Croissance et équilibre écologie maritime

écologie maritime

Les effets de la croissance économique sur l’environnement, l’écologie maritime et les sociétés est une question essentielle. La question centrale se pose : la croissance est-elle véritablement compatible avec une préservation efficace de notre planète et le bien-être social ? L’enjeu est de taille et les réponses apportées sont multiples, explorant des visions économiques, environnementales et sociales différentes. Ce débat met en lumière des perspectives variées, parfois opposées, sur la manière dont nous devons concevoir le progrès et la durabilité.

Ceci est un extrait d’une interview, sélectionné par votre média Green Finance, qui donne la parole à tous, même si cela peut vous déplaire et nous déclinons toutes responsabilités sur la source et les propos de cet extrait.

Le mythe de la croissance infinie et écologie maritime

La croissance économique, souvent vue comme le moteur du développement, suscite des débats sur ses limites et ses conséquences. Notamment sur l’écologie maritime. Traditionnellement, la croissance est perçue comme un impératif nécessaire au bien-être des individus et des nations. L’idée prévalente est qu’une augmentation constante du produit intérieur brut (PIB) mène à un meilleur niveau de vie. Avec une progression en termes de richesses et de possibilités d’emplois. Pourtant, cette notion de croissance infinie se heurte aujourd’hui à des réalités environnementales qui ne peuvent être ignorées.

L’impact environnemental sur l’écologie maritime de la croissance économique est indéniable. L’exploitation accrue des ressources naturelles, la production excessive de déchets. Et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre sont des conséquences directes du modèle économique dominant. Dans un monde aux ressources limitées, la notion de croissance infinie semble de plus en plus incompatible avec les enjeux écologiques. C’est cette tension qui pousse à une remise en question du modèle actuel. Au profit de solutions alternatives qui privilégient l’équilibre entre développement humain et préservation de la planète.

La question essentielle qui se pose est donc de savoir comment concilier la nécessité d’une croissance économique. Avec la réalité des impératifs environnementaux et de l’écologie maritime. Certains experts suggèrent qu’il est crucial de repenser la façon dont la croissance est mesurée. Et d’adopter des indicateurs qui tiennent compte non seulement du PIB. Mais aussi du bien-être social et de la durabilité écologique.

Une vision critique de la croissance traditionnelle

Face aux constats alarmants concernant les impacts négatifs de la croissance économique. De plus en plus de voix s’élèvent pour proposer des modèles alternatifs. Ces critiques remettent en question non seulement la notion de croissance infinie, mais aussi la manière dont celle-ci est réalisée. En effet, le modèle économique actuel repose sur l’idée que plus l’on produit. Plus l’on consomme, ce qui génère un cycle sans fin d’exploitation des ressources.

Pour certains, la réponse réside dans la transition vers une économie circulaire. Où la réduction des déchets, la réutilisation des matériaux et la réparation sont favorisées. L’objectif est de limiter l’impact écologique tout en maintenant un développement économique. Mais cette approche nécessite un changement de mentalité majeur. Passer d’un système basé sur l’extraction et la consommation à un modèle qui privilégie la réutilisation et l’optimisation des ressources.

Parallèlement, une autre voie explorée est celle du “bien-être économique”. Une approche qui se concentre davantage sur la qualité de vie des individus plutôt que sur la simple augmentation des richesses matérielles. Dans cette vision, la croissance se mesure en termes de réduction des inégalités, d’amélioration des conditions de travail et de santé. Et de préservation des écosystèmes et de l’écologie maritime.

La croissance au service de l’écologie maritime

Cependant, certains estiment que la croissance peut être une alliée dans la transition écologique. À condition de réorienter les investissements et les priorités vers des secteurs verts. Ce modèle implique une croissance “verte”. Où les industries qui respectent l’environnement et qui génèrent des bénéfices écologiques prennent le devant de la scène. Les énergies renouvelables, la production durable, l’écologie maritime. Et les technologies propres sont des secteurs d’avenir qui pourraient. Selon cette vision, concilier développement économique et respect des limites planétaires.

Le défi consiste à inverser les logiques économiques actuelles. Où les secteurs polluants et destructeurs dominent, pour privilégier des alternatives plus durables. Cela implique non seulement une réforme des politiques publiques. Mais également une transformation des habitudes de consommation à l’échelle individuelle et collective. Ainsi, la croissance verte pourrait être le moyen de nourrir l’économie tout en réduisant les impacts négatifs sur l’environnement et l’écologie maritime.

Néanmoins, cette transition nécessite des investissements massifs dans la recherche et le développement de technologies écologiques. Ainsi qu’une refonte des mécanismes économiques et fiscaux pour encourager les pratiques responsables. Un tel changement pourrait engendrer de nouveaux emplois. Et permettre un développement harmonieux entre croissance économique et préservation de la nature.

Les défis sociaux de la croissance et de l’écologie maritime

Au-delà des impacts environnementaux, la question sociale reste centrale dans le débat sur la croissance. Une croissance qui bénéficie uniquement à une partie de la population ne peut être qualifiée de véritablement bénéfique. Les inégalités croissantes, le chômage, et la précarisation des travailleurs sont des effets collatéraux souvent liés à un modèle de croissance déséquilibré.

Les critiques portent notamment sur le fait que la croissance. Telle qu’elle est conçue actuellement, profite principalement aux grandes entreprises et aux plus riches. Tout en laissant de côté les populations les plus vulnérables. Cette réalité soulève la question de la justice sociale et de la redistribution des richesses, éléments souvent négligés dans les discussions sur la croissance économique.

Des alternatives sont proposées, telles que la mise en place de politiques publiques favorisant la redistribution. La réduction des inégalités et l’amélioration des conditions de travail. L’idée de “croissance inclusive” émerge ainsi comme une solution permettant d’intégrer davantage de personnes dans le processus économique. Tout en maintenant un équilibre avec les enjeux environnementaux.

Vers une nouvelle vision de la croissance

La croissance économique traditionnelle est aujourd’hui remise en question. Tant pour ses effets néfastes sur l’environnement que pour ses conséquences sociales. Les perspectives d’avenir reposent sur la recherche de modèles alternatifs qui placent l’humain et la planète au centre du processus de développement. Que ce soit à travers la croissance verte, l’économie circulaire ou un nouveau paradigme de bien-être. Il est impératif de repenser la façon dont nous mesurons et atteignons la prospérité.

Dans cette quête de durabilité et d’équité, il devient essentiel de questionner les fondements même du système économique actuel. Et d’envisager des solutions audacieuses et créatives. Seule une approche intégrant les dimensions écologiques, sociales et économiques permettra de construire un avenir plus juste et plus respectueux de notre planète.

Les menaces émergentes pour la biodiversité marine

L’océan, cette immense étendue d’eau, est aujourd’hui menacé par une série de pratiques illégales et d’activités humaines qui compromettent son équilibre écologique. La chasse à la baleine, bien que légale en de rares endroits, continue de frapper des espèces en danger. Avec des conséquences dramatiques sur les écosystèmes marins. À cela s’ajoutent les collisions entre navires et mammifères marins, la pollution plastique. Ainsi que des pratiques telles que les tests sismiques ou la surpêche, qui fragilisent encore un peu plus cet environnement vital. Face à ce constat alarmant, de nombreux experts et organisations. Comme Sea Shepherd, luttent pour dénoncer et stopper ces dérives, appelant à un changement radical dans nos interactions avec les mers et océans.

La chasse à la baleine : un combat juridique et moral

L’une des grandes batailles menées par Sea Shepherd concerne la chasse à la baleine. Une activité illégale dans de nombreuses régions du monde. Mais qui continue de se pratiquer sous couvert de “recherches scientifiques” ou d’autres prétextes. Au Japon, par exemple, la chasse à la baleine dans le sanctuaire baleinier antarctique a été largement documentée par des organisations telles que Sea Shepherd. Dont les images ont soutenu l’action de l’Australie devant le tribunal international de La Haye. Ces preuves ont conduit à une condamnation du Japon par la Cour. Un moment décisif dans la lutte contre cette activité. Toutefois, la question persiste : la chasse commerciale à la baleine prendra-t-elle fin un jour ?

Bien que la chasse commerciale ait été interdite en 1986, des pratiques illégales persistent, motivées par une demande restreinte mais persistante. Notamment au Japon et dans d’autres régions comme les îles Féroé. Les populations locales, cependant, ne soutiennent pas nécessairement ces pratiques. Au Japon, seulement 1% de la population consomme de la viande de baleine. La Norvège continue d’abattre des baleines, mais principalement pour les exporter vers le Japon. En Islande, une minorité de personnes consomme encore ce produit. Souvent soutenue par le tourisme plutôt que par une véritable demande locale.

Collisions avec la faune marine : un fléau peu maîtrisé

Un autre problème majeur pour la biodiversité marine concerne les collisions entre navires et mammifères marins. L’augmentation du trafic maritime, notamment dans les corridors utilisés par les baleines, entraîne des accidents souvent mortels. Bien que certaines initiatives, comme la course du Vendée Globe, aient mis en place des restrictions pour éviter les zones sensibles. Ces mesures restent insuffisantes. Les navires continuent de traverser des zones de repos et de nourrissage des baleines. Et le manque de réglementation stricte et de technologies adaptées pour détecter et éviter ces collisions fait persister ce danger.

