un seuil d’application à 1 000 salariés, mais We Are Europe recommande de le fixer à 500 salariés, en cohérence avec la directive NFRD précédente. 40 % des entreprises de cette taille ont déjà des obligations de reporting ESG via leur chaîne de valeur, ce qui justifie leur intégration dès maintenant.

3. 30 % de données obligatoires en moins

Avec 1 200 points de données obligatoires, la directive impose une charge lourde aux entreprises. Le collectif propose de transformer 30 % de ces données en indicateurs volontaires, pour rendre le reporting plus opérationnel sans en altérer la pertinence.

4. Une application plus rapide aux entreprises hors UE

We Are Europe recommande d’avancer l’application de la directive aux entreprises non européennes dès 2027 au lieu de 2029, pour éviter un déséquilibre concurrentiel avec les entreprises de l’UE qui seront soumises plus tôt aux obligations de transparence ESG.

5. Un audit progressif pour accompagner la transition

Le collectif suggère une vérification progressive du reporting : la première année, les entreprises ne seraient auditées que sur la double matérialité (identification des impacts et risques ESG). L’audit complet serait ensuite introduit progressivement pour éviter une surcharge immédiate.

6. Un cadre allégé pour les PME non concernées par la CSRD

Pour les entreprises hors du périmètre de la directive, We Are Europe propose d’utiliser un cadre simplifié (VSME) tout en intégrant les principes de double matérialité et de cartographie des parties prenantes. Cela permettrait aux PME d’adopter progressivement des pratiques ESG sans se heurter à des exigences trop lourdes.

“Oui, nous pouvons anticiper un allègement de la CSRD, mais pas un rétropédalage”

Si les ajustements proposés par We Are Europe sont une opportunité pour alléger le reporting, ils ne signifient pas pour autant un retour en arrière. Le gouvernement français l’a rappelé fermement : la transposition de la CSRD en droit national est une obligation et ne peut être suspendue avant la fin des discussions européennes.

Bruno Boggiani – Green Finance : “Oui, nous pouvons anticiper un allègement de la CSRD, mais pas un rétropédalage. L’objectif est d’optimiser les règles pour éviter une surcharge administrative, tout en maintenant une trajectoire claire pour la transition durable.”

Conclusion : pas de suspension, mais des ajustements possibles

Alors que l’examen du projet de loi DADUE débute en séance publique, le gouvernement a rejeté la proposition sénatoriale visant à reporter la CSRD. L’exécutif rappelle que :

✅ La directive a déjà été transposée en droit français
✅ Son calendrier ne peut être modifié sans cadre juridique européen
✅ Le débat reste ouvert sur des ajustements spécifiques

D’autres mesures, notamment sur les actions de groupe, seront également débattues dans le cadre du même projet de loi.

En clair, l’allègement du reporting ESG est possible, mais les entreprises doivent se préparer à une mise en conformité sans report de calendrier.

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Un investissement d’avenir : le FRR soutient l’industrie décarbonée

FRR

Le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) annonce un investissement stratégique de 20 millions d’euros dans le Fonds Stratégique des Transitions (FST), géré par ISALT. Cet engagement vise à soutenir le développement d’une industrie française innovante, compétitive et respectueuse de l’environnement. Le FST prévoit d’atteindre une levée de plus de 300 millions d’euros d’ici la fin mars 2025 afin d’investir dans des PME et ETI industrielles évoluant dans des secteurs stratégiques comme les énergies renouvelables, l’industrie bas carbone, la qualité de vie et l’innovation technologique.

FRR : un levier pour l’essor des entreprises françaises de demain

Le FST se distingue par son approche long-terme et son ambition de structurer un tissu industriel résilient. En ciblant entre 15 et 20 entreprises prometteuses, il favorise la croissance de secteurs clés pour l’économie française et européenne. Parmi les sociétés déjà soutenues, on retrouve :

  • Tissium : une medtech spécialisée dans les polymères destinés aux applications chirurgicales.
  • Intact : acteur de l’industrie agroalimentaire développant des solutions à base de protéines végétales bas carbone.
  • Unseenlabs : expert en technologies spatiales pour la surveillance maritime.
  • Energies de Loire : producteur et exploitant de centrales photovoltaïques.
    Un cinquième investissement a été finalisé et sera prochainement révélé.

Un engagement du FRR pour une transition économique et écologique

L’apport du FRR dans ce fonds d’investissement traduit une stratégie claire : accompagner les transformations industrielles et technologiques indispensables à la réduction des émissions de carbone tout en renforçant la compétitivité française. En soutenant le FST, le FRR s’inscrit pleinement dans une logique de financement responsable, qui intègre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses choix d’investissements.

Des partenaires institutionnels de premier plan

Le FST a su attirer de nombreux investisseurs institutionnels, parmi lesquels : le Fonds Stratégique de Participations (FSP), Arundo RE, Abeille Assurances, Bpifrance, CAPSSA, CCR, Covéa et EDF Invest. L’Union européenne a également marqué son soutien à travers le Fonds Européen d’Investissement (FEI), qui a injecté 40 millions d’euros via le programme InvestEU.

