Nordic High Yield : une opportunité d’investissement en pleine expansion

Nordic High Yield

Le marché Nordic High Yield (HY) a gagné en popularité ces dernières années en raison de ses rendements attractifs, de sa diversification unique et de son indépendance vis-à-vis des autres marchés européens. Offrant une prime de risque de 100 à 200 points de base par rapport au marché européen, il séduit les investisseurs à la recherche d’opportunités avec un rapport rendement/risque favorable. Cette classe d’actifs s’est affirmée comme un choix stratégique pour ceux souhaitant diversifier leur portefeuille tout en profitant d’une structure de marché distincte et d’une dynamique économique propre.

Les spécificités structurelles du marché Nordic High Yield

Le marché nordique du High Yield se distingue de son homologue européen par plusieurs facteurs structurels, qui expliquent en grande partie la prime de rendement dont bénéficient les investisseurs. Bien que plus jeune et plus restreint que le marché européen, ce secteur a connu une expansion notable au cours des dix à douze dernières années, offrant ainsi des rendements compétitifs et une dynamique unique.

Taille et développement du marché

Le marché Nordic High Yield reste relativement petit par rapport à son équivalent européen, mais sa croissance est remarquable. Cette taille réduite engendre une liquidité moindre, un facteur que les investisseurs prennent en compte dans leurs évaluations. La prime de risque associée à cette liquidité réduite est donc compensée par un rendement plus élevé, une caractéristique attrayante dans un environnement économique incertain.

Une structure d’émetteurs différente

Une autre particularité du marché nordique réside dans la nature des émetteurs. En effet, bon nombre d’entre eux ne sont pas notés par les grandes agences de notation internationales. Cette absence de notation entraîne souvent une prime de risque plus élevée, même si la qualité des émetteurs sous-jacents reste solide. En outre, cette situation offre aux investisseurs un accès à des opportunités uniques, qui ne sont pas toujours disponibles sur les marchés européens plus vastes.

Orientation sectorielle distincte

Le marché Nordic High Yield se distingue par sa forte concentration dans des secteurs spécifiques, notamment l’énergie et le transport maritime. Ces secteurs sont traditionnellement moins représentés sur les marchés européens du High Yield. Bien que ces industries soient connues pour leur cyclicité et leur volatilité, elles offrent également des perspectives de rendements élevés, justifiant ainsi la prime de risque sur ces actifs.

Durée plus courte des échéances

L’une des caractéristiques les plus attractives du marché nordique est la durée moyenne des obligations, qui se situe entre 2 et 2,5 ans. Ce profil à court terme permet de réduire le risque lié aux taux d’intérêt, particulièrement pertinent dans un contexte de hausse des taux sur les marchés mondiaux. Cette courte durée contribue ainsi à la compétitivité du marché Nordic High Yield.

Pourquoi une prime de rendement de 100 à 200 points de base ?

La prime de rendement de 100 à 200 points de base par rapport aux obligations High Yield européennes résulte de plusieurs facteurs, qui ajoutent de la valeur tout en justifiant ce supplément de risque.

Risque de liquidité et prime associée

L’une des raisons fondamentales de cette prime est le faible volume du marché nordique par rapport au marché européen. Les investisseurs demandent une compensation pour le risque de liquidité, particulièrement dans des environnements économiques volatils. La moindre liquidité du marché nordique entraîne donc des spreads plus élevés, ce qui permet aux investisseurs de bénéficier de rendements plus attractifs en contrepartie du risque supplémentaire qu’ils assument.

Absence de notation et impact sur le rendement

Comme mentionné, une partie des émetteurs nordiques n’est pas notée par les grandes agences de notation, ce qui constitue un autre facteur contribuant à la prime de rendement. L’absence de notation officielle peut inquiéter certains investisseurs, mais pour ceux qui connaissent bien le marché, la qualité des emprunteurs est souvent perçue comme solide. Ce phénomène génère une prime de risque supplémentaire, augmentant ainsi les rendements proposés sur le marché Nordic High Yield.

Exposition sectorielle et volatilité

La structure sectorielle du marché nordique High Yield, notamment l’accent mis sur l’énergie et le transport maritime, joue également un rôle dans cette prime. Ces secteurs sont particulièrement exposés aux fluctuations économiques mondiales et aux prix des matières premières. Bien que ces secteurs aient fait preuve de résilience en période de crise, leur volatilité inhérente justifie des rendements plus élevés pour compenser les risques supplémentaires auxquels sont exposés les investisseurs.

Les avantages de la diversification

Le marché Nordic High Yield ne se contente pas d’offrir des rendements attractifs ; il constitue également un outil de diversification précieux pour les investisseurs. Ce marché présente des caractéristiques géographiques, sectorielles et structurelles uniques, offrant ainsi des avantages qui le différencient des autres marchés High Yield européens.

Diversité géographique et économique

Les économies nordiques se sont distinguées par leurs performances solides au fil des années, y compris en période de crise. Ces économies robustes renforcent l’attrait du marché nordique, qui reste indépendant des fluctuations économiques globales observées dans les autres régions. En outre, les pays nordiques bénéficient de caractéristiques économiques particulières qui influencent le développement du marché, offrant ainsi une dynamique régionale propre.

Une faible corrélation avec les marchés européens

Un atout majeur du marché Nordic High Yield réside dans sa faible corrélation avec les indices High Yield européens. La corrélation de 0,5 à 0,6 permet aux investisseurs de bénéficier d’une diversification plus efficace, car ce marché évolue de manière plus indépendante. Cette autonomie est principalement due aux facteurs économiques spécifiques aux pays nordiques, qui influencent plus directement le marché qu’aux tendances économiques globales.

Un profil de risque compétitif et un taux de défaillance maîtrisé

Le marché Nordic High Yield présente également un profil de risque attractif, avec un taux de défaillance historique d’environ 4 %, comparable à celui des autres marchés High Yield.

Un taux de défaillance raisonnable

Bien que les défauts de paiement existent, notamment dans le secteur immobilier, la majorité de ces défaillances sont accompagnées de garanties solides, ce qui permet de maintenir des taux de recouvrement élevés. Cette structure protège les investisseurs en cas de difficultés, offrant ainsi un profil de risque compétitif par rapport à d’autres marchés à haut rendement.

Un profil de maturité favorable

La durée moyenne des obligations, entre 2 et 2,5 ans, permet de limiter l’exposition aux fluctuations des taux d’intérêt. En période de hausse des taux, cette caractéristique devient particulièrement avantageuse, car elle réduit le risque global du portefeuille tout en maintenant un rendement attractif.

Nordic High Yield : un marché en pleine croissance et une base d’investisseurs en expansion

Le marché Nordic High Yield a connu une forte expansion ces dernières années, tant en volume qu’en diversification. L’augmentation du nombre d’investisseurs internationaux témoigne de l’intérêt croissant pour ce marché unique.