La technologie existe pourtant pour réduire ces risques, par exemple avec des systèmes de détection de la présence de cétacés. Toutefois, son adoption n’est pas généralisée. L’une des solutions proposées est de rendre l’utilisation de ces technologies obligatoire pour tous les navires naviguant dans des zones à forte fréquentation de baleines. Au-delà de cela, il apparaît urgent de repenser le modèle de transport maritime mondial. Dominé par une logique de vitesse et de mondialisation. Réduire la vitesse des navires et obliger l’utilisation de technologies de repérage des mammifères marins serait un premier pas.

Pollution sonore : un fléau invisible

La pollution sonore en mer, bien que souvent ignorée, est un autre facteur dévastateur pour les écosystèmes marins. En particulier, la présence de véhicules comme les jetskis. Mais aussi les tests sismiques pour les prospections offshore, génère des niveaux de bruit qui perturbent gravement la faune marine. Ce type de pollution crée un stress immense chez les mammifères marins. Qui utilisent l’écholocation pour communiquer et se repérer dans leur environnement. Des zones protégées contre ce type de pollution existent, mais elles restent rares et insuffisantes. La mise en place de réglementations strictes pour limiter les bruits excessifs en mer est essentielle pour préserver l’équilibre de ces écosystèmes.

Le plastique et la surpêche : des menaces incontournables

Outre la pollution sonore, le plastique reste l’une des plus grandes menaces pour les océans. Ces déchets, qui envahissent les mers, ont des conséquences irréversibles sur les écosystèmes marins. Les microplastiques, ingérés par de nombreuses espèces marines, provoquent des maladies et perturbent la chaîne alimentaire. La solution proposée par de nombreux experts est de proscrire le plastique, qui n’est qu’un design défectueux, apparu il y a à peine une génération. En parallèle, la surpêche constitue une autre menace majeure : il n’y a tout simplement plus assez de poissons dans l’océan pour nourrir 8 milliards d’êtres humains, et les pêcheries commerciales sont en déclin.

La consommation de poisson, particulièrement dans les grandes métropoles comme Paris ou New York, contribue à cette pression sur les ressources marines. Selon plusieurs experts, la pêche durable n’existe pas dans ce contexte. Les seules formes de pêche durable seraient celles pratiquées à petite échelle, par des communautés locales, pour leur propre subsistance. Cette réalité pousse à repenser complètement notre rapport aux océans et à la consommation de produits marins.

Les solutions : un travail collectif pour l’avenir des océans

Face à ces multiples menaces, il est nécessaire d’adopter une approche globale, qui implique non seulement des actions de terrain, comme celles menées par Sea Shepherd, mais aussi des efforts d’éducation, de sensibilisation et de lobbying. Lutter contre la pêche illégale et la chasse à la baleine ne suffira pas à sauver l’océan si des changements radicaux ne sont pas opérés sur le plan politique et économique. La diversité des menaces impose une diversité de solutions, impliquant une multitude d’organisations et d’acteurs engagés.

Les gouvernements ont un rôle clé à jouer, mais trop souvent, ils sont dominés par des industries puissantes comme celle du pétrole, de la pêche ou de l’exploitation des grands fonds marins. Il est donc impératif de renforcer les régulations internationales et d’assurer leur mise en œuvre effective. Pour la France, deuxième plus grande surface maritime du monde, cela représente une opportunité unique de se positionner en leader mondial de la protection de l’océan, à la hauteur de son héritage maritime et de son influence internationale.

Le combat est global, et les solutions nécessitent un travail collectif, une volonté politique forte et une prise de conscience mondiale. Seul un changement radical dans nos pratiques et une mobilisation générale pourront inverser la tendance et préserver l’océan pour les générations futures.

L’empathie et la compassion pour les espèces marines

Une autre dimension de la réflexion sur les espèces marines concerne la manière dont nous percevons les animaux. Le concept d’animaux charismatiques, comme les baleines, les dauphins et les tortues, est essentiel pour comprendre pourquoi certaines espèces touchent plus facilement le cœur des gens. Celles-ci bénéficient de la sympathie de nombreux défenseurs de la faune, car elles sont perçues comme les plus emblématiques de la vie marine. Pourtant, ce sont souvent les espèces moins connues qui subissent le plus de pression, souvent négligées ou ignorées dans les efforts de conservation. Comme le souligne l’intervenant, si nous ne parvenons même pas à protéger ces espèces emblématiques, il semble difficile d’espérer sauver les autres formes de vie marine, parfois encore plus vulnérables.

Les pratiques controversées des aquariums et parcs marins

Un autre point important est la critique des aquariums et autres parcs marins, tels que Marineland. L’idée de “sauver” des espèces en captivité, en les gardant dans des conditions proches d’une prison, est fortement remise en question. Il est souligné que ces établissements, en plus de contribuer à la souffrance de ces animaux, véhiculent des messages éthiquement problématiques, comme celui d’enseigner aux enfants que l’on peut “posséder” des animaux marins pour le divertissement. Cette réflexion soulève la question de savoir si l’on peut réellement “sauver” des espèces en les maintenant en captivité, surtout dans des conditions qui leur sont étrangères et néfastes, comme l’évoque l’intervenant en mentionnant la souffrance physique et mentale des dauphins et orques captifs.

Les défis de Sea Shepherd et la résistance interne

La question du financement et de la gestion des actions de Sea Shepherd est également abordée. Contrairement à certaines grandes organisations écologiques, Sea Shepherd fonctionne principalement grâce à des bénévoles, bien que certains postes de responsabilité soient rémunérés. L’organisation s’est développée tout en restant fidèle à ses principes de base, mais cela n’a pas été sans difficulté. Il est révélé qu’au fil du temps, certaines sections de Sea Shepherd ont été compromises par des partenariats avec des entreprises et organisations controversées, ce qui a provoqué une fracture interne. La résistance à ce “hold-up” d’un mouvement de résistance reste un enjeu majeur, l’équipe de Sea Shepherd France se battant pour conserver son indépendance et sa cohérence avec la vision originelle du mouvement.

Les dérives du modèle économique et l’importance de la transparence

Enfin, un point crucial qui émerge est la question de la transparence et de la gestion des fonds au sein des différentes branches de Sea Shepherd. Des conflits internes ont conduit à une perte de contrôle sur certains actifs importants de l’organisation, notamment les ressources humaines et financières. L’accès à l’information sur les donateurs et les actions entreprises a été limité par ceux qui ont pris le contrôle de la structure mondiale. Pour ceux qui soutiennent encore Sea Shepherd, il devient essentiel de se tourner vers les branches locales, comme Sea Shepherd France, pour s’assurer que les dons et les efforts servent véritablement à la protection des océans, et non à maintenir des pratiques douteuses au sein de l’organisation.

Les réflexions autour de ce sujet

La réflexion autour de la vie et de la mort, notamment la physicalité du corps et la notion de “rien” après la mort, semble être un point de discussion enrichissant dans ces échanges. En effet, la mort, dans sa brutalité, rappelle l’inéluctabilité de la fin de la vie et la disparition du corps physique. Toutefois, il est fascinant de voir comment des perspectives spirituelles peuvent se croiser, apportant des idées contradictoires et stimulantes. Parler de ce sujet avec des personnes qui ont des points de vue divers permet non seulement de challenger nos croyances, mais aussi d’enrichir notre vision de ce que cela signifie être vivant.

Quant à Lamia, elle évoque sa propre expérience de la mer, une expérience formatrice et transcendante. Face à l’immensité de l’océan, elle se sent “toute petite”, et cette prise de conscience de la grandeur et de la beauté du monde naturel nourrit son respect profond pour la liberté des espèces marines. Le contraste entre les animaux en captivité, comme ceux qu’elle a observés au Marineland, et ceux qui vivent librement dans leur habitat naturel est saisissant. Les animaux captifs, selon elle, deviennent de simples ombres d’eux-mêmes, privés de leur essence, et il est devenu inconcevable pour Lamia de les voir ainsi. Pour elle, la véritable leçon de la mer et de la nature sauvage est la liberté et la puissance de ces créatures qui nous rappellent à notre place dans l’écosystème global.

Écologie maritime et souffrance humaine

Lamia poursuit avec une réflexion qui va au-delà de l’écologie maritime pour toucher à la souffrance humaine. Elle se demande si la dégradation des océans pourrait être liée à la détresse psychologique collective de l’humanité. Cette question semble d’autant plus pertinente à une époque où les humains, constitués à 80 % d’eau, semblent de plus en plus déconnectés de cette ressource vitale et essentielle. C’est une vision profondément interconnectée de notre existence, qui repose sur l’idée que notre bien-être est intimement lié à celui de la nature qui nous entoure. Les océans, symboles de la vie elle-même, semblent refléter l’état de santé de l’humanité.