Avec cette nouvelle contribution du FRR, le FST se rapproche de son objectif final et renforce sa capacité à accompagner les futurs leaders industriels français.

Des acteurs convaincus de l’importance de cet investissement

Adrien Perret, membre du directoire du FRR, déclare : “L’investissement du FRR dans le Fonds Stratégique des Transitions reflète notre volonté de soutenir le développement d’une industrie française innovante et durable. En accompagnant des PME et ETI en croissance, nous contribuons à structurer un écosystème compétitif et résilient, aligné avec les grands enjeux environnementaux et technologiques de notre époque.”

De son côté, Nicolas Dubourg, président d’ISALT, souligne : “Nous sommes fiers de compter le Fonds de Réserve pour les Retraites parmi les investisseurs du Fonds Stratégique des Transitions. Cet engagement renforce notre capacité à financer les entreprises industrielles de demain, en leur apportant un capital de long terme, indispensable à leur développement et à leur impact.”

À propos des principaux acteurs

Le fonds de réserve pour les retraites (frr)

Le FRR est un organisme public dont la mission est d’assurer une gestion de long terme des actifs destinés à soutenir la stabilité des régimes de retraite français. Son approche repose sur un investissement responsable et durable, intégrant des critères ESG dans toutes ses décisions stratégiques.

Isalt : un spécialiste de l’investissement durable

ISALT est une société de gestion d’actifs indépendante, agréée par l’AMF, et spécialisée dans l’investissement à long terme au sein des entreprises françaises. Depuis 2020, elle déploie une stratégie visant à soutenir des secteurs essentiels de l’économie nationale en favorisant une gouvernance responsable et durable.

Le fonds stratégique des transitions (FST)

Lancié en mars 2023 avec l’appui de la Caisse des Dépôts et du FSP, le FST cible les PME et ETI innovantes dans des domaines stratégiques. Sa mission est de financer leur croissance tout en garantissant une prise en compte rigoureuse des enjeux environnementaux et sociaux. Ce fonds est classé Article 8 selon la réglementation SFDR et bénéficie du soutien de l’Union européenne via InvestEU.

Avec des partenaires institutionnels engagés et une vision ambitieuse, le FST s’impose comme un acteur central du financement industriel durable en France.

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CNP Assurances vise une certification FSC à 100 % de ses forêts d’ici 2030

CNP assurances

CNP Assurances, premier propriétaire de forêts en France, s’engage à certifier 100 % de ses massifs forestiers avec le label FSC (Forest Stewardship Council) d’ici 2030. Cette initiative marque une nouvelle étape dans sa stratégie de gestion durable des forêts, en renforçant leur résilience face au changement climatique et en favorisant la biodiversité.

Avec plus de 50 000 hectares gérés par la Société Forestière, CNP Assurances affirme son rôle de précurseur dans l’investissement responsable et la préservation des écosystèmes.

Une démarche qui s’inscrit dans un engagement de long terme

Depuis les années 2000, les forêts de CNP Assurances étaient certifiées PEFC. En 2024, une première labellisation FSC a été obtenue pour 3 400 hectares. Aujourd’hui, le groupe va plus loin en visant la certification de l’ensemble de ses forêts d’ici 2030.

Le label FSC garantit une gestion forestière respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Il impose des critères exigeants, comme la conservation de zones naturelles et la préservation d’arbres anciens servant d’habitats aux espèces locales.

Des pratiques renforcées pour une gestion forestière durable

CNP Assurances intègre déjà plusieurs pratiques respectueuses de l’environnement dans la gestion de ses massifs, notamment :

  • Inventaire de la biodiversité pour identifier les espèces présentes
  • Préservation de zones naturelles en libre évolution
  • Diversification des essences pour favoriser la résilience des forêts

Avec la certification FSC, ces engagements sont renforcés par des exigences supplémentaires :

  • Conservation de 5 arbres biodiversité par hectare pour offrir des refuges aux animaux
  • Maintien de 10 % du massif en zone de conservation prioritaire
  • Définition de 2 % de surface en zone d’évolution naturelle, sans intervention humaine

CNP Assurances garantit également qu’aucune forêt naturelle ne sera transformée en plantation, assurant ainsi un équilibre écologique durable.

Un impact positif sur la filière bois

En s’engageant pleinement dans la certification FSC, CNP Assurances contribue à structurer un écosystème d’entreprises spécialisées dans la gestion forestière durable. Cette initiative répond à la demande croissante en bois responsable et soutient la transition vers une filière plus respectueuse de l’environnement.

Selon Marie-Aude Thépaut, directrice générale de CNP Assurances :

« En certifiant l’ensemble de nos massifs forestiers avec le label FSC, nous souhaitons encourager une gestion durable des forêts et dynamiser la filière bois en France. »

Une certification exigeante et rigoureuse

Le label FSC est une référence mondiale en matière de gestion forestière responsable. Il repose sur 70 critères et plus de 200 indicateurs, évalués chaque année par une tierce partie indépendante. Cette certification assure une conformité stricte aux standards environnementaux et sociaux, garantissant ainsi une exploitation forestière respectueuse et équilibrée.