Une base d’investisseurs diversifiée

Ce marché, qui était auparavant dominé par les investisseurs locaux, attire désormais une base d’investisseurs institutionnels de plus en plus large, tant en Europe qu’au-delà. Cette internationalisation renforcée témoigne de la confiance croissante des investisseurs dans les opportunités offertes par le Nordic High Yield, qui continue de se développer de manière stable et attrayante.

En conclusion, le marché Nordic High Yield offre une combinaison unique de rendements attractifs, de diversification géographique et sectorielle, et de caractéristiques spécifiques qui le rendent particulièrement attractif pour les investisseurs à la recherche d’opportunités distinctes. Son indépendance par rapport aux marchés européens, sa faible corrélation et ses risques maîtrisés en font un complément précieux pour toute stratégie d’investissement à revenu fixe.

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Les ELTIF : un marché en expansion grâce aux évolutions réglementaires

ELTIF

Les ELTIF (European Long-Term Investment Funds) représentent une catégorie de fonds d’investissement en pleine croissance, cherchant à établir un pont entre les marchés cotés et privés. Créés dans le cadre d’une initiative européenne visant à mieux intégrer les marchés de capitaux et à financer des projets stratégiques, ces fonds ont connu une évolution significative ces dernières années. La récente mise à jour de la réglementation ELTIF a insufflé un regain d’intérêt pour ces produits, bien que plusieurs défis subsistent pour en assurer la pérennité auprès des investisseurs particuliers.

Un cadre réglementaire propice à la croissance des ELTIF

La révision des règles encadrant les ELTIF a eu un impact positif sur leur attractivité. Depuis 2024, plus de nouveaux fonds ont été lancés qu’au cours des trois années précédentes réunies. Cette dynamique s’explique notamment par la possibilité de créer des fonds ouverts (evergreen), qui contrastent avec les structures fermées plus classiques et séduisent un public plus large.

Toutefois, cette ouverture ne signifie pas que les ELTIF offriront systématiquement les mêmes primes d’illiquidité historiquement associées aux investissements privés. En effet, le modèle actuel favorise une approche plus diluée, rendant les rendements potentiels plus incertains.

Les défis liés aux frais et à la transparence des informations

Malgré leur attrait grandissant, les ELTIF présentent encore des coûts élevés. Les frais moyens de gestion sont supérieurs à ceux des fonds comparables sur le marché public, et de nombreux produits appliquent également des commissions de performance, souvent peu avantageuses pour l’investisseur. Alors que la gestion active est sous pression face à la concurrence des produits passifs à faible coût, certains acteurs de l’investissement y voient une opportunité d’améliorer leur rentabilité en proposant des fonds plus rémunérateurs.

Un autre défi concerne le manque de transparence. De nombreux aspects clés, comme la composition des équipes, le processus d’investissement ou encore les performances passées, restent difficiles à analyser pour les conseillers et les investisseurs. Cette opacité complique l’évaluation de ces fonds et nécessite un effort accru en matière de reporting.

L’importance de l’expertise dans la gestion des ELTIF

Les marchés privés demandent des compétences spécifiques qui diffèrent de celles requises pour les investissements traditionnels. Les grands gestionnaires d’actifs cherchent ainsi à acquérir des expertises en recrutant des spécialistes des marchés privés. Cependant, l’intégration de ces nouvelles compétences représente un défi majeur, et toutes les structures ne parviennent pas à tirer pleinement profit de ces recrutements.

Les investisseurs doivent donc analyser minutieusement les conditions de liquidité, la stratégie sous-jacente et les performances des gestionnaires avant d’intégrer un ELTIF à leur portefeuille. Il est primordial de distinguer les gestionnaires solides, ayant une culture et des pratiques favorables aux investisseurs, de ceux qui profitent simplement d’une tendance sans réelle expertise.

Une évolution sectorielle marquante

Dans l’univers des ELTIF, certains segments des marchés privés attirent davantage l’attention que d’autres. Le crédit privé a récemment dépassé le capital-investissement comme secteur de prédilection pour le lancement de nouveaux ELTIF. Par ailleurs, les fonds axés sur l’infrastructure et les stratégies multi-actifs, combinant crédit privé et capital-investissement, connaissent une montée en puissance.

En revanche, l’immobilier, bien que présent dans l’écosystème des ELTIF, demeure un segment de niche. Cela peut s’expliquer par l’offre déjà conséquente de fonds immobiliers UCITS, qui offrent des alternatives plus accessibles aux investisseurs intéressés par ce secteur.

ELTIF

Ce qu’il faut retenir

Les ELTIF sont aujourd’hui à un tournant. Grâce aux ajustements réglementaires récents, leur attractivité s’accroît, mais des défis restent à relever. Les investisseurs doivent être particulièrement attentifs à la structure des frais, à la liquidité, ainsi qu’à la compétence des gestionnaires avant de s’engager. À mesure que ces fonds se démocratisent, leur impact sur la convergence entre marchés privés et publics pourrait remodeler le paysage de l’investissement à long terme.

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Les défis politiques et institutionnels de la France

défis politiques

La situation politique en France est marquée par une série de défis politiques et institutionnels, économiques et sociaux. Les interrogations concernant le respect du calendrier électoral, la gestion des crises et l’absence de continuité de l’État sont au cœur du débat actuel. Ces enjeux se retrouvent exacerbés par une pression populaire croissante et des tensions politiques internes. Alors que le pays fait face à une multitude de crises, la question de l’avenir politique, de la responsabilité gouvernementale et de l’engagement des citoyens est plus pertinente que jamais.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Le respect du calendrier électoral et les enjeux institutionnels

Le respect du calendrier électoral reste une priorité dans un contexte où des crises imprévues, qu’elles soient sociales ou politiques, risquent de bouleverser l’ordre établi. Les gouvernements successifs se trouvent souvent pris au piège de l’instabilité, exacerbée par des motions de censure qui menacent à tout moment la légitimité de l’exécutif. De plus, la possibilité d’une dissolution parlementaire par le président de la République à partir du mois de juin constitue une autre épée de Damoclès pour les dirigeants en place.

Ces instabilités révèlent une fragilité accrue des pouvoirs publics et la défiance croissante des citoyens envers leurs représentants. Les manifestations de colère, notamment liées à des questions de justice sociale et d’immigration, viennent alimenter une atmosphère de mécontentement qui bouscule régulièrement les agendas politiques. Pour faire face à ces crises, une gestion rationnelle et mesurée s’avère essentielle, loin de toute dérive idéologique ou émotionnelle.

Les tensions autour de l’immigration, par exemple, sont souvent amplifiées par des discours qui cherchent des boucs émissaires plutôt que de traiter les causes profondes. L’un des enjeux majeurs réside dans la capacité à différencier les causes réelles des problèmes. En matière d’immigration, par exemple, la question du droit du sol, qui fait débat, concerne un nombre limité de personnes chaque année. À Mayotte, par exemple, le phénomène de l’immigration est lié à un différentiel économique bien plus large que la simple acquisition de la nationalité française. Le défi réside donc dans la capacité à mener une politique équilibrée, sans céder aux passions populistes qui favorisent les solutions simplistes mais inefficaces.