L’humanité dans un stade de déconnexion des réalités

Dans une perspective plus large, on remarque que l’état de déconnexion dans lequel l’humanité évolue est causé par un point de vue profondément anthropocentrique. Ce monde déséquilibré, où l’humain se place au centre de tout, a dévié vers une vision égocentrique de l’existence. Nous avons oublié l’importance de la diversité biologique et de l’interdépendance entre toutes les formes de vie. La solution, selon cette réflexion, serait de rétablir un équilibre biocentrique, où la vie elle-même, dans toute sa diversité, serait au cœur de nos préoccupations, et non l’humanité seule.

Quant aux grandes batailles à venir pour l’organisation, la lutte contre la chasse à la baleine demeure une priorité. En Islande, aux îles Féroé, en Norvège et au Japon, la campagne pour mettre fin à cette pratique continue. De même, des efforts sont déployés pour la protection des dauphins roses en Amazonie, des orques ibériques et des tortues à Mayotte. En 2025, des actions ciblent également les super-trawlers, ces gigantesques navires-usines responsables de la destruction massive de la faune marine. Ces actions visent non seulement à protéger les espèces menacées, mais aussi à promouvoir un modèle de coexistence respectueux et durable avec le vivant.

À lire aussi : Transition énergétique : investisseurs mobilisés

Transition énergétique : investisseurs mobilisés

investisseurs mobilisés

Le monde fait face à un tournant crucial dans la lutte contre le changement climatique grâce à des investisseurs mobilisés. Alors que les investissements mondiaux dans les énergies bas carbone ont atteint un sommet historique de 1 770 milliards de dollars en 2024, les gouvernements et les citoyens sont appelés à intensifier leurs efforts pour garantir une transition énergétique réussie. Cependant, un certain retard persiste au niveau des politiques publiques, ce qui met en lumière l’importance croissante des initiatives privées et citoyennes pour mener à bien cette transformation. Parmi ces initiatives, la plateforme Enerfip se distingue en mobilisant des fonds pour soutenir des projets durables en France et en Europe.

Une dynamique d’investisseurs mobilisés sans précédent dans la transition énergétique

Le rapport de BloombergNEF publié en janvier 2025 révèle des chiffres impressionnants : les investissements mondiaux dans les technologies et projets liés aux énergies bas carbone ont franchi la barre des 1 770 milliards de dollars en 2024, un record. Ce chiffre témoigne de l’engagement croissant des acteurs économiques et des citoyens pour un modèle énergétique plus durable et respectueux de l’environnement. Cette dynamique s’accélère à mesure que les secteurs privés et publics prennent conscience de l’urgence climatique. Pourtant, malgré cet afflux de fonds, les gouvernements peinent à tenir leurs engagements climatiques, ralentissant ainsi la transition globale vers un futur bas carbone.

Les investissements massifs dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont des signes encourageants. Cependant, l’absence d’une action plus ambitieuse au niveau gouvernemental freine parfois la mise en œuvre de solutions à grande échelle. La question se pose alors de savoir comment combler ce fossé entre la volonté populaire et l’action politique.

L’émergence des initiatives citoyennes et privées face à l’inaction des États

Face à l’inaction politique dans certains pays, une prise de conscience croissante des citoyens et des investisseurs émerge. Ces derniers se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour financer des projets d’énergies renouvelables et soutenir la transition énergétique. La multiplication des initiatives privées et citoyennes, telles que celles proposées par des plateformes de financement participatif, en est un exemple marquant. Ces investisseurs mobilisés jouent un rôle déterminant pour combler les lacunes laissées par des politiques publiques insuffisantes, en permettant aux citoyens d’investir directement dans des projets durables à travers des mécanismes de financement participatif.

En France, la plateforme Enerfip, qui a su se positionner comme un acteur central de cette dynamique, incarne cette évolution. En 2024, elle a levé un montant record de près de 160 millions d’euros, un chiffre en hausse de 10% par rapport à l’année précédente, ce qui souligne l’engagement grandissant des citoyens pour investir dans la transition énergétique. Ce financement participatif permet non seulement de financer des projets verts mais aussi de renforcer l’implication directe des citoyens dans la lutte contre le changement climatique.

Enerfip : un acteur clé du financement participatif pour la transition énergétique

Fondée en 2014, Enerfip est aujourd’hui la première plateforme française et européenne d’investissement participatif dédiée à la transition énergétique. En 2024, la société a franchi un nouveau cap avec des levées de fonds record. En seulement un an, près de 160 millions d’euros ont été collectés, dont 50 millions d’euros au dernier trimestre, renforçant ainsi la crédibilité et la pertinence de son modèle. L’entreprise a également enregistré l’arrivée de plus de 5 200 nouveaux investisseurs, une preuve que l’intérêt pour l’investissement citoyen ne cesse de croître.

La plateforme s’est également étendue au niveau européen. Levant 33 millions d’euros en Espagne, un marché qui présente un fort potentiel pour le financement participatif des énergies renouvelables. Ce succès s’accompagne d’une autre donnée importante : 62 millions d’euros ont été remboursés aux investisseurs. Ce qui témoigne de la fiabilité des projets financés et de la solidité de l’écosystème Enerfip. Selon Julien Hostache, président et cofondateur d’Enerfip. Cette année 2024 marque un tournant décisif dans la transition énergétique : « Les chiffres records publiés par BloombergNEF, ceux que nous enregistrons chez Enerfip, et ceux d’autres plateformes similaires, confirment que la transition énergétique est une priorité de plus en plus partagée par les citoyens et les investisseurs. »

Une année décisive pour 2025 : amplifier l’action citoyenne et des investisseurs mobilisés pour un futur bas carbone

Julien Hostache souligne également l’importance de l’année 2025. Durant laquelle Enerfip compte renforcer ses efforts pour rassembler toujours plus d’épargnants autour de projets d’énergies renouvelables. L’objectif est de pérenniser cette dynamique d’investisseurs mobilisés et de contribuer à l’accélération de la transition énergétique en Europe. En fédérant de plus en plus de citoyens autour de modèles de financement participatif vertueux. Enerfip s’engage à soutenir des projets respectueux des impératifs climatiques. Et à inciter davantage d’acteurs économiques à prendre part à cette révolution énergétique.

Le rôle des plateformes de financement participatif dans la transition énergétique ne cesse de croître. Et leurs impacts sur la mobilisation des ressources financières pour des projets d’envergure sont de plus en plus évidents. Ces modèles alternatifs de financement permettent aux citoyens de participer activement à la lutte contre le changement climatique. Tout en générant un retour sur investissement à la hauteur de leurs engagements.

La place des plateformes comme Enerfip dans l’avenir énergétique de l’Europe

À travers son modèle unique, Enerfip a prouvé qu’il est possible de combiner rentabilité et responsabilité écologique. Avec près de 600 millions d’euros levés depuis sa création, la plateforme a contribué au financement de plus de 500 projets d’énergies renouvelables. Allant du solaire à l’éolien, en passant par l’efficacité énergétique. La vision d’Enerfip est claire : démocratiser le financement des projets durables tout en impliquant directement les citoyens dans la transition énergétique.

En se développant à l’échelle européenne, la société renforce son impact et se positionne comme un acteur central de la transition énergétique à l’échelle continentale. En France, en Espagne, et au-delà, des projets financés grâce à des plateformes comme Enerfip sont en train de transformer la façon dont les énergies renouvelables sont mises en place et financées. Ce modèle innovant permet de répondre à l’urgence climatique tout en offrant aux citoyens la possibilité de jouer un rôle de premier plan dans la construction d’un avenir plus vert et plus durable.

À lire aussi : Réinventer les chaînes d’approvisionnement pour la planète

Réinventer les chaînes d’approvisionnement pour la planète

chaînes d'approvisionnement

Le changement climatique constitue une menace omniprésente qui nécessite une action immédiate. Dans ce contexte, la manière dont les entreprises gèrent leurs chaînes d’approvisionnement joue un rôle crucial. Ces dernières, responsables d’une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre, doivent être repensées et adaptées pour limiter leur impact environnemental.

Une étude récente menée par Martin Schleper, chercheur à NEOMA Business School, propose de nouvelles approches. Pour permettre aux entreprises de réduire leur empreinte carbone, voire de contribuer à l’éradication des gaz à effet de serre. Cet article explore ces stratégies, en analysant les opportunités. Et les défis liés à la transformation des chaînes d’approvisionnement vers une durabilité accrue.

L’empreinte carbone des chaînes d’approvisionnement : un enjeu mondial majeur

Les produits que nous utilisons au quotidien ne naissent pas dans un vide environnemental. Ils traversent de multiples étapes avant d’atteindre le consommateur final. Et chacune de ces étapes génère des impacts considérables sur le climat. De la production à la distribution, les chaînes d’approvisionnement sont responsables de plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des secteurs tels que l’agriculture, la mode et la construction figurent parmi les plus polluants. Représentant des défis majeurs pour atteindre la neutralité carbone.