Avec cette ambition, CNP Assurances se positionne comme un acteur clé de la gestion forestière durable en France, conjuguant rentabilité économique et protection du vivant.

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Le Crédit Coopératif encourage la rénovation énergétique avec un prêt immobilier à impact

Le Crédit Coopératif propose un prêt immobilier à impact avec une réduction de taux de 0,30 point pour les emprunteurs améliorant le DPE de leur logement de deux lettres en 40 mois. L’offre inclut un accompagnement avec Cozynergy pour simplifier les travaux, les aides financières et garantir une rénovation énergétique efficace.

Le Crédit Coopératif, acteur engagé dans la transition écologique et sociale, lance une offre de prêt immobilier à impact. Son objectif ? Inciter les emprunteurs à améliorer la performance énergétique de leur logement en leur proposant une réduction de taux. Concrètement, les clients peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt réduit s’ils parviennent à améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE) de leur bien de deux lettres dans un délai de 40 mois après le premier déblocage des fonds. Cette offre concerne uniquement les logements dont le DPE est classé entre E et G.

Une réduction de taux pour les propriétaires engagés

L’offre repose sur une bonification de taux de 0,30 point, accessible gratuitement via l’option « à impact ». Les emprunteurs doivent réaliser des travaux pour améliorer le DPE de leur bien, puis fournir un nouveau diagnostic à leur conseiller bancaire. Si la progression énergétique est validée, la banque applique automatiquement la réduction, ce qui allège le montant des mensualités.

Ce dispositif concerne les logements utilisés comme résidence principale, secondaire ou à usage locatif.

Des solutions de financement adaptées

Le financement des travaux peut être intégré dès la souscription du prêt immobilier, lors de l’achat du bien. Il est également possible d’ajouter un financement complémentaire après l’acquisition, avec des solutions comme le prêt Rénov’Énergie ou l’Éco-PTZ. Ces alternatives permettent de faciliter la rénovation énergétique sans alourdir la charge financière des propriétaires.

Imad Tabet, directeur de la clientèle des particuliers du Crédit Coopératif, souligne :

« Avec cette offre, nous transformons l’achat immobilier en un levier concret pour la transition énergétique. En associant bonification de taux et accompagnement personnalisé, nous donnons à nos clients les moyens d’agir. »

Un accompagnement pour simplifier les démarches

Face à la complexité des aides à la rénovation énergétique, le Crédit Coopératif propose un accompagnement via son partenariat avec Cozynergy. Ce service inclut :

  • Un diagnostic énergétique gratuit pour identifier les travaux prioritaires et estimer les économies d’énergie possibles
  • Une recherche de subventions avec intégration des aides directement sur les devis
  • La réalisation et le suivi des travaux par des installateurs certifiés RGE
  • Une garantie des travaux effectués et un service après-vente

Grâce à cette approche, les propriétaires peuvent améliorer la performance énergétique de leur bien tout en bénéficiant d’un soutien financier et logistique.

Avec ce prêt immobilier à impact, le Crédit Coopératif allie engagement écologique et conditions avantageuses, encourageant ainsi les ménages à investir dans un habitat plus durable.

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L’impact des politiques de Trump et les perspectives de l’Europe et de la Chine

politiques de Trump

L’incertitude engendrée par les taxes douanières imposées par l’administration Trump, ainsi que les négociations complexes autour de la guerre en Ukraine, ont marqué une époque de bouleversements économiques mondiaux. Pourtant, cette situation a aussi eu un effet paradoxal en réunissant les pays européens autour d’objectifs communs. Alors que les États-Unis font face à des défis liés à l’inflation, l’Europe cherche à restaurer la stabilité de ses politiques économiques, et la Chine semble trouver sa voie en se concentrant sur la relance intérieure et le développement technologique. Cet article analyse les conséquences de ces dynamiques sur l’économie mondiale et les stratégies des différentes régions du globe.

Les États-Unis face aux turbulences économiques : l’héritage des taxes douanières de Trump

Sous l’administration de Donald Trump, les taxes douanières ont été utilisées comme des leviers dans les négociations commerciales, pour contrer les pratiques commerciales jugées déloyales et réduire les déficits commerciaux. Ces mesures, bien que justifiées par des objectifs politiques, ont ajouté une couche de complexité à l’économie américaine, augmentant les coûts pour les entreprises et les consommateurs et créant une incertitude majeure. Ce climat d’instabilité a modifié les attentes inflationnistes des Américains et les projections économiques.