La gouvernance à long terme et la restauration de l’autorité de l’état

L’un des grands défis politiques de la France aujourd’hui est l’absence d’une véritable autorité de l’État, un problème qui touche directement la continuité des services publics. Ce déficit de gouvernance et de cohérence politique a été mis en évidence par les crises successives, où les citoyens ont constaté la dégradation de services essentiels. Cette perte de confiance dans les institutions publiques a exacerbé les tensions sociales et a fragilisé l’action gouvernementale.

Le manque de clarté et de régularité dans la parole politique a également contribué à un climat de doute et de division. Les interventions politiques rapides et médiatisées, souvent motivées par des impératifs électoraux, ont pris le pas sur une gestion réfléchie et durable des affaires publiques. Le défi consiste à restaurer une politique de long terme, capable d’apporter des solutions aux problèmes structurels du pays. Il s’agit non seulement de répondre à des crises immédiates mais aussi de penser à la transition écologique, au rétablissement de l’autorité et à la continuité de l’action publique au-delà des élections.

Les enjeux de la transition écologique et de la gestion des crises mondiales exigent une vision à long terme, mais dans un système politique où les échéances électorales sont de plus en plus rapprochées, il devient difficile de mener des politiques de fond. L’une des solutions réside dans l’application rigoureuse de principes républicains, qui imposent de travailler au-delà des intérêts partisans et électoraux immédiats pour assurer la pérennité des réformes nécessaires.

Le devoir d’engagement et la responsabilité collective

Face à ces défis politiques, il devient essentiel de rappeler que la politique ne se réduit pas à une quête permanente de pouvoir, mais doit s’inscrire dans un projet de société. L’enjeu majeur réside dans la capacité des responsables politiques à rester fidèles aux idéaux républicains, tout en répondant aux besoins réels des citoyens. Le devoir d’engagement est donc avant tout un engagement pour la nation, pour l’avenir de la France, et non pour des intérêts personnels ou partisants.

L’attente des Français, notamment des jeunes générations, est grande. Il existe un véritable besoin d’une parole politique qui soit à la fois claire, respectueuse des principes et tournée vers l’avenir. Le défi est de pouvoir se saisir des moments historiques, comme ceux que nous vivons actuellement face aux crises géopolitiques, sociales et environnementales, pour proposer des solutions concrètes et durables. Dans ce contexte, le rôle des citoyens et des organisations sociales est essentiel. Une démocratie vivante nécessite des échanges constants et une participation active de tous, sans se limiter à un seul moment électoral tous les cinq ans.

L’implication de tous les acteurs de la société, qu’il s’agisse des associations, des ONG ou des jeunes, est cruciale pour nourrir le débat et aboutir à des décisions collectives éclairées. Un processus démocratique sain ne doit pas se limiter à une période électorale ponctuelle, mais doit être un processus continu où le peuple est régulièrement informé et consulté.


La France se trouve à un carrefour de son histoire politique, confrontée à des défis politiques multiples qui exigent à la fois une gouvernance forte, une vision à long terme et une responsabilité collective. La restauration de l’autorité de l’État, la nécessité de réformes profondes et l’engagement politique des citoyens sont des conditions sine qua non pour relever ces défis. Dans un tel contexte, chaque acteur politique, à tous les niveaux, doit être en mesure de contribuer à l’édification d’une France stable, juste et prête à affronter les enjeux du XXIe siècle.

Les défis politiques et leur impact sur la politique française

La situation géopolitique actuelle représente un défi majeur pour la France. Face aux tensions internationales croissantes, notamment en Ukraine et à Gaza, la France se doit de jouer un rôle de médiation tout en protégeant ses intérêts nationaux. Les crises géopolitiques ont des répercussions directes sur la politique intérieure, affectant la sécurité nationale, la politique économique et même les relations sociales. Ces crises soulignent l’importance d’une politique étrangère claire et cohérente, capable de défendre les principes républicains tout en répondant aux réalités du monde moderne.

La France, en tant que puissance mondiale, doit être capable de trouver un équilibre entre sa propre sécurité et ses engagements internationaux. Ce défi géopolitique renforce l’urgence de la cohésion nationale, car une politique étrangère forte nécessite une nation unie et stable en interne. La crise de confiance actuelle entre les gouvernements successifs et la population ne doit pas empêcher le pays de se positionner fermement sur la scène internationale.

La réforme des institutions : un impératif pour l’avenir

L’une des réponses aux problèmes actuels de gouvernance et de gestion des crises pourrait résider dans une réforme en profondeur des institutions. La question de l’adaptation des structures de l’État aux défis politiques contemporains, notamment en matière de transition écologique, de justice sociale et de politique étrangère, devient incontournable. Une telle réforme pourrait inclure la redéfinition des relations entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, pour garantir une meilleure séparation des pouvoirs et éviter les dérives autoritaires.

Les institutions françaises, fondées sur des principes républicains solides, sont pourtant confrontées à des défis politiques structurels. Les réformes doivent donc viser à renforcer l’efficacité de l’État tout en préservant les principes fondamentaux de la démocratie. La capacité à moderniser les institutions, sans compromettre la stabilité de l’État, est l’une des clés pour assurer la pérennité des réformes à long terme.

L’importance de la cohésion sociale dans la construction du futur

Un autre enjeu majeur réside dans la cohésion sociale. Les divisions internes, qu’elles soient économiques, sociales ou culturelles, fragilisent le pays et rendent plus difficile la mise en œuvre de réformes efficaces. La montée des inégalités, la détérioration des services publics et la marginalisation de certaines populations exacerbent ces tensions. La France doit reconstruire son tissu social, en veillant à ce que tous les citoyens aient les mêmes opportunités et puissent participer pleinement à la vie démocratique.

Les politiques publiques doivent s’efforcer d’inclure toutes les catégories sociales et de répondre aux préoccupations des citoyens, en particulier des plus vulnérables. Ce n’est qu’en restaurer une solidarité nationale forte que le pays pourra surmonter ses crises et bâtir un avenir commun.

L’éducation comme pilier de la transition

L’un des leviers essentiels pour affronter les défis politiques futurs est l’éducation. La formation des jeunes générations, l’enseignement des valeurs républicaines et la préparation des citoyens aux défis politiques de demain sont des priorités absolues. L’éducation doit être un pilier pour le développement économique, mais aussi pour la construction d’une société plus solidaire et ouverte. La France a besoin d’une jeunesse éclairée, capable de comprendre les enjeux mondiaux et d’apporter des solutions innovantes face aux crises sociales et écologiques.

L’éducation ne doit pas seulement être un moyen de se préparer à la vie professionnelle, mais également de renforcer la compréhension des mécanismes démocratiques et d’encourager l’engagement citoyen. Elle doit donner aux jeunes les clés pour participer activement à la construction du futur de la France.

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Le grand retour en arrière de la Commission européenne

Commission européenne

Le grand retour en arrière de la Commission européenne sur la CSRD et la CS3D : simplification ou démantèlement ?