Il est donc devenu clair que toute stratégie efficace pour limiter le réchauffement climatique devra impliquer une transformation en profondeur des secteurs les plus polluants. Ce processus ne concerne pas seulement l’optimisation de certains aspects des chaînes d’approvisionnement. Mais nécessite une refonte complète des pratiques en place.

Réduire l’impact ou réinventer les modèles : des choix stratégiques décisifs

Dans leur étude, les chercheurs se sont intéressés à deux grandes stratégies adoptées par les entreprises. Pour limiter les impacts climatiques de leurs chaînes d’approvisionnement : l’adaptation et l’atténuation. L’adaptation consiste en une approche réactive visant à atténuer les effets du changement climatique. Cela peut passer par la relocalisation de fournisseurs pour les éloigner de zones à risque. Ou encore par des ajustements pour gérer les conséquences des phénomènes climatiques.

En revanche, l’atténuation est une approche plus proactive. Elle cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre à la source. En modifiant les procédés de fabrication, en favorisant l’utilisation d’énergies renouvelables ou en optant pour des matériaux recyclés. Si ces actions sont essentielles pour amorcer une réduction des émissions. Elles ne suffisent pas à elles seules à atteindre la neutralité carbone. Les experts estiment que ces stratégies, bien qu’importantes, risquent de rester insuffisantes si elles ne sont pas accompagnées d’une transformation plus radicale des modèles d’affaires.

Technologies à émissions négatives : une innovation nécessaire pour la neutralité carbone

Les chercheurs s’accordent sur le fait qu’une approche plus audacieuse est nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. Parmi ces solutions, les technologies à émissions négatives (NET) représentent un champ d’innovation prometteur. Ces technologies, qui visent à capter et stocker le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère, se diversifient en plusieurs approches, allant des techniques naturelles aux plus technologiques.

L’une des solutions étudiées est le biochar, un produit issu de la pyrolyse de matières organiques, qui permet de séquestrer le carbone pendant des millénaires. Utilisé comme amendement pour améliorer la qualité des sols, il constitue une option particulièrement intéressante pour les secteurs agricoles. Par ailleurs, des techniques plus avancées de captage direct du CO2 dans l’air, encore en phase de développement, offrent également des perspectives prometteuses. Cependant, malgré leur potentiel, ces technologies se heurtent à des obstacles en matière de coûts, d’efficacité et d’acceptabilité sociale.

Les défis de l’implémentation des technologies NET : obstacles et solutions

Bien que les technologies NET représentent un espoir pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, leur déploiement à grande échelle reste complexe. L’absence d’infrastructures adaptées, la nécessité de partenariats solides et les enjeux de gouvernance constituent des freins importants. De plus, certaines solutions, comme le captage du CO2, rencontrent des résistances au niveau local, phénomène connu sous le nom de syndrome NIMBY (Not In My Backyard), où les communautés acceptent la technologie mais rejettent son implantation près de chez elles.

Pour surmonter ces défis, un cadre de politiques publiques robustes est nécessaire. Sans incitations légales et fiscales claires, les entreprises risquent de ne pas investir dans ces technologies coûteuses et complexes. Il est donc impératif que les gouvernements jouent un rôle proactif en soutenant le développement de ces technologies et en instaurant des réglementations visant à encourager leur adoption, notamment à travers des mécanismes tels que les taxes carbone ou les quotas d’émissions.

L’importance d’une vision écologique intégrée dans les chaînes d’approvisionnement

Un autre enseignement clé de l’étude est la nécessité d’une transformation profonde de la manière dont les entreprises abordent la rentabilité. Aujourd’hui, le modèle économique dominant repose principalement sur la maximisation des profits à court terme. Toutefois, pour réussir la transition vers une économie neutre en carbone, il est essentiel de réorienter cette logique. L’objectif ne doit plus être uniquement économique, mais également écologique, afin de développer des modèles d’affaires qui génèrent des bénéfices durables pour la planète.

Cela implique un changement fondamental dans la manière dont les chaînes d’approvisionnement sont gérées. L’intégration d’une approche écologique dans les stratégies d’entreprise doit être au cœur de la réflexion, et cela passe par des actions concrètes comme la révision des processus de production, l’optimisation des ressources ou encore la promotion des produits et services à faible empreinte carbone.

L’importance d’une collaboration intersectorielle pour accélérer la transition

Pour que la transformation des chaînes d’approvisionnement soit réellement efficace, une collaboration renforcée entre différents secteurs et acteurs de la société est indispensable. Les entreprises ne peuvent pas réussir seules dans la quête de la neutralité carbone ; elles doivent s’engager dans des partenariats stratégiques avec d’autres entreprises, gouvernements, organisations non gouvernementales et même des communautés locales. Ces collaborations permettent de mutualiser les ressources, d’échanger des expertises et d’harmoniser les objectifs à atteindre. Par exemple, dans des secteurs comme l’agriculture ou l’industrie, des initiatives communes pour l’adoption de pratiques agricoles durables ou pour la mise en place de systèmes circulaires pourraient accélérer la réduction des émissions de CO2 à l’échelle globale. L’implication de tous ces acteurs est une condition sine qua non pour faire face aux défis complexes du changement climatique et réaliser une transition véritablement durable.

Le rôle clé de l’éducation et de la sensibilisation dans la transformation des chaînes d’approvisionnement

En parallèle des actions politiques et des innovations technologiques, l’éducation et la sensibilisation des entreprises et des consommateurs jouent un rôle central dans la réussite de la transition vers des chaînes d’approvisionnement durables. Il est essentiel que les entreprises comprennent l’importance de leur responsabilité écologique et qu’elles intègrent ces enjeux dans leur stratégie à long terme. De même, les consommateurs doivent être informés des impacts de leurs choix sur l’environnement afin de favoriser une demande de produits et services responsables. L’éducation à la durabilité, tant pour les dirigeants d’entreprise que pour les citoyens, permet de changer les mentalités et d’adopter des comportements plus respectueux du climat. C’est en transformant collectivement les habitudes et en élevant le niveau de conscience écologique qu’une véritable révolution des chaînes d’approvisionnement pourra voir le jour.

Une transformation des chaînes d’approvisionnement pour sauver la planète

Les chaînes d’approvisionnement constituent un levier majeur dans la lutte contre le changement climatique. Pour que ces leviers soient efficaces, une refonte totale de leur gestion s’impose. Les entreprises doivent aller au-delà des ajustements mineurs et s’engager dans une transformation profonde en adoptant des stratégies d’atténuation, en soutenant le développement des technologies NET et en favorisant l’adoption de pratiques durables à tous les niveaux.

La neutralité carbone n’est pas un objectif lointain, mais une réalité qu’il est possible d’atteindre grâce à l’innovation et à une collaboration entre entreprises, gouvernements et sociétés civiles. Ce changement radical des chaînes d’approvisionnement est un impératif pour limiter les impacts du réchauffement climatique et construire un avenir plus respectueux de l’environnement.

À lire aussi : Le bouclier de la dictature

Le bouclier de la dictature

dictature

Ah, le bouclier européen… Voilà un concept aussi brillant qu’une lumière à 10 000 watts dans une cave sans fenêtres. L’Union Européenne, bien décidée à protéger ses valeurs démocratiques, nous gratifie d’une nouvelle merveille législative pour contrer les “menaces extérieures”, telles que les ingérences étrangères. Bien sûr, un bouclier magique qui se déploie au moment le plus opportun, mais qui, paradoxalement, semble un peu… sélectif. Pour l’instant, son usage n’a été signalé que lors d’une élection en Roumanie. Mais après tout, qui n’a jamais entendu parler de ces ingérences mystérieuses qui, comme par hasard, font tomber certains résultats électoraux ? On s’y habitue…

L’annulation des élections en Roumanie : la démocratie à la rescousse

La Roumanie a eu l’honneur de voir ses élections annulées par la Cour constitutionnelle. Pourquoi ? Eh bien, des accusations d’ingérence étrangère, notamment des manipulations numériques… Un joli mélange de politique, de cyber-guerre et de démocratie en panne. On parle ici de décisions prises sur des bases solides, comme la brume des accusations non vérifiées. Mais attention ! Comme tout bon dossier juridique, il pourrait bien s’effriter sous le poids de débats sur la validité des preuves. Le mystère demeure et pourrait conduire à des rebondissements juridiques – la vraie définition de la démocratie, non ?

L’Europe et sa démocratie… enfin, si on veut

En théorie, l’Union européenne incarne les idéaux de la démocratie : liberté, transparence et séparation des pouvoirs. Qui pourrait en douter ? Bien que l’UE soit souvent vue comme une machine bureaucratique qui, visiblement, parle aux peuples via des annonces publiées en petits caractères, elle garde un rang respectable dans les classements mondiaux. Cependant, si l’on regarde un peu plus près, certains pays, comme la Hongrie ou la Pologne, semblent sérieusement pencher vers la dictature soft. Ah, mais cela n’entache en rien la crédibilité européenne, bien sûr… Quant à la France, elle est classée parmi les démocraties pleines. Oui, « pleines » de petites incohérences et de zones d’ombre, bien entendu. Mais ne vous inquiétez pas, la démocratie est toujours présente, même si elle peine à joindre le peuple et ses préoccupations réelles.