Une approche pragmatique face à la stagflation

L’une des conséquences directes de la politique commerciale de Trump est le ralentissement du processus de désinflation. Les augmentations de tarifs douaniers sur des produits comme l’acier et l’aluminium ont contribué à une révision des prévisions d’inflation, augmentant la pression sur les consommateurs. Bien que l’inflation ne soit pas au niveau redouté, les signes d’une stagflation – une stagnation de la croissance économique accompagnée d’une inflation élevée – ne sont pas à écarter. Toutefois, une certaine résilience subsiste dans l’économie américaine : la croissance reste soutenue par une consommation robuste et un marché du travail relativement dynamique, avec un faible taux de chômage. De plus, la consommation des ménages reste le moteur principal de la croissance économique, un facteur clé pour naviguer dans cette période d’incertitude.

Les conséquences sur le marché de l’emploi et la consommation

Malgré une inflation modérée et une croissance sous-jacente en ralentissement, les chiffres de l’emploi dans le secteur privé montrent une certaine stabilité. Toutefois, les fluctuations liées aux taxes douanières pourraient freiner cette dynamique dans certains secteurs. La consommation des ménages pourrait également se modérer si les taxes commencent à affecter les prix des produits de consommation, et si les entreprises répercutent ces coûts sur les prix finaux. L’adaptabilité des entreprises et la gestion des attentes des consommateurs seront des éléments clés pour éviter une récession prolongée.

L’Europe face à un tournant économique : retrouver la stabilité

L’Europe, après avoir traversé une période de forte instabilité politique et économique, semble aujourd’hui chercher un nouvel équilibre. Les pays de la zone euro ont connu une croissance décevante à la fin de 2024, mais l’espoir d’une reprise repose sur plusieurs facteurs, dont les décisions politiques et les investissements dans des secteurs clés comme l’intelligence artificielle.

Un contexte économique compliqué mais prometteur

L’incertitude politique en Europe a conduit à un ralentissement économique, avec des signes de stagnation dans les grandes économies de la zone euro, notamment l’Allemagne et la France. Cependant, certains pays du Sud de l’Europe, comme l’Espagne et le Portugal, ont enregistré des performances économiques plus solides grâce aux investissements européens. L’augmentation des prix de l’énergie, notamment du gaz naturel, a aussi exercé une pression supplémentaire sur les économies locales. Dans ce contexte de stagnation, la Banque centrale européenne a observé un ralentissement de la croissance des salaires, un développement favorable dans la lutte contre l’inflation, mais qui indique aussi des pressions sur la consommation.

Les enjeux des élections et des réformes en Allemagne

Les élections allemandes, dont l’issue pourrait redéfinir la trajectoire économique de la zone euro, sont un moment clé. Une coalition entre les partis CDU et SPD pourrait amener des réformes fiscales et des investissements dans les infrastructures, relançant la croissance économique. Si l’Allemagne, moteur économique de la zone euro, parvient à renforcer son agenda pro-croissance, cela pourrait apporter une bouffée d’air frais aux économies européennes dans la seconde moitié de 2025. L’Europe pourrait ainsi voir une amélioration progressive dans la compétitivité et la stabilité des politiques économiques.

La Chine : s’élever au-delà des taxes douanières et de l’ombre de Trump

La Chine, bien qu’impactée par les tensions commerciales et les politiques protectionnistes de Trump, s’efforce de redéfinir ses priorités économiques. En se concentrant sur la demande intérieure et le développement technologique, le pays cherche à se libérer des contraintes externes et à consolider ses bases économiques. Cette stratégie semble porter ses fruits, avec des signes positifs en matière de croissance économique.

Une reprise solide grâce à la demande intérieure

Les derniers mois ont montré des signes encourageants pour la Chine, notamment dans le secteur automobile et celui des technologies propres, avec des ventes croissantes de véhicules électriques et des résultats impressionnants dans les festivals du Nouvel An. Le gouvernement chinois continue d’investir dans des secteurs clés comme la technologie et l’innovation, visant à renforcer sa position dans la chaîne de valeur mondiale. De plus, la reprise du marché immobilier dans plusieurs grandes villes de Chine a renforcé la confiance des consommateurs et soutenu la croissance intérieure.

Le soft power chinois et sa place sur la scène internationale

Les signes de soft power, comme les robots dansants lors des célébrations du Nouvel An, sont des symboles de la manière dont la Chine cherche à projeter son influence à l’échelle mondiale. En maîtrisant la production de technologies avancées, la Chine tente de contrer les effets des taxes douanières en s’imposant comme un leader technologique. La stratégie économique du pays vise à combler l’écart avec les économies occidentales, en transformant les défis imposés par les États-Unis en opportunités internes.

Des perspectives mondiales incertaines, mais prometteuses

Les politiques économiques mondiales sont aujourd’hui profondément influencées par les décisions prises sous l’administration de Donald Trump, mais aussi par les évolutions des situations politiques en Europe et les efforts de la Chine pour se réinventer. Alors que l’incertitude persiste, ces régions du monde se montrent résilientes, cherchant à s’adapter aux défis du commerce international et aux tensions géopolitiques. Les prochaines années seront déterminantes pour savoir si ces stratégies réussiront à mener vers une croissance durable, ou si elles alimenteront de nouveaux risques économiques.