La Commission européenne a récemment dévoilé un projet de loi omnibus visant à simplifier les exigences de reporting de durabilité imposées aux entreprises dans le cadre de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) et du devoir de vigilance (CS3D). Ce projet, qui fait écho au rapport Draghi de 2024, vise à réduire les charges administratives de 25 % pour l’ensemble des entreprises et de 35 % pour les PME. Cependant, ces mesures suscitent un vif débat, oscillant entre soulagement pour les acteurs économiques et inquiétude quant aux conséquences sur la transition écologique et sociale.

Commission européenne : un allègement drastique du champ d’application de la CSRD

L’un des changements majeurs réside dans la réduction drastique du périmètre de la CSRD : près de 80 % des entreprises initialement concernées seraient désormais exemptées. Seules les entreprises de plus de 1 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros ou ayant un bilan dépassant 25 millions d’euros, resteront soumises aux obligations de reporting de durabilité.

Les obligations elles-mêmes sont allégées :

  • Report de deux ans des exigences de reporting pour les entreprises actuellement concernées.
  • Suppression des normes sectorielles et réduction du nombre de points de données obligatoires.
  • Maintien du principe de double matérialité, mais avec une priorité donnée aux données quantitatives.
  • Conservation de l’audit des rapports de durabilité, mais avec une assurance limitée, annulant ainsi la transition vers une assurance raisonnable.

Cette évolution répond aux critiques sur la lourdeur des obligations de reporting, notamment en ce qui concerne la vérification des données. Toutefois, elle risque de compromettre la comparabilité et la fiabilité des informations disponibles sur les impacts environnementaux et sociaux des entreprises.

Une taxonomie verte édulcorée et rendue facultative

Autre point clé de la réforme, l’application de la taxonomie verte est profondément modifiée :

  • Seules les entreprises de plus de 1 000 salariés et générant un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros y seront soumises, les autres ne pouvant y adhérer que sur une base volontaire.
  • Un seuil de matérialité financière est introduit, réduisant le nombre de modèles de rapport d’environ 70 %.
  • La possibilité de déclarer des activités partiellement alignées sur la taxonomie est introduite, facilitant une transition progressive.
  • Des simplifications sont apportées aux critères “Do No Significant Harm” (DNSH), notamment pour la prévention et le contrôle de la pollution liée aux produits chimiques.

Si ces ajustements offrent davantage de flexibilité aux entreprises, ils suscitent des interrogations quant à la capacité de la taxonomie à jouer son rôle d’orientation des investissements vers des activités durables.

Un affaiblissement du devoir de vigilance

Le devoir de vigilance, pierre angulaire de la régulation des chaînes d’approvisionnement, voit également ses exigences réduites :

  • Report d’un an de son applicabilité, désormais fixée au 26 juillet 2028.
  • Réduction du périmètre de la diligence raisonnable aux seuls partenaires commerciaux directs, contre l’ensemble de la chaîne de valeur initialement.
  • Espacement des évaluations périodiques de un à cinq ans, avec des évaluations ad hoc en cas de besoin.
  • Suppression de l’obligation de mise en œuvre des plans climatiques et des conditions de responsabilité civile.

Ces assouplissements sont particulièrement critiqués par les ONG et certaines entreprises engagées dans la transition durable. Ils estiment que ce retour en arrière risque de rendre inefficace la prévention des risques environnementaux et sociaux dans les chaînes d’approvisionnement mondialisées.

Des réactions contrastées : entre satisfaction économique et inquiétudes écologiques

Les réactions du monde économique et politique à ces annonces sont mitigées. BusinessEurope, le MEDEF et France Industrie saluent ces évolutions comme une “étape essentielle pour la compétitivité de l’économie européenne” et demandent d’aller encore plus loin dans la réduction des charges administratives. En revanche, de nombreuses entreprises engagées dans la transition écologique regrettent un détricotage des avancées réglementaires.

Les ONG, quant à elles, dénoncent une “dérégulation massive et sans précédent”, craignant une perte de transparence et une diminution de la pression sur les entreprises pour qu’elles améliorent leurs pratiques. Elles y voient un alignement sur les politiques de déréglementation en cours aux États-Unis, avec un affaiblissement significatif des ambitions climatiques européennes.

Quelles conséquences pour les entreprises et les investisseurs ?

Si ce projet est adopté en l’état, il pourrait avoir des conséquences majeures :

  • Pour les grandes entreprises : un allègement bienvenu des obligations de reporting. Mais un risque accru d’incertitude réglementaire et de perte de compétitivité sur les marchés engagés dans la transition durable.
  • Pour les PME : une exemption des obligations formelles. Mais une pression indirecte maintenue de la part des investisseurs et donneurs d’ordre, qui continueront d’exiger des rapports de durabilité.
  • Pour les investisseurs : une potentielle perte de lisibilité et de comparabilité des données extra-financières. Ce qui pourrait affecter l’orientation des financements vers des entreprises durables.

Un avenir incertain pour la régulation européenne de la durabilité

Les propositions de la Commission européenne doivent encore être examinées par le Parlement européen et le Conseil avant leur adoption définitive. La Commission souhaite une adoption rapide de ces réformes pour alléger la charge des entreprises. Et renforcer l’attractivité économique de l’UE. Toutefois, ce revirement réglementaire soulève des inquiétudes quant à la cohérence des politiques de durabilité. Et à la stabilité du cadre réglementaire pour les entreprises.

Alors que certains y voient une bouffée d’air frais pour les entreprises. D’autres s’inquiètent d’un retour en arrière qui pourrait freiner les avancées en matière de transition écologique et sociale. Une chose est certaine. La simplification promise par la Commission européenne ne fait pas l’unanimité, et les débats à venir s’annoncent houleux.

Consulter l’annonce officielle

Bruno Boggiani, CEO Strateggyz – Green Finance dit : 

“Le projet Omnibus illustre parfaitement le dilemme de la réglementation européenne : une ambition affichée de transparence et de durabilité, mais un pragmatisme parfois maladroit qui se traduit par des ajustements de dernière minute. Après avoir imposé aux entreprises des exigences drastiques de reporting extra-financier, l’UE fait machine arrière face aux réalités opérationnelles.

Ce revirement n’est pas anodin. Pour se conformer aux normes de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les entreprises ont déjà investi massivement dans la collecte de données, les systèmes de reporting, les consultants spécialisés et la mise en conformité avec les ESRS (European Sustainability Reporting Standards). On estime que le coût moyen de mise en conformité varie entre 500 000 et 1,5 million d’euros pour une grande entreprise, avec des écarts significatifs selon la complexité de l’organisation et la maturité de son reporting ESG. Pour certaines multinationales, l’addition dépasse déjà les 5 millions d’euros.

Et pourtant, alors que ces efforts commencent à porter leurs fruits, Bruxelles revoit sa copie, allégeant certaines exigences et semant le doute sur la cohérence de sa stratégie. De quoi donner un sentiment d’improvisation coûteuse et d’injustice pour ceux qui ont joué le jeu dès le départ.

Mais faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? Non. Car si l’Europe tâtonne, la direction est la bonne. Les marchés, les investisseurs et les consommateurs demandent plus de transparence et de responsabilité environnementale. La régulation, même fluctuante, pousse les entreprises vers un modèle plus durable, mieux préparé aux enjeux de demain.