La France : entre démocratie et… disons, « points d’effort »

Regardons la France, par exemple, qui, selon le Democracy Index, est une démocratie “pleine” (si l’on peut dire cela, avec quelques réserves). L’indice est certes favorable, mais attendez… un peu de corruption par ici, un peu de populisme par là, et une liberté de presse qui s’effrite un peu sous la pression de certains mouvements. Bien sûr, un peu d’anti-terrorisme qui impacte les libertés individuelles, mais qui va vraiment se soucier de ces détails ? Et les gilets jaunes, ces rebelles du quotidien ? Non, la démocratie française est bien vivante, même si elle ressemble de plus en plus à une émission de télé-réalité où les règles sont floues et les votes largement manipulés. Après tout, qui a besoin d’une démocratie quand on peut tout verrouiller via des lois adaptées et des répressions bien ciblées ?

Le Frexit : le rêve d’un peuple et la crainte d’un pouvoir

Ah, le Frexit, ce doux fantasme d’une partie de la population française. Vous pensiez que sortir de l’UE était un rêve lointain ? Détrompez-vous ! Oui, théoriquement, la France peut quitter l’Union via l’article 50 du Traité de l’Union européenne. Mais évidemment, pas sans passer par un petit obstacle : la révision de la Constitution, nécessaire pour autoriser un troisième mandat pour Macron. Eh bien, Ferrand a déjà mis la main à la pâte, poussant pour une modification constitutionnelle. Bien sûr, une telle proposition serait une merveilleuse alchimie juridique. Le soutien politique ? Peut-être. La faisabilité ? Pas si sûr. Le Frexit, tout comme ce bouclier démocratique européen, semble bien éloigné, mais qui sait ? Peut-être que l’UE saura protéger ses valeurs en évitant d’affronter le vrai coup de théâtre : un Frexit aussi spectaculaire qu’inattendu.

Un bouclier contre la démocratie ? Un futur Frexit pour Philippot et Asselineau ?

L’Europe, avec son fameux bouclier démocratique, s’apprête-t-elle à vraiment défendre les valeurs auxquelles elle prétend ? Ou s’agit-il d’un stratagème de plus pour protéger une machine qui commence à se gripper de plus en plus sérieusement ? La démocratie n’est-elle pas en train de se transformer, dans certains coins d’Europe, en une simple formalité ? Avec des choix politiques qui échappent aux électeurs, et un Frexit qui semble être l’ultime jeu de domino à éviter à tout prix, il est fort à parier que l’Europe fera tout son possible pour éviter un désastre démocratique. Après tout, quel meilleur bouclier que celui de la manipulation politique pour se préserver d’un électorat un peu trop indiscipliné ?

Et comme dirait Philippot ou Asselineau, à ce rythme-là, leur rêve pourrait bien se transformer en une prophétie pour le moins… européenne.

Le bouclier européen et son impact :

Le bouclier européen de la démocratie vise à protéger les démocraties des menaces extérieures, y compris les ingérences étrangères. Son utilisation peut influencer des élections dans les pays de l’UE, mais il n’est pas utilisé à tout moment et il n’a pas de portée automatique dans chaque pays. Il a été évoqué en Roumanie, où des ingérences étrangères ont été signalées, mais il n’y a pas encore d’autres exemples confirmés dans d’autres pays européens. Le bouclier est géré par la Commission européenne et le Parlement européen.

La démocratie européenne et l’évaluation mondiale de l’Europe :

La démocratie européenne se réfère au système politique et aux valeurs qui régissent l’UE et ses États membres, tels que la liberté, la transparence, et la séparation des pouvoirs. L’UE, bien que démocratique, est parfois perçue comme éloignée des préoccupations populaires, notamment par ses décisions technocratiques.

L’Europe est souvent bien classée en matière de démocratie, mais des pays comme la Hongrie et la Pologne font face à des critiques concernant des atteintes à l’État de droit. La France, dans ce contexte, est généralement classée comme une démocratie stable, mais des préoccupations existent en matière de gouvernance, de liberté de la presse et de représentation politique.

Les classements de la démocratie concernant la France :

1. Democracy Index (Economist Intelligence Unit) :

La France est souvent classée parmi les démocraties pleines, mais elle se situe parfois vers le bas de cette catégorie, en raison de préoccupations sur la corruption, la liberté de la presse et le populisme.

2. Freedom House :

La France est considérée comme un pays libre, mais elle a vu une légère baisse de ses scores, notamment en raison des critiques liées à l’usage de la loi anti-terroriste et à l’impact sur les droits civils.

3. CIPD (Indice de démocratie participative) :

Bien que la France ait un système démocratique, des critiques ont émergé concernant la déconnexion entre les citoyens et les représentants, particulièrement à la suite de mouvements populaires comme les gilets jaunes.

4. Indice de la démocratie des Nations Unies :

La France est souvent bien classée mais a fait face à des critiques concernant la gestion des droits de l’homme et les libertés civiles, notamment en période de crise.

Inconvénients ou points d’effort concernant la démocratie en France :

1. Corruption et gouvernance :

La France a des scores relativement faibles sur la corruption, ce qui affecte sa position dans des classements comme Democracy Index et Freedom House.

2. Liberté de la presse :

Des préoccupations existent autour de la concentration des médias et de la protection des journalistes, surtout lors des manifestations où des violences ont eu lieu contre les journalistes.

3. Libertés individuelles et droits de l’homme :

Les lois anti-terroristes, notamment en matière de surveillance et de mesures exceptionnelles, ont soulevé des inquiétudes sur la protection des libertés civiles.

4. Représentation et participation citoyenne :

Bien que les élections soient régulières, des mouvements comme les gilets jaunes ont souligné un écart entre les préoccupations populaires et les décisions politiques.

5. Montée du populisme :

L’ascension de partis populistes, notamment d’extrême droite, est une source de préoccupation pour la stabilité démocratique de la France.

6. Gestion des manifestations et troubles sociaux :

La gestion des manifestations, notamment celle des gilets jaunes, a suscité des critiques concernant la répression et la gestion de l’ordre public, affectant la perception de la démocratie.

À lire aussi : Réinventer les chaînes d’approvisionnement pour la planète

Les Trophées Femmes en EA & en ESAT 2025

Trophées Femmes

Le mardi 11 mars 2025, les Trophées Femmes en EA & en ESAT célèbrent leur 11ème édition dans un cadre prestigieux. Cet événement incontournable mettra à l’honneur les femmes travaillant dans les Entreprises Adaptées (EA). Et les Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), des professionnelles souvent invisibilisées. Mais dont les compétences et parcours sont exceptionnels. Soutenu par des partenaires de renom et en particulier par le Ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées. Cet événement vise à valoriser les talents féminins, promouvoir l’inclusion et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap. Et renforcer la diversité en entreprise.

Une journée dédiée à l’inclusion et à la mixité des métiers

Les Trophées 2025 se dérouleront dans les locaux de Microsoft à Paris, un cadre idéal pour accueillir les finalistes. Les partenaires et tous les acteurs engagés dans le secteur du travail protégé et adapté. La journée débutera par un accueil chaleureux autour d’un petit-déjeuner. Suivi de l’ouverture officielle par Dominique du Paty, fondatrice de l’événement. À partir de 10h, la FEEA Academy proposera des ateliers dédiés à des thématiques cruciales telles que la mixité des métiers, les achats responsables et l’emploi dans le secteur du travail protégé et adapté. Ces ateliers seront l’occasion pour les participants de discuter et d’échanger sur les enjeux d’aveni. De renforcer les liens et de développer des partenariats autour de l’inclusion.

Des moments de partage et d’échanges autour de la mixité et de l’emploi

L’un des temps forts de la matinée sera le « Café du Commerce ». Inspiré du célèbre concept de l’émission « Le Papotin ». Cet atelier permettra aux candidates des EA et ESAT d’interviewer les entreprises partenaires sur des sujets préparés à l’avance. L’objectif ? Sortir des sentiers battus des relations clients-fournisseurs pour instaurer un dialogue direct et authentique sur l’inclusion et l’emploi des personnes en situation de handicap. Un espace unique pour donner la parole aux professionnelles candidates et ouvrir des discussions sans filtres. De 10h30 à 11h30, ce sera un moment précieux de partage d’expériences et de perspectives.

Un espace dédié aux opportunités d’emploi et de stage

À 11h30, place au programme « Ça va matcher entre nous ! », un espace dédié aux partenaires pour rencontrer les candidates et leurs encadrements. L’objectif est de faciliter les rencontres professionnelles autour de l’emploi, des stages et du DuoDay. Cet atelier permettra aux entreprises présentes de promouvoir leurs métiers. De présenter leurs innovations et d’échanger directement avec les femmes candidates en recherche d’opportunités. Cet espace sera aussi l’occasion pour les entreprises de découvrir des établissements EA et ESAT avancés dans une démarche d’égalité professionnelle femmes-hommes.