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Décarbonation du transport de marchandises

Décarbonation du transport

Le secteur du transport de marchandises, responsable d’une part significative des émissions de gaz à effet de serre (GES), se trouve aujourd’hui face à un défi majeur : réduire son empreinte carbone tout en maintenant son efficacité. Selon une étude menée par Sightness, spécialiste de la data logistique, et PwC France et Maghreb, les acteurs du secteur sont de plus en plus optimistes quant à la décarbonation de leurs opérations. L’enquête met en lumière les leviers mis en place, les défis à relever et l’importance de la transition énergétique pour répondre aux exigences environnementales et aux nouvelles régulations.

Un secteur en pleine mutation : l’optimisme de la décarbonation

Une des conclusions majeures de l’étude est l’optimisme des professionnels du transport de marchandises. En effet, plus de 75 % des répondants estiment que leurs entreprises atteindront les objectifs de réduction des émissions de GES du transport routier pour l’année en cours. Ce chiffre témoigne de la montée en maturité des acteurs du secteur vis-à-vis de l’objectif de décarbonation. Toutefois, bien que cette dynamique soit positive, elle reste en partie liée aux réglementations renforcées, telles que la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), et à la prise de conscience croissante des enjeux environnementaux à tous les niveaux de l’industrie.

Des plans d’action concrets pour atteindre les objectifs

L’un des points forts de l’enquête est la progression des entreprises vers des actions concrètes. En 2024, 86 % des professionnels du secteur ont mis en place des plans d’action pour réduire les GES, contre seulement 49 % l’année précédente. Cette évolution rapide illustre la volonté des acteurs de se conformer aux objectifs environnementaux en intégrant des mesures concrètes. Parmi ces actions, l’utilisation de données d’activité plus fiables, notamment modélisées et réelles, devient une priorité. En effet, une approche plus précise du calcul des émissions est essentielle pour mieux comprendre et gérer les leviers de réduction, tout en optimisant les stratégies d’achat et de transport.

Un budget pour la décarbonation : encore insuffisant ?

L’étude met également en lumière un aspect crucial de cette transition énergétique : l’allocation de budget pour la décarbonation. En 2024, 44 % des entreprises allouent une part de leur budget à la décarbonation de leurs activités de transport, contre 38 % en 2023. Toutefois, les montants restent modestes, se situant généralement entre 1 % et 5 % du budget global des entreprises. Si cette démarche est prometteuse, elle doit encore être renforcée pour permettre une transformation durable à long terme.

Une gestion des coûts optimisée par la transition énergétique

La décarbonation, loin d’être un frein financier, peut s’avérer être un levier économique à part entière. En effet, comme le souligne Xavier Villetard de PwC, décarboner les opérations peut souvent conduire à une réduction des coûts. Par exemple, la densification des transports et la réduction des kilomètres parcourus permettent de dégager des économies substantielles qui peuvent être réinvesties dans des technologies plus vertes, comme l’utilisation de biocarburants, de biogaz ou encore des véhicules électriques. Cette approche permet ainsi de concilier les enjeux environnementaux et économiques, à condition d’agir rapidement et d’adopter les bonnes pratiques.

Les moteurs de la transition : les alternatives technologiques et les critères environnementaux

Parmi les leviers identifiés pour réduire les émissions de GES, la motorisation alternative émerge comme une solution clé. Selon l’enquête, 20 % des professionnels estiment que l’adoption de technologies plus propres, telles que les véhicules électriques ou hybrides, représente la solution la plus prometteuse pour la décarbonation du transport. Cependant, ces technologies nécessitent un investissement initial important, et leur adoption doit être accompagnée d’une infrastructure adéquate, notamment pour la recharge des véhicules électriques ou l’approvisionnement en biogaz.

L’intégration des critères environnementaux dans les appels d’offres

Autre tendance marquante, les critères environnementaux prennent une place croissante dans les appels d’offres, avec 96 % des répondants indiquant qu’ils prennent désormais en compte ces aspects lors de la sélection de leurs partenaires logistiques. Ce changement dans les critères de sélection reflète une prise de conscience de l’importance de l’impact environnemental du transport. Les entreprises qui adoptent des pratiques durables se distinguent ainsi sur le marché et répondent aux attentes croissantes des consommateurs, mais également des investisseurs et des régulateurs.

Les défis de la décarbonation : disponibilité des données et complexité des chaînes logistiques

Si la transition énergétique du secteur avance, elle reste confrontée à plusieurs défis majeurs. En premier lieu, la disponibilité et la fiabilité des données constituent un obstacle de taille. Sans données précises et fiables, il est difficile d’optimiser les opérations de transport et de calculer les émissions de manière adéquate. En outre, les solutions technologiques disponibles à moyen et long terme demeurent insuffisantes ou encore trop coûteuses pour de nombreuses entreprises. La complexité des chaînes logistiques représente également un frein à la décarbonation, car il devient difficile d’avoir une vision globale et cohérente des opérations, ce qui complique la mise en place de stratégies efficaces de réduction des GES.