Plutôt que de subir ces ajustements comme une contrainte, les entreprises doivent voir cette transition comme une opportunité de structurer leurs données, d’optimiser leurs pratiques et de se différencier sur un marché où la durabilité devient un atout concurrentiel. Oui, cela a un coût. Oui, l’Europe pourrait faire mieux en termes de clarté et de stabilité réglementaire. Mais au final, ceux qui auront su anticiper ces évolutions en sortiront renforcés, avec un avantage compétitif durable dans un monde qui ne pourra plus faire l’impasse sur le Green.”

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Neuf grands industriels unissent leurs forces

grands industriels

Paris, le 27 février 2025 – Neuf grands industriels français, Alstom, Legrand, Groupe SEB, FORVIA, RTE Réseau de Transport d’Électricité, Equans, Safran, Solvay et Thales, annoncent la création de la “Coalition Industrie Circulaire”. Lancée officiellement au ministère de l’Économie et des Finances en janvier dernier, cette initiative est soutenue par Circul’R. Expert en économie circulaire, et le CEA ISEC, institut spécialisé dans l’économie circulaire appliquée aux énergies bas carbone.

Face aux défis environnementaux, économiques et géopolitiques croissants, cette coalition a pour ambition d’accompagner la transition vers un modèle industriel plus robuste et compétitif. En identifiant et en mettant en œuvre des stratégies innovantes pour atténuer les vulnérabilités du modèle linéaire traditionnel.

Un modèle industriel à réinventer pour faire face aux risques globaux

L’industrie mondiale est confrontée à des perturbations majeures. Qui remettent en question la viabilité du modèle linéaire fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles. Trois principaux risques :

  • Dépendance aux ressources stratégiques. L’Union européenne est aujourd’hui entièrement dépendante de la Chine pour certaines matières premières critiques. Comme les terres rares lourdes, essentielles à des industries clés (batteries, énergies renouvelables, technologies de pointe).
  • Ruptures d’approvisionnement. La pandémie de COVID-19 a révélé la fragilité des chaînes de valeur mondialisées. Avec 94 % des entreprises industrielles ayant subi des perturbations d’approvisionnement.
  • Volatilité des coûts. L’augmentation rapide du prix des matières premières. Comme la flambée de 400 % du prix du lithium entre 2020 et 2021. Ou encore la crise énergétique exacerbée par le conflit en Ukraine, a mis de nombreuses entreprises en difficulté.

Dans ce contexte, 85 % des industriels considèrent l’économie circulaire comme une opportunité stratégique pour sécuriser leurs approvisionnements. Améliorer leur résilience et explorer de nouveaux marchés.

Trois axes majeurs pour une transformation durable

Afin d’apporter des réponses concrètes aux défis industriels, la “Coalition Industrie Circulaire” se structure autour de trois grandes étapes sur un an :

  1. Identification des risques liés au modèle linéaire : chaque entreprise analysera l’ensemble de sa chaîne de valeur (approvisionnement, production, distribution, usage et fin de vie des produits) afin de prioriser les vulnérabilités critiques. L’objectif est de définir les enjeux communs aux neuf industriels et d’optimiser la résilience collective.
  2. Développement de stratégies industrielles durables : une fois les principaux risques identifiés, la coalition travaillera sur des solutions adaptées : renforcement des circuits de réutilisation, diversification des sources d’approvisionnement, optimisation des processus de fabrication, ou encore adoption de nouveaux modèles économiques fondés sur la circularité.
  3. Mise en œuvre et plaidoyer pour une transition industrielle : les solutions concrètes sélectionnées seront mises en place et évaluées, avec pour objectif de structurer un plaidoyer collectif auprès des décideurs publics et privés afin de favoriser des politiques industrielles durables. Un rapport d’influence et d’action va publié en janvier 2026.

Un projet porté par l’expertise et l’innovation

Cette initiative bénéficie du soutien de Circul’R, qui accompagne les entreprises dans leur transition vers l’économie circulaire, et du CEA ISEC, reconnu pour son expertise dans les énergies bas carbone et la circularité industrielle. Ensemble, ces experts mobiliseront leurs compétences pour accompagner les industriels dans cette transformation ambitieuse.

Déclarations des partenaires

“Face aux vulnérabilités croissantes de nos modèles industriels, l’économie circulaire n’est plus une option, mais une nécessité stratégique. À travers cette coalition, nous rassemblons des acteurs clés pour transformer les contraintes en opportunités avec un objectif clair : renforcer la compétitivité de nos industries tout en les inscrivant dans un modèle durable.” – Raphaël Masvigner, co-fondateur de Circul’R.

“La transition vers une industrie circulaire ne se limite pas à la réduction des impacts environnementaux : elle est aussi un levier d’innovation et de résilience face aux crises. En mobilisant la puissance de la recherche et la force du collectif, nous avons aujourd’hui l’opportunité de créer de nouvelles dynamiques industrielles, capables d’allier performance économique et souveraineté des ressources.” – Yannick Gomez, Chargé d’études Cellule Innovation du CEA ISEC.

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La BEI et CDC Biodiversité unissent leurs forces

BEI et CDC Biodiversité

La Banque européenne d’investissement (BEI) et CDC Biodiversité annoncent la signature d’un partenariat ambitieux visant à analyser le marché volontaire des crédits biodiversité en France. Dans le cadre de cette collaboration, la BEI réalisera une étude approfondie afin de déterminer le potentiel de développement de ce marché et d’identifier les opportunités pour stimuler la demande. Les conclusions de cette étude serviront également à alimenter les recommandations destinées à la Commission européenne.

Comprendre et structurer le marché volontaire des crédits biodiversité

Le marché des crédits biodiversité repose sur un mécanisme permettant aux entreprises et aux acteurs économiques de compenser leur impact environnemental par le financement de projets de restauration et de préservation des écosystèmes. CDC Biodiversité, en tant que pionnier du secteur, a développé des solutions adaptées aux besoins des acteurs publics et privés, notamment par la mise en place du premier site naturel de compensation (SNC) en 2008, sur le site de Cossure, dans la plaine de Crau.

Depuis la loi Industrie verte d’octobre 2023, ces sites ont évolué pour devenir des sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation (SNCRR), ouverts non seulement aux aménageurs, mais aussi aux initiatives volontaires des entreprises. Ce changement réglementaire favorise une plus grande implication des acteurs privés dans le financement de la biodiversité.

Une collaboration pour massifier les financements et diversifier les instruments

L’un des objectifs de ce partenariat est d’élargir le champ des instruments financiers consacrés à la biodiversité. Actuellement, le financement des projets de renaturation repose principalement sur des fonds publics. Pour maximiser leur impact, il est nécessaire d’attirer davantage d’investisseurs privés. La BEI, en tant que banque du climat, intègre pleinement la biodiversité dans sa feuille de route et cherche à développer des mécanismes innovants pour structurer et dynamiser ce marché de niche.