Un quiz ludique pour renforcer la sensibilisation à la mixité

Un autre moment clé de la matinée sera le « Super Quiz ». Où les participants pourront tester leurs connaissances sur la mixité des métiers et les achats responsables. Ce challenge ludique, qui se déroulera de 11h30 à 12h30, permettra à tous de mesurer leurs connaissances et de sensibiliser encore davantage aux enjeux cruciaux de l’inclusion professionnelle. À la clé : la validation FEEA Academy, qui souligne l’engagement des participants dans ces thématiques essentielles.

Une cérémonie des Trophées pleine d’émotion et de reconnaissance

L’après-midi sera consacrée à la cérémonie de remise des Trophées. Les lauréates, issues des établissements et entreprises de toute la France, seront mises à l’honneur pour leur parcours exceptionnel. Cette remise des prix, toujours un moment fort en émotion, est l’occasion de reconnaître l’engagement de ces femmes qui, au-delà de leur travail, font bouger les lignes de l’emploi et de la diversité dans le secteur du travail protégé et adapté. L’événement se conclura par un cocktail de célébration pour fêter ensemble ces femmes inspirantes et les avancées réalisées en matière d’inclusion.

Devenir partenaire des Trophées : un engagement fort pour l’inclusion

Être partenaire des Trophées Femmes en EA & en ESAT, c’est s’engager pleinement en faveur de l’inclusion, de la diversité et de l’égalité professionnelle. Les entreprises partenaires auront l’opportunité de co-animer des espaces de discussion sur des sujets d’actualité, de présenter leurs démarches inclusives et de trouver des solutions innovantes pour renforcer l’inclusion dans leurs pratiques. Cette collaboration permet de fédérer des acteurs autour d’objectifs communs, de créer des synergies et d’offrir des opportunités concrètes d’emploi, de stage et de formation pour les personnes en situation de handicap.

Green Finance : un engagement pour l’inclusion

En tant que partenaire des Trophées Femmes en EA & en ESAT, Green Finance est fier de soutenir cet événement qui met en lumière l’importance de l’inclusion et de la diversité dans le monde du travail. Notre engagement pour des pratiques financières responsables et durables résonne pleinement avec les valeurs de ce prix. Nous sommes heureux de contribuer à la reconnaissance de ces parcours exceptionnels. Tout en encourageant un avenir où l’inclusion et le respect de l’environnement se renforcent mutuellement.

Les Trophées Femmes en EA & en ESAT bénéficient également du soutien de nombreuses entreprises partenaires qui partagent les mêmes valeurs d’inclusion et de diversité. Des acteurs prestigieux tels qu’Alstom, Air Liquide, EDF, Schneider Electric et bien d’autres se joignent à cet événement. Pour mettre en avant les talents exceptionnels des femmes en EA et en ESAT. Leur implication active permet de renforcer la visibilité de ces initiatives. Et d’encourager des pratiques professionnelles toujours plus inclusives et responsables.

Les Trophées Femmes en EA & en ESAT 2025 sont plus qu’un simple événement. Ils incarnent une véritable démarche collective pour faire évoluer les mentalités. Et créer un environnement de travail plus inclusif et diversifié pour tous.

Les votes sont ouverts jusqu’au 17 février ! Soutenez les candidates en votant directement sur le site : https://www.reseauh.fr/show-candidate/
1 adresse IP = 1 vote, chaque voix compte pour valoriser les talents féminins en EA et ESAT.

À lire aussi : LBP AM European Private Markets innove

Le PIB français en baisse : quelles perspectives pour 2025 ?

PIB français

L’économie française a terminé 2024 en contraction (-0,1 %), plombée par une demande intérieure en berne et des incertitudes politiques. La croissance prévue pour 2025 reste faible (0,6 %), freinée par une consommation ralentie, des investissements en baisse et des tensions commerciales. Une reprise modérée est attendue en 2026.

Une fin d’année 2024 marquée par un ralentissement du PIB français

L’économie française a clôturé 2024 avec une contraction de 0,1 % du PIB au quatrième trimestre, après une hausse de 0,4 % au trimestre précédent. Ce repli s’explique en partie par l’effet post-JO, mais également par un environnement international moins favorable et une incertitude politique grandissante. La consommation des ménages a ralenti (+0,4 % contre +0,6 % au troisième trimestre), tandis que les investissements et les exportations sont restés en baisse. Le commerce international et la gestion des stocks ont également eu un impact négatif sur la croissance.

Un bilan 2024 fragile

Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance française s’établit à 1,1 %, un niveau identique à 2023. Toutefois, ce chiffre masque une détérioration de la situation économique. Les investissements ont fortement chuté, notamment ceux des ménages (-6 % sur l’année), freinés par des taux d’intérêt élevés et un climat de confiance dégradé. Les entreprises, qui avaient maintenu un niveau d’investissement dynamique en 2023, affichent également une baisse marquée de 1,6 %.

La croissance a été principalement portée par la consommation publique (+2,1 %) et les investissements publics (+3,3 %), mais ces moteurs risquent de s’essouffler en 2025 sous l’effet des contraintes budgétaires. La production industrielle, en particulier la construction, a reculé (-2,3 %), tandis que les services ont résisté avec une croissance de +2,5 % pour les services marchands et +2,3 % pour les services non marchands.

Des perspectives 2025 peu encourageantes pour le PIB français

Le ralentissement observé en fin d’année 2024 annonce un début 2025 difficile. Avec une faible croissance héritée de 2024, atteindre l’objectif gouvernemental de 0,9 % pour 2025 semble compliqué. Les premiers indicateurs de l’année signalent un premier trimestre atone, avec une demande intérieure toujours sous pression.

L’incertitude politique, notamment autour du budget 2025 et d’un possible remaniement gouvernemental, pèse sur la confiance des ménages et des entreprises. Malgré un recul de l’inflation et une hausse des salaires réels, la crainte du chômage pousse les ménages à épargner davantage, limitant ainsi la consommation. De plus, les perspectives d’investissement restent moroses, freinées par un manque de visibilité sur les taux d’intérêt et la conjoncture économique.

Une reprise retardée

Dans ce contexte, les exportations françaises risquent d’être affectées par la résurgence des tensions commerciales, ce qui freinerait encore davantage l’industrie et le PIB français. Le secteur des services, qui a jusqu’ici mieux résisté, pourrait également ralentir. En janvier, les carnets de commandes restent en baisse dans le secteur du bâtiment, qui devrait connaître une nouvelle année difficile.

Ainsi, la croissance du PIB ne devrait pas dépasser 0,1 % au premier trimestre, et 0,6 % sur l’ensemble de l’année 2025. Une légère reprise pourrait intervenir en 2026, mais elle restera limitée à environ 1 %, freinée par une politique budgétaire plus restrictive et un environnement international toujours complexe.

Découvrez aussi notre article sur : LBP AM European Private Markets innove

Maturité des entreprises face à la transformation responsable

transformation responsable

Dans un contexte où la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et la durabilité deviennent des enjeux clés pour la compétitivité et la réputation des organisations, l’étude menée par The Transformation Alliance (TTA) en partenariat avec Kéa, offre un éclairage inédit sur la maturité des entreprises face à ces défis. Cette étude internationale d’envergure présente une photographie des progrès réalisés, mais aussi des obstacles qui demeurent pour transformer les engagements RSE en actions concrètes. À travers l’analyse de 154 entreprises et 50 dirigeants, elle permet de dégager des profils-types et des pistes d’action pour intégrer véritablement la durabilité dans le modèle d’entreprise.

La RSE au plus haut niveau : un engagement qui doit aller plus loin

L’un des principaux enseignements de l’étude est que 60 % des entreprises confient les enjeux de durabilité à leurs Directions Générales, témoignant d’une reconnaissance de leur importance stratégique. Cependant, bien que la responsabilité soit prise au sommet, des écarts persistent dans la mise en œuvre effective de ces engagements. En effet, seulement 24 % des entreprises relient concrètement les primes des dirigeants à des objectifs RSE, et seulement 36 % parviennent à intégrer la durabilité dans leur culture organisationnelle au quotidien. Un manque de structuration dans les pratiques internes freine encore la transition vers des modèles plus durables, bien que la plupart des entreprises aient adopté des objectifs de développement durable (ODD), avec 75 % des répondants dans cette démarche. En revanche, l’intégration des enjeux de gouvernance (ESG) reste encore insuffisante, avec seulement 62 % des organisations qui les prennent en compte.

L’Impact de la taille des entreprises sur leur maturité RSE

La taille des entreprises influence de manière significative leur niveau de maturité en matière de durabilité. Les grandes entreprises, mieux dotées en ressources, sont celles qui arrivent le mieux à mesurer leur impact environnemental, avec 46 % des grandes structures capables de suivre cet indicateur, contre seulement 28 % des PME. Ces dernières, malgré leur agilité et leur potentiel d’innovation, se heurtent souvent à des obstacles majeurs, tels que la gestion des données ou l’adoption d’outils de mesure avancés, limitant ainsi l’extension de leurs pratiques durables. Seulement 33 % des PME parviennent à intégrer la durabilité dans les objectifs individuels de leurs collaborateurs. Le manque de ressources et la difficulté à structurer une démarche à grande échelle freinent ainsi la progression des plus petites structures.