L’urgence d’un investissement renforcé pour réussir la décarbonation

Les résultats de l’étude révèlent un secteur qui prend conscience des enjeux environnementaux et de la nécessité de réduire ses émissions. L’optimisme est palpable, mais des efforts considérables restent nécessaires pour atteindre les objectifs de décarbonation. Florence Mazaud, de Sightness, souligne que pour réussir cette transition, les entreprises doivent être plus ambitieuses dans l’allocation de leurs budgets et dans l’adoption de technologies vertes. Le chemin reste semé d’embûches, mais les acteurs du secteur semblent de plus en plus conscients de la nécessité de se transformer, à la fois pour répondre aux exigences réglementaires et pour pérenniser leur modèle économique dans un monde en mutation.

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Certification BREEAM In-Use : un levier essentiel pour un immobilier plus durable

Certification BREEAM In-Use

L’urgence climatique et la nécessité d’un immobilier plus respectueux de l’environnement placent la certification BREEAM In-Use au cœur des stratégies de gestion immobilière. Bien plus qu’un simple label, cette certification incarne une transformation profonde du secteur en intégrant des critères de performance énergétique, de confort et d’éco-responsabilité. Obtenir cette certification nécessite une approche globale et rigoureuse, capable d’optimiser l’exploitation des bâtiments existants tout en garantissant une amélioration continue de leur impact environnemental.

Un standard reconnu à l’échelle mondiale

La certification BREEAM In-Use s’est imposée comme un outil incontournable pour les acteurs de l’immobilier souhaitant concilier rentabilité économique et engagement environnemental. Son coût accessible, sa souplesse et son cadre structurant en font un choix stratégique pour les investisseurs et gestionnaires de patrimoine soucieux de valoriser leurs actifs.

Cette certification ne se limite pas aux seuls aspects techniques des bâtiments. Elle prend également en compte l’impact humain, l’écomobilité et la biodiversité, offrant ainsi une vision élargie du développement durable. En intégrant ces dimensions, elle devient un levier de différenciation majeur pour les propriétaires cherchant à se conformer aux critères ISR (Investissement Socialement Responsable) et à renforcer l’attractivité de leur portefeuille immobilier.

Un atout pour les investisseurs et les occupants

Un bâtiment certifié BREEAM In-Use garantit des performances accrues en matière de gestion énergétique, de confort intérieur et d’accessibilité. Pour les occupants, cela signifie des espaces mieux conçus, favorisant à la fois bien-être et efficacité au travail.

L’optimisation des consommations d’énergie et d’eau, la réduction des nuisances sonores et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur constituent autant de critères qui répondent aux nouvelles attentes en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

Du point de vue des investisseurs, cette certification contribue à renforcer la valeur des actifs en améliorant leur durabilité et en répondant aux exigences croissantes des réglementations environnementales. Elle facilite également l’accès à des financements privilégiés et à des incitations fiscales destinées aux bâtiments verts.

Une approche structurée pour maximiser la performance

Obtenir la certification BREEAM In-Use repose sur un processus d’évaluation approfondi, structuré autour de deux axes principaux.

  • La performance des actifs (asset performance) : elle évalue les caractéristiques physiques du bâtiment, notamment son efficacité énergétique et ses équipements techniques.
  • La performance de la gestion (management performance) : elle mesure la qualité des pratiques de gestion, incluant le suivi des consommations, l’entretien des infrastructures et l’implication des parties prenantes (gestionnaires, locataires, prestataires).

Les audits jouent un rôle clé dans ce processus. Ils permettent non seulement de vérifier la conformité du bâtiment aux exigences BREEAM, mais aussi d’identifier des axes d’amélioration pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et optimiser les ressources. Une transparence dans la communication des objectifs et des résultats favorise l’adhésion des différents acteurs et renforce la crédibilité des projets.

L’innovation au service de la certification BREEAM In-Use

L’adoption de technologies innovantes joue un rôle clé dans l’obtention de cette certification. L’usage de capteurs IoT permet un suivi précis des performances énergétiques et environnementales, facilitant ainsi la mise en œuvre d’actions correctives en temps réel.

Certains dispositifs détectent les fuites d’eau, les surconsommations d’énergie et les variations de température pour ajuster automatiquement les paramètres et éviter le gaspillage. D’autres surveillent la qualité de l’air et l’ergonomie des espaces afin d’améliorer le confort des occupants.

Grâce à ces innovations, les bâtiments certifiés bénéficient d’une meilleure gestion des ressources, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs environnementaux fixés par la certification BREEAM In-Use.

Un choix stratégique pour un avenir durable

S’engager dans une démarche de certification BREEAM In-Use ne se résume pas à une simple conformité aux normes en vigueur. Il s’agit d’un véritable engagement stratégique, visant à concilier performance économique et responsabilité environnementale.

En intégrant les principes de durabilité dès la gestion quotidienne des bâtiments, les investisseurs et gestionnaires immobiliers participent activement à la transition écologique du secteur. Ce choix leur permet d’anticiper les évolutions réglementaires, d’améliorer leur image et de renforcer l’attractivité de leurs actifs.