Depuis 2019, la BEI et CDC Biodiversité coopèrent activement sur des projets de protection de la nature. L’appui financier de la BEI à l’opération Cossure illustre cet engagement. Aujourd’hui, leur collaboration se renforce avec pour ambition de favoriser l’émergence de nouveaux leviers d’investissement et de structurer un marché plus attractif pour les entreprises.

Des outils innovants pour mesurer et valoriser l’empreinte biodiversité

CDC Biodiversité a développé plusieurs outils permettant d’accompagner les entreprises et les collectivités dans leur démarche de compensation environnementale. Le Global Biodiversity Score, par exemple, offre une mesure précise de l’empreinte biodiversité des acteurs économiques. De même, le programme Nature 2050 vise à aider les territoires à s’adapter au changement climatique.

Selon Marianne Louradour, présidente de CDC Biodiversité : « Comme elle l’a fait en 2008 avec les unités de compensation de Cossure, CDC Biodiversité s’engage dans la valorisation des crédits volontaires des premiers sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation. Grâce au partenariat avec la BEI, nous serons en mesure d’identifier et de comprendre les attentes des investisseurs du marché volontaire de la biodiversité, pour continuer d’accompagner des projets d’intérêt général et de mobiliser les moyens nécessaires aux objectifs de restauration écologique. »

Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, ajoute : « Notre partenariat de long terme avec CDC Biodiversité est essentiel pour identifier les bonnes pratiques qui permettront de faire croître les montants investis sur le marché volontaire de la biodiversité. La biodiversité et le climat sont étroitement liés et, pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone, nous devons intégrer la biodiversité dans toutes les activités et attirer plus d’investisseurs privés. »

Présentation des partenaires

La Banque européenne d’investissement (BEI) est l’institution financière de l’Union européenne, détenue par ses 27 États membres. Elle finance des projets favorisant l’innovation, le développement durable et la transition écologique, contribuant ainsi aux objectifs de l’UE.

CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des Dépôts, conçoit et met en œuvre des solutions de restauration écologique et de compensation biodiversité. Son expertise lui permet d’accompagner entreprises et collectivités dans l’intégration des enjeux environnementaux dans leurs stratégies.

Ce partenariat marque une étape importante dans le développement d’un marché volontaire de la biodiversité structuré, apportant des solutions concrètes pour la préservation des écosystèmes tout en favorisant l’investissement privé dans des projets d’intérêt général.

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Aestiam décroche le label ISR

Aestiam

Aestiam obtient le label ISR pour sa SCPI Linaclub, confirmant son engagement en faveur d’une gestion immobilière durable. Avec une approche rigoureuse axée sur les critères ESG, Linaclub ambitionne d’allier performance financière et impact sociétal, notamment via des investissements responsables, comme son premier achat en Espagne en décembre 2024.

Aestiam renforce son engagement durable avec le label ISR pour Linaclub

Une reconnaissance pour une gestion immobilière responsable

Aestiam, acteur majeur de la gestion de fonds immobiliers, annonce l’obtention du label ISR (Investissement Socialement Responsable) pour sa SCPI Linaclub, lancée en octobre 2024. Ce label, devenu un repère essentiel pour les investisseurs souhaitant allier rendement financier et impact positif, témoigne de l’engagement d’Aestiam dans une gestion immobilière durable et transparente.

Avec cette certification, Linaclub rejoint les SCPI labellisées ISR et affirme son ambition d’investir dans des actifs répondant aux enjeux environnementaux et sociaux du secteur immobilier. Dès sa création, cette SCPI a adopté une approche ESG rigoureuse, articulée autour de trois grands piliers.

Une stratégie d’investissement alignée sur les critères ES

1. Réduction de l’impact environnemental

Linaclub s’engage à améliorer l’efficacité énergétique de ses actifs et à réduire leur empreinte carbone. Grâce à la plateforme Deepki Ready, elle collecte et analyse les données énergétiques et carbone afin d’optimiser la gestion des consommations et d’améliorer continuellement ses performances ESG.

2. Une gouvernance responsable

La SCPI met en place une relation de confiance avec ses locataires en favorisant des baux de longue durée et un dialogue constant. Cette approche permet d’aligner les intérêts des parties prenantes et d’assurer une gestion durable et résiliente des actifs.

3. Création de valeur sociétale

Linaclub cible des secteurs stratégiques, tels que :

  • Locaux d’activité
  • Établissements de santé
  • Hôtellerie et résidences gérées

Ces choix d’investissement répondent aux besoins économiques et sociaux des territoires, contribuant ainsi à un développement équilibré et durable.

Un premier investissement représentatif de sa vision

En décembre 2024, Linaclub a réalisé sa première acquisition : un ensemble immobilier industriel de 4 900 m², situé à San Iscle de Vallalta, près de Barcelone. Cet actif, loué à Optral, un leader de la fibre optique engagée dans l’innovation durable, reflète parfaitement l’ADN de Linaclub et ses exigences en matière de finance responsable.

Linaclub ambitionne de conjuguer rendement et durabilité, avec un objectif de taux de distribution compris entre 6,5 % et 7 % (non garanti). Cette stratégie séduit les épargnants désireux de donner du sens à leur investissement, en associant performance financière et impact positif.

Aestiam, un acteur pleinement engagé dans la transition ESG

L’obtention du label ISR pour Linaclub s’inscrit dans une démarche globale menée par Aestiam. Après la certification de ses SCPI Aestiam Placement Pierre et Aestiam Cap’Hébergimmo en 2023, cette nouvelle reconnaissance marque une étape clé dans sa stratégie ESG.

Aestiam applique une méthodologie stricte, intégrant 30 critères extra-financiers dans ses décisions d’investissement et de gestion. Son objectif :

  • Améliorer l’efficacité énergétique de son parc immobilier
  • Réduire les émissions carbone
  • Renforcer l’impact social de ses actifs
  • Assurer une gouvernance transparente et durable

Grâce à cette approche, Aestiam consolide son positionnement parmi les leaders de l’investissement immobilier responsable et durable.

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Les petites capitalisations nordiques

capitalisations

Alors que les grandes entreprises nordiques continuent d’attirer l’attention des investisseurs internationaux, le segment des petites capitalisations dans les pays nordiques a pris un retard notable ces dernières années. Pourtant, les petites entreprises de la région, bien que moins médiatisées, présentent un potentiel de surperformance notable, marqué par une sous-évaluation qui pourrait offrir des opportunités d’investissement intéressantes à long terme. Les pays nordiques, connus pour leur stabilité économique, leur forte capacité d’innovation et leurs finances publiques solides, sont des marchés où les petites et moyennes entreprises ont souvent su se démarquer. Cependant, cette dynamique a été mise sous pression ces dernières années, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives pour les investisseurs avertis.