Disparités sectorielles : les secteurs industriels en retard

L’étude met également en évidence des disparités notables selon les secteurs d’activité. Certains secteurs, comme celui de la consommation (distribution et biens de consommation), les services financiers ou encore l’énergie, ont su saisir rapidement les avantages économiques et réputationnels d’une transformation responsable. Ces secteurs sont donc les plus avancés dans l’intégration des critères ESG. En revanche, des secteurs comme l’industrie lourde et la construction, particulièrement énergivores et dépendants de ressources non renouvelables, connaissent des progrès plus lents. Néanmoins, des initiatives notables existent, comme celles prises par certaines entreprises du secteur de la construction pour réduire les émissions de carbone liées à la production de ciment. Bien que des efforts existent, la transformation reste encore incomplète à l’échelle de ces secteurs.

Ambition et conviction : les clés du succès dans la transformation RSE

L’analyse de l’étude révèle également que la maturité des entreprises en matière de durabilité est fortement liée à leur niveau d’ambition. Trois profils d’entreprises se distinguent par leur approche et leur engagement envers la RSE. Le premier groupe, représentant 34 % des entreprises, est dit “Purpose-driven”, motivé par une mission sociétale forte. Ces entreprises placent la durabilité au cœur de leurs stratégies et intègrent pleinement les critères ESG dans leurs décisions stratégiques. Viennent ensuite les entreprises “Competitive-advantage”, qui, bien qu’engagées, cherchent principalement à utiliser la RSE pour obtenir un avantage concurrentiel. Ces entreprises, en particulier dans les secteurs de la consommation et des services financiers, mettent l’accent sur l’innovation et la performance produit, mais leur transformation reste moins radicale que celle des entreprises “Purpose-driven”. Enfin, 43 % des entreprises se contentent de respecter les obligations légales, adoptant des pratiques durables uniquement pour répondre à la réglementation.

Six pistes pour passer de l’intention à l’action concrète

L’étude met en avant six éléments essentiels pour que les entreprises réussissent leur transition vers un modèle durable. Il s’agit notamment de définir une stratégie claire de durabilité, de fixer des objectifs mesurables et de garantir l’implication active des dirigeants. Il est également essentiel de favoriser un changement de mentalité à tous les niveaux de l’organisation et de collaborer avec des partenaires externes pour maximiser l’impact des actions. Ces recommandations visent à rendre l’engagement durable plus opérationnel, en veillant à ce que les intentions se concrétisent par des actions tangibles. En suivant cette méthodologie, les entreprises, quel que soit leur secteur ou leur taille, pourront transformer leurs pratiques et participer pleinement à la création d’une économie plus responsable.


L’étude de The Transformation Alliance met en lumière à la fois les progrès réalisés et les défis persistants concernant l’intégration de la RSE et de la durabilité dans les entreprises. Si des disparités existent, elles ne doivent pas occulter les pistes d’amélioration qui s’offrent aux organisations. En renforçant leur ambition, en structurant leurs démarches de manière plus pragmatique et en impliquant davantage leurs parties prenantes, les entreprises ont les clés pour réussir leur transformation et répondre aux attentes sociétales croissantes. L’étude de TTA se veut donc un guide méthodique pour ceux qui souhaitent faire passer la RSE de la théorie à la pratique et accélérer la transition vers une économie durable.

À lire aussi : LBP AM European Private Markets innove

LBP AM European Private Markets innove

LBP AM European Private Markets

LBP AM European Private Markets annonce le lancement de son premier fonds ELTIF 2.0, intitulé LBPAM Private Opportunities, qui permet aux investisseurs d’accéder aux marchés privés européens. Ce fonds s’inscrit dans une volonté de faciliter la participation des investisseurs, tant particuliers que professionnels, à la transformation de l’économie, tout en offrant une diversification géographique et sectorielle. En parallèle, la plateforme renforce son offre avec la création de son pôle d’expertise Capital Solutions, destiné à concevoir et gérer des solutions sur mesure pour les investisseurs institutionnels et les professionnels du wealth management.

LBPAM Private Opportunities : un fonds ELTIF 2.0 pour répondre aux besoins des investisseurs

Le lancement de LBPAM Private Opportunities marque une nouvelle étape dans l’accès des investisseurs aux marchés privés, particulièrement dans le contexte européen. En adoptant le label ELTIF 2.0, ce fonds répond aux politiques européennes qui visent à rendre les investissements dans les actifs non cotés plus accessibles. Ce fonds est conçu pour offrir aux investisseurs une exposition à trois classes d’actifs non cotés : la dette privée corporate, le capital investissement, ainsi que l’infrastructure, en actions et en dette.

Grâce à son approche active de gestion et de sélection, LBPAM Private Opportunities bénéficie d’une diversification géographique et sectorielle étendue, allant des technologies aux infrastructures de distribution d’énergie, en passant par les secteurs de la santé et des services. Ce fonds, accessible dès 100 euros, est également éligible à l’assurance-vie et aux plans d’épargne retraite, permettant ainsi aux épargnants de participer à la croissance des marchés privés tout en optimisant leurs placements dans une perspective de long terme.

L’un des points forts du fonds réside dans sa gestion multi-actifs, qui permet de combiner plusieurs stratégies d’investissement pour répondre aux attentes diversifiées des investisseurs. De plus, en tant que fonds Article 8 selon la règlementation SFDR, LBPAM Private Opportunities bénéficie de la Loi Industrie Verte, qui impose une part minimale d’investissements dans le non coté dans le cadre des assurances-vie et des épargnes retraite, renforçant ainsi son engagement en faveur de la réindustrialisation et de la durabilité.

Capital Solutions : un pôle d’expertise pour les solutions sur mesure

En parallèle de son nouveau fonds, LBP AM European Private Markets renforce son offre avec la création de Capital Solutions, un pôle dédié à la structuration et à la gestion de solutions personnalisées sur les marchés non cotés. Ce nouveau département est spécifiquement conçu pour répondre aux besoins des professionnels du wealth management et des investisseurs institutionnels, en proposant une gamme variée de solutions d’investissement adaptées à différents profils de risque et exigences de durabilité.

Sous la direction d’Irène d’Orgeval, la Directrice de Capital Solutions, ce pôle s’appuie sur l’expertise des équipes d’investissement, d’analyse ESG et de sélection de fonds de LBP AM. Cette approche intégrée permet une flexibilité optimale dans la construction de portefeuilles multi-actifs, en combinant des moteurs de performance diversifiés tout en ajustant le risque selon les besoins des clients. Le pôle Capital Solutions se positionne ainsi comme un acteur clé pour les investisseurs recherchant des solutions d’investissement flexibles et responsables.

Irène d’Orgeval, forte de près de 40 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs, est un atout majeur dans le développement de ce pôle stratégique. Sa solide expertise dans la gestion de fonds, notamment dans la dette privée, et sa vision claire de l’intégration des critères ESG, lui permettront de guider LBP AM European Private Markets vers de nouvelles opportunités de croissance sur les marchés privés européens.

Une stratégie ambitieuse au service de la transition économique et environnementale

La plateforme LBP AM European Private Markets, lancée en 2012, a pris un nouveau nom en 2025 pour refléter son évolution et son ambition. Elle regroupe aujourd’hui plus de 40 professionnels, dont 20 dédiés à l’investissement, et met l’accent sur l’accélération des transitions économiques et environnementales. Elle se distingue par ses expertises complémentaires dans les domaines de la dette privée européenne, que ce soit dans l’infrastructure, l’immobilier ou le secteur corporate, ainsi que par son pôle Capital Solutions, qui offre des solutions sur mesure.

LBP AM European Private Markets se positionne ainsi comme un acteur majeur dans le domaine de l’investissement privé européen. À la fin de l’année 2024, la plateforme aura levé un total de 9,4 milliards d’euros et investi 8,4 milliards d’euros dans plus de 300 transactions, illustrant ainsi son rôle central dans l’investissement durable à travers l’Europe. L’objectif de cette plateforme est clair : soutenir l’économie réelle tout en contribuant à la construction d’un avenir plus durable, en ligne avec les grands enjeux environnementaux et sociaux du moment.

Avec le lancement de LBPAM Private Opportunities et la création du pôle Capital Solutions, LBP AM European Private Markets renforce son rôle d’acteur incontournable sur les marchés privés européens. Ces initiatives visent à offrir aux investisseurs un accès simplifié et structuré aux actifs non cotés, tout en soutenant la transformation de l’économie et en intégrant des critères durables dans les stratégies d’investissement. En s’appuyant sur son expertise de longue date, LBP AM European Private Markets entend continuer à répondre aux besoins croissants des investisseurs tout en contribuant au financement de l’économie réelle.

À lire aussi : Classement des banques les plus écologiques : Helios en tête

Les 28 nouvelles entreprises ambassadrices du Pacte mondial de l’ONU

Pacte mondial de l'ONU

Le 28 janvier 2025, le Pacte mondial de l’ONU – Réseau France a annoncé la sélection de 28 entreprises ambassadrices pour la période 2025-2027. Ces entreprises, provenant de divers secteurs et régions, se sont engagées à promouvoir les valeurs du Pacte mondial. Et à soutenir activement la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) à travers leurs actions locales et nationales. Leur rôle sera crucial dans l’animation du réseau et la diffusion des principes essentiels pour un avenir plus durable.