L’obtention de cette certification représente donc une valeur ajoutée durable, tant pour les propriétaires que pour les occupants, dans un contexte où la performance environnementale devient un critère incontournable dans le secteur immobilier.

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L’Asie émergente : un pilier stratégique

Asie émergente

L’Asie émergente, avec son dynamisme économique et sa capacité d’innovation, se positionne comme un axe incontournable pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités. Les pays de cette région, notamment la Chine, l’Inde et les autres nations d’Asie du Sud-Est, offrent un potentiel de croissance démographique, technologique et économique de plus en plus évident. Cependant, pour capitaliser sur ces opportunités, une approche réfléchie et de long terme est nécessaire. En 2025, la région, notamment grâce à ses avancées dans l’intelligence artificielle et ses caractéristiques démographiques, constitue un moteur de croissance incontournable dans l’économie mondiale.

L’Asie et l’innovation technologique : un leader mondial de l’IA

L’Asie se distingue comme un acteur majeur de l’innovation, en particulier dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA), un domaine clé pour l’avenir des économies mondiales. La Chine, en particulier, se positionne en tête de la course, avec des entreprises comme DeepSeek qui montrent la force de l’innovation locale. En janvier 2025, la startup chinoise DeepSeek a secoué le monde technologique avec la présentation d’un modèle d’IA générative capable de rivaliser avec les produits développés par les géants américains comme OpenAI. La surprise ne vient pas seulement de la puissance de cette IA, mais aussi de son coût de développement très compétitif. Cette avancée technologique place la Chine comme un acteur incontournable dans le domaine de l’IA, permettant à l’Asie d’occuper une place centrale dans la chaîne de valeur de cette révolution technologique.

L’IA s’annonce comme un facteur clé de la transformation des industries, en optimisant la production et en générant des gains de productivité. Les pays asiatiques, avec leur forte capacité d’innovation, sont donc au cœur de cette dynamique. En outre, l’Asie abrite également certains des plus grands fabricants mondiaux de semi-conducteurs, essentiels à l’IA. Des entreprises comme TSMC à Taïwan ou SK Hynix en Corée du Sud dominent ce secteur stratégique, ce qui renforce encore la position de la région dans l’économie mondiale de demain.

Un potentiel démographique exceptionnel pour les pays émergents asiatiques

Outre l’innovation technologique, le potentiel démographique des pays d’Asie du Sud-Est et du sous-continent indien est un autre facteur déterminant pour les investisseurs. L’Inde, l’Indonésie et les Philippines, par exemple, sont des pays jeunes avec un âge moyen de 28 ans en Inde, 30 ans en Indonésie et seulement 25 ans aux Philippines. Cette jeunesse constitue un réservoir énorme de futurs consommateurs, un moteur de croissance pour l’économie mondiale. De plus, ces pays présentent des caractéristiques démographiques favorables : des taux de natalité relativement élevés, une urbanisation rapide et un élan vers une classe moyenne en pleine expansion.

Le revenu moyen dans ces pays est en forte croissance. Par exemple, en Inde, le revenu annuel moyen devrait plus que doubler d’ici 2031, atteignant 5 242 dollars par ménage. Cette évolution crée un environnement propice à la consommation de masse, avec des besoins croissants dans des secteurs comme les biens de consommation, les services financiers et les technologies. L’essor du crédit, qui accompagne cette dynamique, pourrait renforcer cette consommation et soutenir la croissance économique.

L’essor de la consommation et de la production manufacturière en Asie

Dans ce contexte, l’augmentation de la consommation et la montée en gamme de la production industrielle en Asie représentent des leviers importants pour les investisseurs. La Chine, après une période de valorisations basses, présente aujourd’hui un panorama économique plus favorable pour les entreprises. De nombreuses sociétés ont amélioré leur profil financier, avec des dettes mieux maîtrisées, une génération de cash-flow plus élevée et une politique de dividendes plus généreuse. Ces entreprises sont désormais prêtes à profiter des opportunités offertes par la croissance du marché domestique et à saisir une part croissante des marchés mondiaux.

Dans cette dynamique, certains secteurs connaissent une évolution particulièrement favorable, comme celui des technologies avancées. Les entreprises asiatiques leaders dans le domaine des semi-conducteurs ou de l’IA sont bien positionnées pour capturer la demande mondiale croissante, notamment en raison des tensions géopolitiques et des restrictions commerciales qui poussent les gouvernements à encourager la production locale.

Focus sur les entreprises prometteuses de la région

Parmi les entreprises qui incarnent cette montée en puissance des marchés émergents asiatiques, plusieurs exemples méritent une attention particulière. MakeMyTrip, par exemple, est une entreprise indienne qui bénéficie de la croissance de la classe moyenne du pays. Spécialisée dans les services de voyage en ligne, elle répond à une demande croissante d’un marché en pleine évolution. Avec des revenus en augmentation, l’agence profite de l’augmentation des voyages domestiques et internationaux des consommateurs indiens.