Une performance passée impressionnante des petites capitalisations nordiques

Les petites capitalisations nordiques ont longtemps surperformé leurs homologues plus grandes, ainsi que les indices mondiaux des petites entreprises. Depuis 2005, l’indice MSCI Nordic Small Cap a enregistré une progression de 628 %, surpassant l’indice MSCI Nordic (+426 %) et l’indice mondial des petites capitalisations MSCI World Small Cap (+371 %). Cette surperformance a été alimentée par l’énorme capacité d’innovation des entreprises nordiques, un environnement économique et politique stable, ainsi qu’une forte dynamique dans des secteurs tels que la technologie, la consommation durable et l’industrie spécialisée. Cependant, depuis la pandémie, cette tendance a été inversée et les petites entreprises nordiques se retrouvent désormais avec des valorisations historiquement basses, ce qui constitue une opportunité stratégique pour les investisseurs à long terme.

Un tournant économique propice à une réévaluation des petites capitalisations

La récente faiblesse des petites capitalisations nordiques peut être attribuée, en grande partie, à la hausse des taux d’intérêt et à son impact sur les économies nordiques, notamment en Suède, où une forte proportion des crédits sont à taux variables. Cette politique monétaire restrictive a fragilisé à la fois les entreprises et les consommateurs. En particulier, la consommation a chuté, et le marché immobilier, déjà sous pression, a souffert de pertes considérables. Cependant, avec le début de l’assouplissement des politiques monétaires, le panorama pourrait changer. En Suède, la réduction du taux directeur a déjà été amorcée et d’autres baisses sont attendues, ce qui devrait stimuler la consommation et renforcer la demande intérieure. Cette évolution serait particulièrement bénéfique pour les petites entreprises en lien direct avec le marché domestique.

Un autre facteur en faveur des petites capitalisations nordiques est leur niveau actuel de valorisation. En comparaison avec les grandes entreprises, qui se négocient en moyenne à 19 fois leurs bénéfices annuels attendus, les petites entreprises sont actuellement évaluées à seulement 14 fois leurs bénéfices. Ce niveau de valorisation historiquement bas, qui n’a pas été atteint depuis la crise financière mondiale, reflète une certaine méfiance du marché. Toutefois, cette situation présente souvent des opportunités d’achat intéressantes, particulièrement en cas de stabilisation des conditions économiques, qui pourraient favoriser une réévaluation des petites capitalisations.

Les secteurs à fort potentiel dans les petites capitalisations nordiques

Au sein des petites capitalisations, certains secteurs se distinguent par leur potentiel de croissance, notamment dans un contexte de reprise économique.

Les valeurs de consommation : Prêtes à bénéficier de la reprise

L’un des secteurs les plus prometteurs est celui des biens de consommation, en particulier avec la baisse des taux d’intérêt, qui devrait améliorer le pouvoir d’achat des ménages. Des entreprises comme Humble Group, spécialisée dans les produits durables et sains, affichent une forte dynamique de croissance avec des taux annuels de 10 à 11 % et une amélioration continue de leurs marges. Bien que cette entreprise connaisse une croissance rapide, son action est actuellement sous-évaluée par rapport à d’autres fabricants de biens de consommation établis, offrant ainsi une belle opportunité d’investissement.

Les entreprises de services de rénovation et de construction, comme Bravida et Instalco, bénéficient également de cette dynamique. L’augmentation du revenu disponible devrait soutenir la demande pour des travaux de rénovation, ce qui est un facteur favorable pour ces sociétés.

Le secteur immobilier : une reprise attendue

Après des corrections massives ces dernières années, le secteur immobilier nordique, en particulier en Suède, pourrait voir une reprise avec la baisse des taux d’intérêt. De nombreuses entreprises immobilières, dont certaines étaient sous pression à cause de leur dépendance au financement variable, pourraient bénéficier d’une reprise du marché immobilier. Avec des taux d’intérêt plus bas, ces sociétés pourraient retrouver de la rentabilité, et les investisseurs pourraient trouver des opportunités intéressantes parmi ces entreprises sous-évaluées.

Technologie et numérisation : un domaine en plein essor

Le secteur technologique nordique, notamment en Finlande, est un autre domaine prometteur. L’entreprise finlandaise Talenom, qui numérise les processus comptables pour les petites et moyennes entreprises, connaît une croissance régulière grâce à l’automatisation et à la réduction des coûts. Elle offre une alternative attrayante aux géants du logiciel. En parallèle, Napatech, une société danoise qui développe des cartes haute performance pour les centres de données, représente également une opportunité intéressante, car la demande pour des solutions de cloud computing et d’optimisation des centres de données ne cesse d’augmenter.

Une opportunité stratégique pour les investisseurs

Pour les investisseurs, la question qui se pose est de savoir s’il est déjà temps d’investir dans les petites capitalisations nordiques ou si de nouveaux revers sont à prévoir. De notre point de vue, les opportunités actuelles sont attractives, et il semble pertinent de se positionner sur des entreprises susceptibles de tirer parti d’une reprise économique. En particulier, les valeurs de consommation en Suède, les prestataires de services numériques et les sociétés immobilières font partie des secteurs où nous voyons un potentiel de redressement marqué. Actuellement, 65 % de notre portefeuille est investi en Suède, ce qui est bien au-delà de sa part de marché dans l’indice nordique, démontrant ainsi notre confiance dans une reprise de ce marché.

Malgré la pression exercée sur les petites capitalisations nordiques ces dernières années, ces entreprises sous-évaluées présentent aujourd’hui des opportunités d’investissement intéressantes. Les conditions économiques s’améliorant, notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt, les petites capitalisations devraient bénéficier d’une reprise, avec des secteurs comme la consommation, l’immobilier et la technologie qui pourraient se démarquer. Pour les investisseurs à long terme, c’est un moment propice pour explorer ces opportunités.

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Macroéconomie : entre inflation et récession, un marché sous tension

Macroéconomie

Les marchés oscillent entre craintes d’inflation et espoir de baisses de taux. La Fed surprend en septembre 2024 avec une baisse des taux malgré une croissance solide. Pourtant, l’inflation persiste, compliquant les décisions monétaires. Entre surchauffe et désinflation, les investisseurs ajustent sans cesse leurs anticipations, influençant directement les conditions financières.

Un tango économique entre inflation et marchés

Des baisses de taux qui prennent les investisseurs de court

Le 18 septembre 2024, la Fed a surpris en abaissant son taux directeur de 50 points de base. Cette décision a interpellé les économistes, car l’économie américaine affichait alors une croissance solide de 3 % annualisée depuis avril. Pourtant, les marchés, eux, s’attendaient déjà à huit baisses de taux d’ici fin 2025. À ce moment-là, la seule préoccupation des investisseurs était la crainte d’une récession imminente.

Depuis, cette peur a été écartée :

  • Croissance de 3,1 % au troisième trimestre 2024
  • Rebond des créations d’emplois
  • S&P 500 proche de ses plus hauts historiques

Cependant, un paradoxe émerge. Alors qu’une baisse des taux s’accompagne généralement d’un recul du rendement des obligations à 10 ans, celui-ci a bondi de 100 points de base, approchant les 5 % en janvier 2025. Cette situation reflète une dynamique où une croissance trop forte entretient l’inflation, forçant ainsi la Fed à rester prudente.