Les entreprises ambassadrices : un rôle essentiel pour la promotion des valeurs du Pacte mondial

Les 28 entreprises choisies comme ambassadrices auront pour mission de jouer un rôle central dans la promotion des Dix principes du Pacte mondial et des Objectifs de Développement Durable (ODD) à travers toute la France. Ces entreprises, sélectionnées pour leur engagement concret. Participeront activement aux événements organisés par le réseau français du Pacte mondial. Qui réunit des acteurs économiques, des partenaires et des organisations pour défendre une économie plus responsable et durable.

Le réseau français, qui se distingue par sa dynamique territoriale, compte aujourd’hui 15 cercles régionaux. Ces cercles se réunissent régulièrement pour renforcer les actions locales et offrir une plateforme d’échange entre les entreprises, les institutions et les organisations locales. Ce maillage territorial permet de multiplier les initiatives et d’impulser une réelle dynamique de sensibilisation aux ODD.

Comme le souligne Adeline Lescanne-Gautier, Vice-Présidente en charge de l’engagement des membres. Ces entreprises sont le moteur d’un changement profond en faveur du développement durable. Leur engagement, tant sur le plan local que national, contribue à une diffusion plus large des valeurs du Pacte mondial. Tout en incitant d’autres entreprises à rejoindre cette initiative.

Un réseau en forte expansion pour renforcer l’impact des ODD à l’échelle nationale

Le Pacte mondial de l’ONU – Réseau France a connu une croissance considérable ces dernières années. Consolidant son rôle de leader dans la promotion de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) en France. Avec plus de 2 000 entreprises et 100 organisations à but non lucratif. Le réseau met en œuvre des actions concrètes pour accompagner les entreprises françaises dans leur transition vers une économie plus responsable.

Les entreprises ambassadrices, en représentant le réseau lors de manifestations et événements clés. Renforcent l’impact des ODD dans le tissu économique français. L’adhésion au Pacte mondial représente un engagement volontaire. Dans le cadre de l’Agenda 2030, qui vise à aligner les stratégies des entreprises avec les grands objectifs mondiaux. Tels que la lutte contre la pauvreté, la protection de l’environnement et la promotion de l’égalité des chances.

La diversité des entreprises sélectionnées, allant des PME aux grandes entreprises internationales, témoigne de la capacité du réseau à réunir une large gamme d’acteurs économiques, tous unis par un objectif commun : bâtir un avenir durable.

Les entreprises ambassadrices 2025-2027 : un échantillon représentatif de la diversité sectorielle et géographique

Voici la liste des entreprises choisies pour devenir ambassadrices du Pacte mondial de l’ONU pour la période 2025-2027 :

  • ADDEV Materials (Lyon)
  • EMAC (Pau)
  • CETUP (Grenoble)
  • ETABLISSEMENTS ROSTAING (Lyon)
  • ARMOR (Nantes)
  • GSE (Provence)
  • CLINAS SERVICES (Île-de-France)
  • HEXIS SAS (Montpellier)
  • DAMARTEX (Hauts-de-France)
  • PHYTOCONTROL (Montpellier)
  • IDEX (Île-de-France, Lyon, Bordeaux)
  • QUARDINA (France)
  • ISODOM (Océan Indien)
  • RECYCLEA (Lyon)
  • KEDGE BUSINESS SCHOOL (Marseille, Bordeaux)
  • RESISTEX EXPLOITATION (Nice)
  • KIPLAY (Normandie)
  • SAVCO (Pyrénées)
  • LEGALLAIS (Normandie)
  • SERFIM T.I.C. (Lyon)
  • M2i Group (Île-de-France)
  • SO BAG (Bourgogne Franche-Comté)
  • OMENI (Bordeaux)
  • SUEZ (PACA et Rhône-Alpes)
  • Page Personnel (PageGroup) (France)
  • TECHNATURE (Bretagne)
  • PROTECTHOMS (France)
  • THELEM ASSURANCES (Centre-Val de Loire)

Ces entreprises proviennent de régions variées, ce qui montre l’ampleur de l’implication à l’échelle nationale. Elles joueront un rôle clé dans la promotion des actions locales et la mobilisation des acteurs régionaux pour un impact maximal sur les ODD.

Le Pacte mondial des Nations Unies : un engagement international au service du développement durable

Le Pacte mondial des Nations Unies, lancé en 2000 par Kofi Annan, est une initiative internationale visant à encourager les entreprises à aligner leurs activités avec dix principes universels dans des domaines essentiels tels que les droits de l’homme, la protection de l’environnement, et la lutte contre la corruption. À travers son réseau local, le Pacte mondial facilite l’appropriation des 17 ODD par le secteur privé, en France comme dans de nombreux autres pays.

Le réseau français du Pacte mondial, qui réunit des entreprises de toutes tailles et secteurs, est un acteur majeur de la RSE en France. Il œuvre pour que le secteur privé prenne sa part dans l’atteinte des objectifs mondiaux de durabilité, en lien avec les grandes initiatives internationales comme l’Accord de Paris sur le climat.

Ainsi, l’initiative des entreprises ambassadrices est un levier stratégique pour diffuser les valeurs du Pacte mondial et renforcer l’impact des ODD à travers l’économie française, en soutenant une transition vers un modèle économique plus respectueux des défis sociaux et environnementaux.

Le rôle des entreprises ambassadrices est déterminant pour faire évoluer le secteur privé vers un modèle économique plus responsable et durable. Leur engagement continu contribuera à accroître la sensibilisation et à encourager d’autres entreprises à s’impliquer dans cette dynamique mondiale en faveur du développement durable. Grâce à leur mobilisation, les principes du Pacte mondial se diffuseront largement à travers le pays, permettant ainsi une meilleure intégration des ODD dans le tissu économique français.

À lire aussi : Les fonds durables en forte hausse au quatrième trimestre 2024

Classement des banques les plus écologiques : Helios en tête

Helios

Une étude menée par l’organisme indépendant Greenly révèle des écarts significatifs en matière d’empreinte carbone entre les différentes banques opérant en France. Ce classement, qui compare l’intensité carbone des financements bancaires, place Helios en tête avec l’empreinte la plus faible, tandis que Société Générale ferme la marche avec l’impact environnemental le plus élevé. Une position peu surprenante pour cette dernière, régulièrement critiquée pour son soutien aux industries fossiles.

L’évaluation repose sur une mesure précise : le volume de CO₂ émis par million d’euros financé. Helios affiche 99 tonnes de CO₂, soit cinq fois moins que la moyenne des établissements bancaires traditionnels, qui avoisine 500 tonnes. Derrière ce chiffre moyen, des différences marquées se dessinent entre les acteurs du marché. BNP Paribas, Crédit Agricole et BPCE se situent dans la fourchette haute, dépassant les 450 tonnes de CO₂ par million d’euros investi, tandis que La Banque Postale s’en sort mieux, avec une empreinte inférieure à 300 tonnes.

Société Générale, lanterne rouge du classement

Si certaines banques ont amorcé un virage vers des financements plus responsables, d’autres continuent de soutenir massivement des industries polluantes. Société Générale, qui arrive en dernière position du classement, affiche l’empreinte carbone la plus élevée du secteur. Cette situation s’explique par sa participation active au financement des énergies fossiles, un choix qui va à contre-courant des engagements climatiques pris par plusieurs acteurs du marché.

Ce résultat n’étonne pas les observateurs. Ces dernières années, Société Générale a été pointée du doigt pour son rôle dans le financement de projets pétroliers et gaziers, notamment en Afrique et en Amérique du Nord. Malgré des annonces de réduction progressive de ces investissements, les chiffres montrent que la transition est encore loin d’être effective.

Pourquoi l’empreinte carbone des banques est un enjeu majeur ?

L’argent déposé sur un compte bancaire ne reste pas inactif : il est utilisé pour financer des projets et des entreprises. Or, selon les choix d’investissement des banques, cet argent peut contribuer à aggraver le changement climatique ou, au contraire, financer des solutions durables.

D’après l’étude de Greenly, un dépôt de 5 000 euros sur un compte dans une banque classique génère autant d’émissions qu’huit années de chauffage électrique. À l’inverse, les établissements qui excluent les secteurs les plus polluants et réorientent leurs financements vers des projets écologiques permettent de réduire drastiquement cet impact.

Alors que la question climatique est devenue un enjeu central, ce classement apporte des données concrètes sur l’engagement réel des banques françaises. Si certaines progressent, d’autres restent encore loin des objectifs de neutralité carbone. Une chose est sûre : l’impact financier sur l’environnement est désormais un critère essentiel pour de nombreux épargnants soucieux d’aligner leurs choix bancaires avec leurs valeurs.

À lire aussi : La remise en cause des dogmes économiques : vers une nouvelle ère ?