En Chine, Naura Technologies se distingue dans le secteur des semi-conducteurs. L’entreprise, spécialisée dans les équipements pour l’industrie des semi-conducteurs, profite de la volonté du gouvernement chinois de réduire sa dépendance aux technologies étrangères. En étant l’un des leaders dans la production de semi-conducteurs pour l’IA, Naura bénéficie également des restrictions américaines, qui ont conduit à une forte demande pour des solutions locales.

Enfin, dans le secteur des grandes capitalisations, TSMC reste incontournable. Le fabricant taïwanais est l’un des rares au monde à être capable de produire des puces de 2 nanomètres, un atout majeur pour les géants technologiques qui nécessitent des semi-conducteurs toujours plus puissants. Cette position de leader fait de TSMC un acteur clé dans le développement des technologies de demain.

Investir dans l’Asie émergente, une vision de long terme

L’Asie émergente représente une opportunité stratégique pour les investisseurs qui cherchent à se positionner sur des marchés en pleine expansion, tant sur le plan démographique que technologique. Toutefois, il est essentiel d’adopter une perspective de long terme. La région offre des perspectives de croissance exceptionnelles, mais les incertitudes géopolitiques et économiques nécessitent une approche prudente et bien réfléchie.

Avec une innovation de plus en plus forte, des secteurs clés comme l’IA et les semi-conducteurs en plein essor, ainsi qu’une dynamique démographique favorable, l’Asie émergente est bien positionnée pour jouer un rôle central dans l’économie mondiale des années à venir. Pour les investisseurs, l’heure est venue de saisir ces opportunités tout en gardant une vision stratégique et à long terme.

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Appel à projets 2025 : la Fondation MMA Solidarité soutient l’inclusion des personnes en situation de handicap

Fondation MMA Solidarité

La Fondation MMA Solidarité ouvre son premier appel à projets de l’année, destiné aux associations et organismes engagés dans l’inclusion des personnes en situation de handicap. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er avril 2025, et un jury national composé d’experts du secteur se réunira en juin 2025 pour sélectionner les projets bénéficiaires.

Un engagement durable pour l’inclusion

Depuis sa création en 1983, la Fondation MMA Solidarité accompagne les initiatives locales qui favorisent l’inclusion des personnes en situation de handicap. En plus de 2 700 projets financés, elle a permis d’améliorer le quotidien de 27 000 bénéficiaires à travers le sport, la culture, les loisirs et l’insertion professionnelle.

En 2024, 86 associations ont reçu un soutien financier de la Fondation, pour un montant total de 401 535 euros. Cette aide a contribué à renforcer l’impact des initiatives locales, en soutenant des actions concrètes sur tout le territoire.

Un focus sur la culture et l’insertion professionnelle

Tout en poursuivant son engagement en faveur du handisport, la Fondation souhaite, cette année, accentuer son soutien aux initiatives culturelles et aux projets d’insertion professionnelle.

Selon François Hecker, président de la Fondation MMA Solidarité, ces thématiques constituent des leviers essentiels pour favoriser l’autonomie et l’intégration des personnes en situation de handicap. Il souligne également l’ouverture de la Fondation à des projets novateurs, susceptibles d’apporter des solutions concrètes et durables sur le terrain.

Soutenir des initiatives à fort impact social

En 2025, la Fondation ambitionne d’accompagner des projets pluriannuels structurants, afin de répondre aux besoins évolutifs des personnes concernées. Elle poursuivra notamment son soutien à des organisations ayant déjà prouvé leur impact, comme le Centre de l’Arche, bénéficiaire depuis 2013, ou encore Handi’Chiens, partenaire depuis plus de 20 ans.

Au-delà de ces partenariats de long terme, la Fondation reste à l’écoute de nouvelles initiatives, prêtes à proposer des solutions innovantes et à renforcer la dynamique d’inclusion.

Comment déposer un projet ?

Les associations et organismes à but non lucratif souhaitant proposer un projet au service des personnes en situation de handicap peuvent soumettre leur candidature par email à fondation.mma@groupe-mma.fr ou via un agent MMA.

Critères d’éligibilité des projets

Pour être éligibles, les initiatives doivent répondre aux critères suivants :

  • Être portées par une association ou un organisme à but non lucratif
  • Présenter un projet clairement défini et nécessitant un financement
  • S’inscrire dans une démarche collective
  • Contribuer directement à l’inclusion des personnes en situation de handicap
  • Avoir une approche pratique et concrète

Les porteurs de projets peuvent consulter toutes les informations et déposer leur dossier sur le site de la Fondation MMA Solidarité.

Un appel à projets pour accélérer l’inclusion

La Fondation MMA Solidarité réaffirme son engagement en soutenant des initiatives locales essentielles à l’intégration des personnes en situation de handicap. Ce nouvel appel à projets représente une opportunité pour les associations de bénéficier d’un accompagnement financier et opérationnel, afin de maximiser leur impact.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er avril 2025.

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