Un marché en proie aux oscillations

Les dernières années ont été marquées par un jeu d’anticipations sur les décisions de la Fed. Chaque nouvelle donnée macroéconomique, qu’elle soit favorable ou non, entraîne des révisions drastiques des prévisions de taux.

  • Été 2023 : crainte d’une surchauffe économique → anticipation de hausses de taux
  • Fin 2023 : baisse de l’inflation → marché anticipant sept baisses de taux pour 2024

Cette instabilité rappelle les fluctuations du marché observées au fil du temps, où les anticipations extrêmes finissent par se corriger d’elles-mêmes. Un phénomène que la Fed a intelligemment exploité en laissant le marché faire le travail d’ajustement à sa place.

prévision macroéconomiques 2024-2025

Vers un scénario de désinflation maîtrisée ?

Depuis septembre 2024, la hausse du taux d’emprunt à 10 ans a entraîné un resserrement des conditions financières, freinant ainsi la croissance et limitant la pression inflationniste.

Malgré une économie résiliente, le marché reste inquiet quant à une inflation persistante. Plusieurs éléments justifient ces craintes :

  • L’élection de Donald Trump, perçue comme un signal reflationniste
  • Des révisions à la hausse des prévisions de croissance et d’inflation
  • Un plancher de 4 % anticipé pour les taux directeurs de la Fed

Toutefois, nous restons optimistes sur un scénario de désinflation progressive grâce à plusieurs facteurs :

  • Un marché du travail en cours de rééquilibrage
  • Un ralentissement des prix de l’immobilier
  • Des effets de base favorables sur les services

Si cette trajectoire se confirme, deux issues sont possibles :

  1. Une désinflation sans impact négatif sur l’économie, bénéfique pour les actions et obligations
  2. Une désinflation liée à un ralentissement économique, positive pour les obligations, mais plus incertaine pour les actions à moyen terme

La Mutuelle Familiale : la hausse de la taxe sur les complémentaires santé

Mutuelle Familiale

La récente annonce du gouvernement concernant l’augmentation de la taxe sur les contrats de complémentaire santé, qui passera de 14,07 % à environ 16 %, fait réagir La Mutuelle Familiale, qui qualifie cette mesure de « non-sens inacceptable ». Ce projet, qui vise à récupérer un milliard d’euros pour compenser l’abandon de la baisse des remboursements des consultations et médicaments, a pour conséquence directe de pénaliser les adhérents des mutuelles, déjà confrontés à des coûts croissants. La Mutuelle Familiale appelle à un sursaut gouvernemental pour éviter une dérive fiscale néfaste et injustifiée.

Une taxe déguisée qui pèse lourdement sur les Français

Depuis 1998, la taxe sur les complémentaires santé a connu une augmentation progressive. En 2025, elle atteindra 16,07 %, contre 14,07 % en 2024. Cette hausse de 2 % est décrite comme une charge supplémentaire imposée de manière injustifiée sur les adhérents des mutuelles. Sylvie Ben Jaber, Présidente de La Mutuelle Familiale, dénonce ce qui apparaît comme une « arnaque déguisée », soulignant que le gouvernement, tout en clamant ne pas augmenter les impôts, alourdit en réalité cette taxe, laquelle finit par faire croire à une augmentation des cotisations des mutuelles, alors que ce sont les taxes qui augmentent. Les mutuelles ne sont pas des collecteurs d’impôts, et cette situation risque de créer une confusion importante parmi les assurés.

Une atteinte au modèle mutualiste et à ses valeurs

Les mutuelles, fondées sur un modèle solidaire et non lucratif, réinvestissent l’intégralité des cotisations pour améliorer les services rendus à leurs adhérents. L’augmentation de la taxe sur les complémentaires santé représente donc une menace directe pour le modèle mutualiste. Elle affaiblit la capacité des mutuelles à financer les prestations essentielles qui sont à la base de leur fonctionnement, telles que le remboursement des soins, la prévention et les services d’accompagnement.

La fiscalité accrue impose une pression sur les finances des mutuelles, ce qui pourrait les contraindre à réduire certaines prestations ou à augmenter leurs cotisations pour compenser cette charge supplémentaire. Cela pourrait également nuire à la solidarité entre les assurés, cœur de la mission des mutuelles, et mettre en danger l’accès aux soins pour de nombreux Français.

Un impact direct sur l’accès aux soins des Français

L’augmentation de la taxe sur les complémentaires santé survient dans un contexte où les besoins en soins de santé ne cessent de croître, en particulier en raison du vieillissement de la population et des défis environnementaux. Cette mesure risque d’exacerber les inégalités d’accès aux soins, en particulier pour les personnes âgées, souvent les plus vulnérables. La taxe supplémentaire pourrait ainsi entraîner un renchérissement des cotisations, excluant de plus en plus de Français d’une couverture de santé essentielle.

À l’heure où il est crucial d’assurer un financement juste et durable du système de santé, l’augmentation de cette taxe ne semble pas correspondre aux besoins des adhérents, et encore moins aux enjeux de santé publique. Le système de santé français mérite mieux que d’être financé par une taxe qui pénalise directement les assurés.

La Mutuelle Familiale appelle à une réforme en profondeur du système de santé

La Mutuelle Familiale, dans un communiqué à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale, appelle fermement le gouvernement à revenir sur cette hausse de la taxe et à entamer une véritable réforme du système de santé. Selon l’organisation, il est crucial que le gouvernement se penche sur un financement pérenne et équitable du système de santé, en concertation avec tous les acteurs du secteur.

La Mutuelle Familiale préconise des solutions qui permettent de renforcer la solidarité sans pénaliser davantage les Français, et plus particulièrement les plus vulnérables. L’objectif devrait être de garantir une couverture santé pour tous, sans mettre en péril le modèle mutualiste ou l’accès aux soins essentiels.

Des incohérences dans la logique de cette hausse de taxe de la Mutuelle Familiale

L’augmentation de la taxe sur les complémentaires santé soulève plusieurs incohérences majeures. En effet, cette taxe vise à récupérer des fonds que les mutuelles n’ont jamais encaissés. Les cotisations des contrats de 2025 ont été fixées bien avant que la hausse de la taxe soit envisagée. Si des économies devaient être réalisées, elles devraient être réinvesties dans le remboursement des soins aux adhérents, et non dans les caisses de l’État.

De plus, cette taxation supplémentaire frappe particulièrement les adhérents ayant des cotisations plus élevées, ce qui inclut souvent les personnes âgées et celles avec des problèmes de santé majeurs, qui sont précisément les plus dépendantes de leur couverture santé. Une telle mesure semble donc particulièrement injuste, car elle touche directement les plus fragiles tout en exacerbant les inégalités existantes.

La hausse de la taxe sur les complémentaires santé, en prévision de 2025, ne doit pas se concrétiser. Elle représente une pression fiscale injustifiée qui risque d’augmenter les inégalités d’accès aux soins et de fragiliser le modèle mutualiste. La Mutuelle Familiale appelle le gouvernement à annuler cette mesure et à mettre en place une véritable réforme du système de santé, garantissant une couverture accessible et durable pour tous les Français.

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